En quoi les médias ont-ils des répercussions sur l'alimentations des adolescents ?

B) L'alimentation sous l'influence des médias

En second lieu, à l’heure actuelle, l’alimentation envahit tous les champs médiatiques. Les techniques utilisées manipulent les adolescents. Les marques pénètrent le marché des jeunes. A travers les médias classiques mais aussi via internet (téléchargements de programmes, jeux en ligne, chats), par sms ou par le canal scolaire, on passe rarement une journée sans voir ou entendre le slogan publicitaire de la dernière barre chocolatée ou de la sauce barbecue dont on ne peut se passer ! Pourtant, nous sommes en même temps incités à augmenter notre ration de fruits et légumes, restreindre nos quantités, pratiquer une activité physique, pour préserver notre santé…Il y a de quoi se perdre et ne pas faire face à toutes ces recommandations! La télévision est omniprésente durant les repas des jeunes français, 58% regardent la télévision en mangeant. Pendant les plages de publicité au milieu des programmes pour enfants, on trouve une succession de spots vantant des confiseries, barres chocolatées et autres sodas. D’après plusieurs études de Safrane 75, une association de recherches et d’information en nutrition, dans 90% des spots publicitaires, la consommation de ces produits alimentaires se fait hors repas, sous forme de grignotage. Une étude menée sur 150 enfants français de 9 à 12 ans montre qu’un tiers d’entre eux associent les mots « santé » et « croissance » au Coca-Cola. Les publicitaires prétendent des vertus nutritionnelles pour tous les produits. Par exemple, Kinder prône que les barres de chocolat contiennent beaucoup de lait. Seulement dans 100g de chocolat au lait, il y a cinq fois plus de calories, cinq fois plus de sucres et dix fois plus de graisses que dans un verre de lait demi-écrémé. Cette pratique est à la limite de la publicité mensongère. Un autre exemple pour Nutella, dont la publicité explique qu'on y trouve phosphore, magnésium et calcium mais ils ont oubliés de mentionner le sucre et les graisses, pourtant présents en abondance.

D'après ce gaphique circulaire, on peut voir que 87% des publicités sont pour des produits très gras ou sucrés. Et seulement 13% des publicités ont un intérêt nutritionnel. Ainsi l'alimentation, que l'on met associe à la nourriture des adolescents, est sous l'influence des médias.

1 commentaire:

  1. Cette image de bébé "tétant" un hamburger correspond enormément à ce texte.
    Elle fait de même sourir


    Faustine MUSSAT.

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