Ajouter à mes favoris Retirer de mes favoris Partager sur Facebook Partager sur Pinterest Ajoutez cet article à vos favoris en cliquant sur ce bouton ! Depuis le début de l'épidémie, l'"immunité grégaire" ou "immunité collective" est présentée comme une solution pour lutter contre le coronavirus. Mais selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), laisser le virus circuler pour l’atteindre "n’est pas une option" . Restez informée Suivre ce sujet Ne plus suivre L'"immunité grégaire" ou " " correspond au niveau de la protection immunitaire d'une population vis-à-vis du virus. Il s’agit du "moment où le virus arrête de lui-même sa circulation parce que suffisamment d’entre nous l’avons eu" , avait détaillé Emmanuel Macron en avril dernier. Ce n’est pas une option" , a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Genève. "L’immunité collective n’a jamais été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie" "Il y a eu des discussions sur le concept d’atteindre une soi-disant "l’immunité collective" en laissant le virus se propager. (...) L’immunité collective est obtenue en protégeant les personnes contre un virus, et non en les exposant à celui-ci" , a signalé le chef de l’OMS. "Jamais dans l’histoire de la santé publique, l’immunité collective n’a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C’est scientifiquement et éthiquement problématique" , a développé Tedros Adhanom Ghebreyesus. Selon l’OMS, l’immunité grégaire est utilisée pour . Une population peut être protégée contre un virus "si un seuil de vaccination est atteint" . Immunité collective : peut-on l’atteindre en France ? Alors que le nombre de personnes contaminées augmente chaque jour dans l'Hexagone, une question se pose : l'immunité collective peut-elle encore être atteinte en France ? révèle qu’à la sortie du confinement, seulement 4,9% de la population avait été infectée par la Covid-19. L’Ile-de-France (8,8%) et le Grand Est (8,6%). Néanmoins, "la proportion de la population ayant été infectée par le SARS-CoV-2 lors de la première vague est très en-deçà de la proportion devant être atteinte afin que l’immunité de groupe permette de contrôler la circulation virale" , précisent ces travaux. A lire aussi : ⋙ ⋙ ⋙ Restez informée Suivre ce sujet Ne plus suivre Articles associés Testez le coaching gratuit Femme Actuelle !