Coronavirus : l'immunité pourrait diminuer rapidement - Libération Search Direct User 100 Zoom Quiz ? Libération Diamond clock xml netvibes live anciens-numeros data desintox diapo edito election-2017 election essentiel generique idee jo next portrait radio son alerte top-100 star une video podcast scroll politiques food sciences Facebook Whatsapp Twitter insta vine later glass Mail print Facebook Instagram Twitter Calendar download cross zoom-in zoom-out previous next truck visa mastercard user-libe user-doc user-doc-list user-mail user-security user-settings user-shop user-star Ruban abo Losange orange List check Most read Ptit Libé sport blog voyage Coronavirus : l'immunité pourrait diminuer rapidement newsletter ok Recherche Coronavirus : l'immunité pourrait diminuer rapidement Par — 27 octobre 2020 à 15:55 A Pampelune en Espagne, le 17 octobre. AP Selon une étude britannique conduite sur 365 000 personnes, les personnes âgées et les asymptomatiques perdraient plus vite leurs anticorps. Coronavirus : l'immunité pourrait diminuer rapidement Un effet protecteur de seulement quelques mois ? La quantité d'anticorps acquise par les personnes guéries du nouveau coronavirus «diminue assez rapidement» , souligne une étude de l’Imperial College de Londres publiée ce mardi. Des taux qui suggèrent «une réduction des anticorps dans les semaines ou les mois suivant l’infection» , selon les chercheurs. Les asymptomatiques et les personnes âgées plus concernés Si toutes les classes d’âge sont concernées par cette baisse d’immunité, les sujets âgés sont plus touchés : la proportion de personnes de plus de 75 ans disposant d’anticorps a baissé de près de 40% en trois mois, contre à peine 15% pour les 18-24 ans. Les personnes asymptomatiques sont également «susceptibles de perdre plus rapidement leurs anticorps détectables que celles qui ont présenté des symptômes». En revanche, la présence d’anticorps n’avait pas baissé chez le personnel de santé, peut-être parce qu’ils ont été exposés en continu au virus. Un déclin de l’immunité collective ? Cette étude pourrait suggérer un déclin de l’immunité collective dans les mois qui ont suivi la première vague de la pandémie. Les anticorps peuvent être en quantité insuffisante, ou ne pas être aptes à repousser le virus. «On ne sait pas encore si les anticorps confèrent un niveau d'immunité efficace ou, si une telle immunité existe, combien de temps elle dure» , ont précisé les chercheurs, en soulignant la nécessité de continuer à respecter les consignes sanitaires. A l'inverse, une absence d’anticorps dans le sang ne signifie pas un défaut d’immunité : l’organisme peut tout à fait garder le virus en mémoire à l’aide de lymphocytes B et T, et être prêt à produire de nouveau des anticorps en cas de nouvelle exposition au virus. Libé Matin L'actu Libé, tous les matins Recevez la newsletter quotidienne de Libération pour ne rien manquer de l'actualité Le journal d'aujourd'hui Lisez Libération : 1 mois pour 1€ Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Après cet article Abonnés Dans le direct Billet. Abonnés Traitement miracle, immunité collective, vaccin express… Passage en revue des fausses solutions les plus populaires. Abonnés L'Imperial College de Londres a annoncé lancer une campagne de recherche contre le coronavirus responsable du Covid-19, consistant à infecter une poignée de volontaires après en avoir vacciné certains. Abonnés Si les épidémiologistes avaient anticipé une seconde vague à l'automne, ils sont aujourd'hui décontenancés par la brusque montée en flèche du nombre de malades du Covid-19. Abonnés Lors de son allocution mercredi soir, le Président a expliqué pourquoi il ne pariera pas sur l'immunité collective pour arrêter le virus. Cette stratégie causerait dans les prochains mois des centaines de milliers de morts.