Covid-19 : l'immunité collective, un « calcul dangereux », selon les scientifiques

« Jamais, dans l'histoire de la santé publique, l'immunité collective n'a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie », a alerté l'OMS.

Publié le | Le Point.fr
Des eleves revetent un masque de protection contre le Covid-19 (illustration).
Des élèves revêtent un masque de protection contre le Covid-19 (illustration). © MARTIN BUREAU / AFP
15 Commentaires
Par chakras

1 an... 10%

En 1 an 10% de la population Française à été infectée (officiellement) donc on en a pour les années avant de s en débarrasser... Vite un vaccin... Et pour le sida ? Ah oui toujours pas trouvé... C est un virus non ? Plus de 10 ans de recherche et des avancées ; mais pas de vaccin
... Ami espoir bonsoir !

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Par fviolon

Quelques arguments en défaveur de la stratégie de l'immunité collective

- l'efficacité de l'immunité collective n'est pas certaine : un peu plus de 90% des personnes infectées produisent des anticorps spécifiques (Gudbjartson & al. , The New England Journal of Medecine, 1/9/20) cependant, ces anticorps ne sont pas tous neutralisants. Certains, par exemple, ciblent des parties non essentielles du virus et ne permettent pas de stopper son fonctionnement. Plusieurs données préliminaires suggèrent que moins la maladie est sévère, moins il y a d'anticorps neutralisants (MedRxiv : Brochot & al. , 5/20). Ces données sont encore récentes et doivent être confirmées par d'autres études, mais, à ce jour, il n'est pas possible de confirmer que l'immunité collective peut être atteinte. Et, même dans cette hypothèse, nous ne savons pas combien de temps elle pourrait durer.
- laisser le virus librement circuler surchargerait les hôpitaux. C'est un choix de société, on peut être d'accord ou non. Cependant, une rapide réflexion à ce sujet. La Covid tue principalement des personnes fragiles, c'est vrai. Il existe malgré tout une part (heureusement faible) de personne qui décède sans facteur de risque préalable. Que ce passe-t-il si ces cas arrivent tous en même temps ou sur un temps suffisamment court ? S'ils saturent les lits de réanimation ? Le risque est alors de ne pas pouvoir bénéficier de soins adaptés pour tous et ne ne pas pouvoir sauver des personnes qui auraient survécu avec des mesures de réanimation. Autrement dit, on lisse le pic épidémique pour l'étaler dans le temps et atténuer son impact sanitaire. L'impact sociale et économique est lourd bien évidemment et aucune solution n'est parfaite. Cependant, une situation avec, non pas 500 à 1000 morts/j, mais beaucoup plus ne serait guère bénéfique ni au climat de peur ni à l'économie.
Bonne journée

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Par Section 317

Un calcul dangereux ?

Mais dans les tous cas de figure, masque ou pas masque, la peur au ventre ou même pas peur, nous finirons tous par l’avoir un jour ce covid alors autant que ça se fasse vite et bien. La blague des hygiénistes a assez duré, il y’a un pays à redresser, il va falloir que les gens songent à se retrousser les manches !

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