D’autre part, une étude du journal Le Monde montre que 11.9% des adultes sont obèses contre 15% chez les enfants. Le nombre d'enfants trop gros ne cesse d'augmenter. On dénombrait 6% d'adolescents obèses il y a 15 ans, on en compte 13% aujourd'hui. De nombreuses raisons poussent les adolescents à se refugier dans la nourriture comme dans les familles à problèmes où les adolescents comblent leur vide et leur manque avec cette adiction pour la nourriture.. L’angoisse, la télévision, le grignotage et les nouveaux modes de restauration tels les fast-
foods (McDonald’s, Quick) sont les autres facteurs de cette nouvelle forme d’alimentation comme le décrète Daniel Souilé, un médecin chez "Aux Oiseaux". Depuis de nombreuses années, cette maladie a pris beaucoup d’importance, notamment chez les adolescents. On remarque alors que leur espérance de vie a diminuée de 10 ans. En France, 100 000 personnes meurent d’obésité par an, d’après « Phosphore » un magazine très lu par les adolescents de 17 ans. Lorsque l’on demande aux « petits obèses » pourquoi ils ont choisi de grignoter tel ou tel produit, ils nous disent clairement que c’est parce qu’ils ont vu la publicité à la télévision, comme l’explique l’étude du magasine « Les français & l’alimentation ».
Un ado passe en moyenne quatre heures par jour devant le petit écran. «A la sortie du collège, la plupart se retrouvent seuls à la maison», renchérit Marie-Hélène Grandazzi, pédiatre à l'unité adolescents du centre de Bullion. Livrés à eux-mêmes, privés de la présence réconfortante des adultes, certains compensent en grignotant face à la télévision, qui leur sert de baby-sitter. Et qui diffuse, à cette heure-là, des publicités pour les sucreries. C'est un cercle vicieux.»
Selon les dernières statistiques, 3,5 % d'adolescents sont obèses, et le seul coupable que l'on peut désigné est notre écran télévisé ; en effet , les 4-14 ans lui consacre en moyenne 2h15 par jour.
Dans le rôle du Grand Satan, la publicité pour les aliments "gras, salés, sucrés" pousseraient au vice les adolescents. C'est en tout cas la certitude acquise par Roselyne Bachelot, ministre de la Santé. Depuis des mois, Roselyne Bachelot et son groupe d'experts poussent à éliminer cette pub tentatrice sur trois plages horaires : de 7 h à 8 h 30, de 12 à 14 heures et de 17 à 19 heures. Une liste de "produits acceptables" a été dressée : l'eau, les soupes sans sel, les yaourts sans sucre... Cette mesure ne prend pas en compte un aspect de la réalité publicitaire : les annonceurs les plus riches, comme "Coca-Cola" ou "Mars", ont déjà retiré leur pub des écrans pour enfants.
C'est énorme le nombre d'enfants obèses ou en surpoids. On s'en rend pas forcément compte dans la vie de tous les jours donc c'est d'autant plus impressionnant.
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