Qu'est-ce que l'immunité collective ? Qu'est-ce que l'immunité collective ? L'immunité collective correspond au pourcentage d’une population donnée qui est immunisée/protégée contre une infection à partir duquel un sujet infecté introduit dans cette population va transmettre le pathogène à moins d’une personne en moyenne, amenant de fait l’épidémie à l’extinction, car le pathogène rencontre trop de sujets protégés. Cette immunité de groupe, ou collective, peut être obtenue par l’infection naturelle ou par la vaccination (s'il existe un vaccin bien entendu). Le niveau nécessaire pour passer ou rester sous le seuil d'immunité collective dépend du nombre de reproduction de base de la maladie (R0), c’est à dire du nombre moyen d’individus immunologiquement naïfs qu’un sujet va infecter après contact. Plus ce taux de reproduction de base est élevé, plus le pourcentage de sujets immunisés doit être élevé. Par exemple, le R0 de la grippe saisonnière = 2 ; de Covid-19 = 3,3 ; de la rougeole = 12-20. Le pourcentage de sujets immunisés nécessaire pour obtenir l’immunité collective est calculé comme suit : Immunité collective = 1 - 1/R0 Par conséquent, le calcul pour obtenir ce pourcentage permet d'obtenir les résultats suivants : 50 % pour la grippe, 70% pour Covid-19, 90 à 95 % pour la rougeole. Tout cela ne vaudra pour Covid-19, bien entendu, que si l’infection naturelle protège, ce qui n’est pour l'instant pas démontré, en particulier pour les sujets qui n’ont été que porteurs asymptomatiques. Enfin, le niveau d’immunité collective nécessaire pour stopper l’épidémie pourrait cependant être légèrement plus bas pour plusieurs raisons, notamment : AURÉLIE PERTHUISON Responsable des relations presse MYRIAM REBEYROTTE Attachée de presse NATHALIE FEUILLET Chargée des relations presse Inscrivez-vous à la newsletter de l'Institut Pasteur Courriel * En cliquant sur OK, vous acceptez de recevoir chaque mois la newsletter de l'Institut Pasteur. Vous pourrez facilement vous désinscrire à tout moment via les liens de désinscription présents dans chacun de nos emails. Contenus liés Actualité 30.11.2020 Actualité 02.11.2020 Actualité 06.10.2020 Covid-19 : l'immunité collective, un « calcul dangereux », selon les scientifiques - Le Point Boutique le Point Evenements Jeux concours Partenaires Santé Covid-19 : l'immunité collective, un « calcul dangereux », selon les scientifiques « Jamais, dans l'histoire de la santé publique, l'immunité collective n'a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie », a alerté l'OMS. Des élèves revêtent un masque de protection contre le Covid-19 (illustration). © MARTIN BUREAU / AFP Source AFP Publié le 16/10/2020 à 09h07 Lien copié Copier le lien Parfois présentée comme un motif d'espoir aux débuts de la pandémie de et un moyen d'éviter des confinements généralisés, l'idée de laisser circuler le virus pour atteindre une i apparaît de plus en plus clairement comme un dangereux mirage, expliquent de nombreux scientifiques. L'idée, c'est qu'une fois qu'une certaine proportion de la population aurait été touchée, l'épidémie s'arrêterait d'elle-même, faute de victimes à frapper. Mais après des mois de pandémie, « on est très très loin du compte », note auprès de l' Frédéric Altare, spécialiste de l'immunité à l'Inserm. L' (OMS) l'a d'ailleurs déclaré sans ambages lundi : « Jamais, dans l'histoire de la santé publique, l'immunité collective n'a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C'est scientifiquement et éthiquement problématique », a déclaré son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Laisser libre cours à un virus dangereux, dont nous ne comprenons pas tout, est tout simplement contraire à l'éthique. Ce n'est pas une option », a-t-il insisté, rappelant qu'environ 10 % de la population pourrait avoir été contaminée par le virus dans la plupart des pays. « Calcul dangereux » Des milliards de personnes restent donc en théorie à la merci d'un virus plus dangereux, plus létal et plus contagieux que la grippe saisonnière. Et pour lequel il n'existe pas de vaccin. Dès mai, l'OMS avertissait que les pays misant sur l'immunité collective se livraient « à un calcul vraiment dangereux ». Régulièrement, et encore très récemment, le président américain a pourtant défendu cette idée. Début octobre, des scientifiques l'ont défendue dans un appel, « The Great Barrington Declaration », à laisser circuler le virus dans la population jeune et en bonne santé tout en protégeant les plus vulnérables. Un appel soutenu selon la presse américaine par la Maison-Blanche. Pour ses défenseurs, le principal bénéfice de cette « stratégie » serait d'éviter les dommages économiques, sociaux, sanitaires des confinements généralisés alors même que certains pays, comme l' , ont dû réintroduire des mesures de confinements locaux, ou comme la , de couvre-feu. C'est « une erreur », ont répondu jeudi 80 scientifiques dans une lettre ouverte publiée par la revue médicale The Lancet. « Une transmission incontrôlée chez les plus jeunes ferait courir des risques importants en termes de santé et de mortalité à l'ensemble de la population », relèvent-ils, notant aussi le risque de saturation des systèmes de santé. Seuils La Suède, qui a refusé de confiner sa population et de fermer écoles, bars et restaurants, semble désormais rattrapée par la pandémie. Rapportée à sa population, la mortalité du Covid-19 est parmi les 15 plus élevées au monde, selon les données de l'université Johns Hopkins. Autre problème : on ne sait pas combien de temps dure l'immunité contre le Covid-19 et des cas de réinfections, quoique très rares, ont été rapportés. « Il est possible que les anticorps s'affaiblissent avec le temps », rappelait la semaine dernière une responsable de l'OMS, Maria Van Kerkhove. « Les réinfections nous montrent que nous ne pouvons pas nous appuyer sur l'immunité acquise par l'infection naturelle pour atteindre une immunité de groupe », a écrit la Pr Akiko Iwasaki, spécialiste de l'immunité à l'université Yale (États-Unis). Certains tenants de l'immunité collective naturelle font aussi valoir que son seuil estimé habituellement à quelque 60 à 70 % serait en fait plus bas, notamment parce que tout le monde n'est pas pareillement susceptible d'attraper le virus (entre campagnards et citadins par exemple ou jeunes et vieux). Ce que l'on a découvert également au fil du temps, c'est que certaines personnes sont protégées du Sars-CoV-2 alors qu'ils ne l'ont pas rencontré, explique Frédéric Altare (Inserm). Plutôt que des anticorps (ceux que l'on cherche avec les tests sérologiques) spécifiquement dirigés contre ce virus, elles ont développé une autre immunité, dite « cellulaire », grâce à un certain type de globules blancs. Sans doute parce qu'ils ont déjà rencontré des agents infectieux ressemblant au Sars-CoV-2, ces globules l'identifient comme un danger et s'y attaquent, dit-il. « Ce qui veut dire que les chiffres qu'on annonce 5 à 10 % d'immunité possible, c'est vraisemblablement un peu sous-estimé, mais on ne sait pas dans quelle mesure », relève Frédéric Altare. Mais même « en poussant les statistiques, en tenant compte de (cette) autre immunité, du fait que les gens ne s'infectent pas tous pareil, que les populations âgées ont moins de risques de s'infecter parce qu'elles se protègent plus », on arrive « à faire descendre les pourcentages jusqu'à 50 %, pas en dessous », dit-il. Tout en notant qu'atteindre ce seuil se solderait par un nombre de décès considérable. L'immunité collective doit donc passer par « des vaccins sûrs et efficaces », tranche la Pr Iwazaki. Consultez notre dossier : La rédaction vous conseille Vous lisez actuellement : Covid-19 : l'immunité collective, un « calcul dangereux », selon les scientifiques Cet article a été ajouté dans vos favoris. 100 % Agrandir le texte Réduire le texte Imprimer Commenter Ajouter aux favoris Envoyer par email 15 Commentaires Un avis, un commentaire ? Ce service est réservé aux abonnés Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Par chakras le 26/10/2020 à 11:06 1 an... 10% En 1 an 10% de la population Française à été infectée (officiellement) donc on en a pour les années avant de s en débarrasser... Vite un vaccin... Ah oui toujours pas trouvé... C est un virus non ? Plus de 10 ans de recherche et des avancées ; mais pas de vaccin ... Ami espoir bonsoir ! Signaler un contenu abusif Par fviolon le 17/10/2020 à 09:10 Quelques arguments en défaveur de la stratégie de l'immunité collective - l'efficacité de l'immunité collective n'est pas certaine : un peu plus de 90% des personnes infectées produisent des anticorps spécifiques (Gudbjartson & al. , The New England Journal of Medecine, 1/9/20) cependant, ces anticorps ne sont pas tous neutralisants. Certains, par exemple, ciblent des parties non essentielles du virus et ne permettent pas de stopper son fonctionnement. Plusieurs données préliminaires suggèrent que moins la maladie est sévère, moins il y a d'anticorps neutralisants (MedRxiv : Brochot & al. Ces données sont encore récentes et doivent être confirmées par d'autres études, mais, à ce jour, il n'est pas possible de confirmer que l'immunité collective peut être atteinte. Et, même dans cette hypothèse, nous ne savons pas combien de temps elle pourrait durer. - laisser le virus librement circuler surchargerait les hôpitaux. C'est un choix de société, on peut être d'accord ou non. Cependant, une rapide réflexion à ce sujet. La Covid tue principalement des personnes fragiles, c'est vrai. Il existe malgré tout une part (heureusement faible) de personne qui décède sans facteur de risque préalable. Que ce passe-t-il si ces cas arrivent tous en même temps ou sur un temps suffisamment court ? S'ils saturent les lits de réanimation ? Le risque est alors de ne pas pouvoir bénéficier de soins adaptés pour tous et ne ne pas pouvoir sauver des personnes qui auraient survécu avec des mesures de réanimation. Autrement dit, on lisse le pic épidémique pour l'étaler dans le temps et atténuer son impact sanitaire. L'impact sociale et économique est lourd bien évidemment et aucune solution n'est parfaite. Cependant, une situation avec, non pas 500 à 1000 morts/j, mais beaucoup plus ne serait guère bénéfique ni au climat de peur ni à l'économie. Bonne journée Signaler un contenu abusif Par Section 317 le 17/10/2020 à 07:29 Un calcul dangereux ? Mais dans les tous cas de figure, masque ou pas masque, la peur au ventre ou même pas peur, nous finirons tous par l’avoir un jour ce covid alors autant que ça se fasse vite et bien. La blague des hygiénistes a assez duré, il y’a un pays à redresser, il va falloir que les gens songent à se retrousser les manches ! Signaler un contenu abusif Veuillez remplir tous les champs obligatoires avant de soumettre votre commentaire Le titre du commentaire est obligatoire Le texte du commentaire est obligatoire M'alerter lors de la publication de ma réaction Envoyer Annuler Mettre en brouillon Ce service est réservé aux abonnés. Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Ajouter un pseudo Vous devez renseigner un pseudo avant de pouvoir commenter un article. Votre pseudo : Pseudo incorrect Créer un brouillon un brouillon est déjà présent dans votre espace commentaire. Vous ne pouvez en sauvegarder qu'un Pour conserver le précédent brouillon , cliquez sur annuler. Pour sauvegarder le nouveau brouillon , cliquez sur enregistrer Créer un brouillon Erreur lors de la sauvegarde du brouillon. Magazine Liens utiles Vous avez déjà un compte LePoint.fr ? 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Quels sont les dangers de l'immunité collective ? © Olga Yastremska -123RF Sommaire [Mise à jour le mardi 12 janvier à 10h14] Parmi les pistes pour contrer une épidémie comme celle du Covid-19 figure le principe de l' immunité collective , aussi appelée immunité "de groupe" ou immunité grégaire . L'immunité collective casse la chaîne de transmission d'un virus et permet d' éteindre une épidémie , soit en laissant les gens s'exposer , soit en les vaccinant . Pour l'OMS, l'arrivée des vaccins contre la Covid ne suffira pas à atteindre l'immunité collective en 2021 . "Même si les vaccins commencent à protéger les plus vulnérables, nous n'atteindrons aucun niveau d'immunité de la population ou d'immunité collective en 2021 " a déclaré le Dr Soumya Swaminathan lors d'une conférence de presse le 11 janvier. Et "même si cela se produit dans quelques pays, cela ne protégera pas les gens à travers le monde." Les scientifiques estiment généralement qu'un taux de vaccination d'environ 70% est nécessaire pour l'immunité collective d'une population contre une maladie. Mais certains experts craignent que la nature extrêmement infectieuse de la Covid-19 ne nécessite un seuil nettement plus élevé. Quelle est la définition de l'immunité collective ? Quelle efficacité contre un virus ? L'immunité collective correspond au niveau de la protection immunitaire d'une population vis-à-vis d'un agent infectieux. Une fois ce niveau atteint, l'épidémie s'arrête. Pour l'atteindre, deux options : exposer les gens au virus ou les en protéger (via un vaccin). → Dans le premier cas, on laisse circuler les gens et ainsi l'agent infectieux jusqu'à ce qu'un certain pourcentage de la population soit infectée. Plus il y a de personnes infectées, plus elles sont censées développer des contre l'infection et moins elles en contamineront de nouvelles. Avec le temps, cette immunisation collective casse la chaîne de transmission du virus et la maladie s'éteint. → Dans le second cas, l'immunité collective est obtenue en protégeant les individus contre le virus. Les vaccins entraînent notre système immunitaire à produire des protéines qui combattent la maladie (les anticorps), comme lorsque nous sommes exposés à une maladie. Les personnes vaccinées sont protégées contre la maladie en question et ne peuvent pas la transmettre, ce qui brise les chaînes de transmission. "Le pourcentage de personnes qui doivent posséder des anticorps pour parvenir à l'immunité collective contre une maladie donnée dépend de chaque maladie", rappelle l' le 15 octobre. Par exemple, l'immunité collective contre la rougeole est obtenue quand environ 95 % d'une ‎population est vaccinée. Les 5 % restants sont protégés du fait que la rougeole ne se propagera pas ‎parmi les personnes vaccinées. Pour la poliomyélite, le seuil est d'environ 80 %. Dans le cadre de l'épidémie Covid-19, les experts ont indiqué qu'il faudrait atteindre des seuils de 50 à 60% de la population infectée. L'acquisition d'une immunité collective a un double objectif : stopper la propagation de maladies contagieuses et mortelles et protéger les plus fragiles qui ne peuvent être vaccinés contre celles-ci : A la fin du mois de juin 2020, l'immunité face au coronavirus est estimée en France, entre 5 et 15% en fonction des territoires, indiquait le Conseil Scientifique du Covid-19 dans un . Ce que confirment les résultats d'analyse de l'enquête EpiCoV (menée sur 135 000 personnes) relayés par l' le 9 octobre. D'après eux, 4,5 % des français avaient eu un contact avec le coronavirus Sars-CoV-2 au mois de mai 2020. La région où la séroprévalence était la plus élevée est l 'Île-de-France (9,2 %) , suivie du Grand Est (6,7 %). La plus faible concerne la région Bourgogne-Franche-Comté (1,5 %), suivie de la région Centre-Val de Loire et de la Normandie (1,9 %). Carte montrant le taux de proportion de sujets avec un test sanguin positif au virus Sars-CoV-2, qui reflète un contact passé avec le virus. © Inserm Pour l'instant, l'immunité collective n'a pas fait preuve de son efficacité contre l'épidémie de coronavirus. Pour l'instant, l'immunité collective n'a pas fait preuve de son efficacité contre l'épidémie de coronavirus et les autorités restent sceptiques. Lors d'un , le Dr Mike Ryant, directeur exécutif des programmes d'urgence de l'OMS, a expliqué : "On pourrait s'attendre à ce qu'une personne qui génère une réponse immunitaire avec des anticorps détectables soit protégée pendant un temps" mais "nous ne savons pas quelle est la durée de cette période. Nous pourrions nous attendre à une période de protection raisonnable, mais il est très compliqué de le dire avec un nouveau virus." Une étude chinoise relayée par le le 16 avril et menée à Wuhan, point de départ de la pandémie mondiale, montre par ailleurs que malgré de nombreuses personnes testées positives au virus, trop peu développent des anticorps pour être immunisés contre une nouvelle contamination. Certains pays touchés par l'épidémie de ont soutenu le principe de l'immunité collective au début de l'année 2020 puis se sont rétractés et ont finalement décidé de mettre en place des mesures pour limiter la circulation du virus. A l'image du Royaume-Uni qui a annoncé la fermeture de ses écoles à partir du 20 mars avant de mettre en place un confinement généralisé. D'autres ont revendiqué cette stratégie comme les Pays-Bas tout en décidant de fermer les écoles, cafés, restaurants, musées et salles de sport lors du pic de l'épidémie. La Suède est le pays qui a le plus longtemps résisté au confinement, défendant le principe de l'immunité collective. La population n'a pas été confinée mais les universités et les lycées ont été fermés et les rassemblements limités. Mais le 17 décembre, le roi de Suède Charles XVI Gustave a reconnu leur échec dans une interview accordée à la chaîne SVT : " Je pense que nous avons échoué. Nous avons un grand nombre de morts et c'est terrible". Selon les chiffres de l'Université Johns Hopkins, la Suède enregistre en décembre un taux de mortalité de 0.08%, la France est à 0.09%. Si l'immunité collective présente des intérêts sanitaires et économiques pour les pays, elle comporte aussi des risques. Principalement en terme de mortalité car en laissant les gens être infectés par un virus pour s'immuniser au fur et à mesure, le taux de létalité peut être très élevé. "Essayer de parvenir à l'" immunité collective " en laissant se propager librement un virus dangereux serait problématique du point de vue scientifique et contraire à l'éthique , a déclaré l'OMS le 15 octobre. Laisser le virus circuler au sein de populations, quel que soit leur âge ou leur état de santé, revient à laisser libre champ à des infections, des ‎souffrances et des décès inutiles." Or "dans la plupart des pays, la vaste majorité des gens restent sensibles au virus". Sources : , OMS, 15 octobre 2020. Communiqué de presse Inserm 9 octobre 2020. Mis à jour le 12/01/21 10:14 Partager sur Immunité collective et Covid : pas en 2021, définition, France... Sommaire Définition Seuil à atteindre Effets sur une épidémie Covid-19 Taux d'immunité en France Efficacité Suède Dangers [Mise à jour le mardi 12 janvier à 10h14] Parmi les pistes pour contrer une épidémie... > Guide > Guide > Guide > Guide > Guide Voir aussi : Newsletters Santé Actu du jour . Ces individus sont immunisés parce qu'ils ont développé des protecteurs après avoir été infectés ou parce qu'ils ont été vaccinés. Il n’est pas nécessaire que l’ensemble de la population soit immunisé pour éviter que le virus circule de manière épidémique. Plus la proportion de personnes immunisées augmente, plus le risque pour une personne non immunisée de rencontrer un malade et de contracter sa maladie diminue. Au-dessus d'un certain seuil, il devient impossible pour la maladie de se maintenir dans la population et elle finit par disparaître. Ce seuil varie d'une maladie à l'autre et dépend, entre autres, de son degré de contagiosité. Voyez également : Dernières actualités concernant : Commentaires : Partager : Covid-19 : l'immunité collective est-elle un leurre ? - L'Express Rechercher Rubriques À la une À découvrir À la une À découvrir Rubriques À la une À découvrir Économie Rubriques À la une À découvrir À la Une À découvrir Rubriques À la une À découvrir À la Une À découvrir Voir plus Rubriques Services À découvrir santé Covid-19 : l'immunité collective est-elle un leurre ? Enterrée pendant quelques mois, l'idée d'immunité collective refait surface ces derniers temps. Mais les scientifiques doutent d'une réelle efficacité. Durée : 4 min Article réservé aux abonnés La situation sanitaire liée au Covid-19 s'est dégradée rapidement à Bordeaux. Hans Lucas via AFP Article Abonné Par LEXPRESS.fr publié le 11/10/2020 à 17:13 , mis à jour le 12/10/2020 à 12:59 La a adopté une stratégie bien différente des autres pays européens face à la . Quand la France, l'Italie, l'Espagne confinaient leur population au printemps, le voisin nordique ne prenait pas de telles mesures s'exposant à une mortalité très forte au pic de l'épidémie. Mais à l'aube de la seconde vague, à la fin de l'été, 15% de la population a déjà été infectée par le virus, selon publiée en août dans la revue scientifique Journal of Royal Society of Medicine, et les nouveaux cas remontent moins spectaculairement qu'ailleurs. La stratégie peu contraignante adoptée par la Suède a été associée à celle de l'immunité collective, qui consiste à laisser une majorité de la population se contaminer et mettre ainsi fin à la propagation du virus. "On considère que 50 à 70 % de la population in fine finit par être contaminée par le virus, et c'est d'ailleurs cela qui met fin à l'épidémie puisque cela crée une forme d'immunité majoritaire, et donc le virus s'éteint de lui-même", . Si les autorités suédoises affirment ne pas volontairement chercher l'immunité collective, elles ont bien insisté sur le fait que le virus devait se combattre comme "un marathon" et non un sprint. Découvrez gratuitement la suite de cet article Saisissez simplement votre adresse email et définissez un mot de passe Email Mot de passe Je souhaite m’inscrire à la newsletter Le Débrief Lire l'article En validant le formulaire, j’accepte de recevoir les informations de L’Express, je reconnais avoir pris connaissance des et de la , et les accepter Déjà abonné(e) ? Vous allez recevoir par e-mail un lien vous permettant d’accéder à cet article gratuitement pendant 48h. Si vous ne recevez pas cet article d’ici quelques minutes, vérifiez le dossier indésirables de votre boîte e-mail. Une erreur est survenue Une erreur est survenue. 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Vous venez d’offrir à mail@mail.com l’article suivant : « Covid-19 : l'immunité collective est-elle un leurre ? » Une erreur est survenue Une erreur est survenue. Les services de L'Express Nos partenaires © L'Express Coronavirus : non, l’immunité collective n’est pas encore la solution Coronavirus : non, l’immunité collective n’est pas encore la solution 13 octobre 2020 - Imaginer que la crise sanitaire puisse être réglée en ne faisant plus rien, c'est mal comprendre l'immunité collective et la situation actuelle. Alors que l’épidémie liée au coronavirus connaît une deuxième vague indéniable cet automne 2020, le débat est à la fois politique et scientifique sur les . En parallèle, certains n’hésitent pas à évoquer l’hypothèse de tout simplement… , en laissant le virus circuler librement afin d’obtenir plus rapidement l’immunité collective. L’OMS vient de rejeter cette idée. « Jamais, dans l’histoire de la santé publique, l’immunité collective n’a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C’est scientifiquement et éthiquement problématique », a le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Estimer qu’une circulation libre du virus puisse être bénéfique à l’heure actuelle transcrit effectivement plusieurs incompréhensions de fond sur ce qu’est l’immunité collective, et encore plus concernant le coronavirus. D’une, il est trop tôt pour que cette notion soit pertinente ; de deux, l’immunité après l’infection au SARS-CoV-2 n’est pas si évidente ; et enfin, il s’agirait d’une voie socialement inégale et à l’éthique douteuse. Développons ces problématiques. Des chiffres qui ne valident pas cette hypothèse L’immunité collective, aussi appelée immunité de groupe ou immunité grégaire, est une configuration où, dans une population donnée, une maladie ne peut plus vraiment circuler puisqu’une majorité de personnes sont immunisées. À terme, le pathogène disparaît de lui-même. Cette immunité peut provenir principalement de la guérison de la maladie, et donc du développement d’anticorps contre elle, ou bien de la vaccination qui génère aussi des anticorps. Ce phénomène peut apparaître dès lors que l’immunité est bien installée dans le groupe : le chiffre avancé est souvent de 60 % minimum (et insistons sur minimum ). L’immunité collective est définie par la séroprévalence : les personnes dont l’on détecte des anticorps dans le sang. À gauche, séroprévalence insuffisante. À droite, la séroprévalence commence à supposer la possibilité d’une immunité collective. // Source : Numerama & Personnages Freepik Une de l’Inserm montre que la séroprévalence était, en France, début juin 2020, de 4,5 %. « Ce niveau de séroprévalence nationale est proche des niveaux observés dans les pays européens et est cohérent avec les estimations déjà publiées en France », précise l’Inserm. Nul doute que, face à la résurgence de cas ces dernières semaines, ce chiffre a augmenté. Mais bien loin des 60 % minimaux nécessaires. Le directeur de l’OMS a relevé qu’à l’heure actuelle, les enquêtes montrent que la séroprévalence ne dépasse pas 10 % à l’échelle mondiale. La route est encore longue avant que nous puissions nous reposer sur l’immunité de groupe, puisqu’on ne peut pas compter sur ce phénomène tant qu’il n’est pas présent : on ne peut pas générer de l’immunité collective, à moins d’un vaccin. Et vouloir la générer par la libre circulation du virus est humainement dangereux — éthiquement impensable. Les plus démunis livrés à eux-mêmes Comme le rappelle le directeur de l’OMS, « l’immunité collective est obtenue en protégeant les personnes contre un virus, et non en les exposant à celui-ci ». La circulation non contrôlée du coronavirus, dans une période où l’immunité collective est encore inexistante et impossible, se contente d’exposer les gens à la maladie, et notamment les plus faibles. Mais pas seulement les plus faibles : comme l’a montré l’enquête EpiCov de l’Inserm, la protection face au coronavirus est socialement inégale. « Les personnes habitant un logement exigu ou surpeuplé (moins de 18 m 2 par personne pour celles qui partagent un logement) sont 2,5 fois plus nombreuses à avoir été positives au Covid-19 », et le même constat se pose pour les villes à plus forte densité. Certaines personnes cumulent les deux. « C’est le cas des 25-34 ans et des personnes sans diplôme. Le cumul s’accentue au bas de l’échelle des revenus et parmi les personnes immigrées d’origine non européenne, reflétant des phénomènes de ségrégation sociospatiale. » Une confirme que la précarité rend plus vulnérable au coronavirus : « Les résultats confirment que la circulation du virus a été plus particulièrement active dans les situations où la promiscuité était la plus forte, c’est-à-dire quand la personne doit partager chambre, douches et cuisine avec plusieurs autres personnes. » Même inégalité sociale face au travail : tout le monde n’a pas des conditions de travail favorables aux gestes barrières, les ouvriers et bien d’autres professions ne pouvant pas recourir au télétravail ou pouvant difficilement appliquer des mesures de distanciation. Si l’idée de laisser le virus circuler librement vient aussi d’une volonté d’alléger la pression humaine — les mesures restrictives ayant un impact économique et mental important –, ce choix pourrait avoir pour conséquence non pas de libérer de ce poids, mais de centraliser les dégâts humains faits par le virus de manière plus insidieuse sur des populations données. Quelques inconnues sur l’immunité Miser sur l’immunité collective n’est par ailleurs pas encore scientifiquement valide pour le cas du coronavirus, puisque reste à savoir comment fonctionne… l’immunité. Le doute sur ce sujet provient du référencement de quelques cas de réinfections. Ces derniers restent extrêmement rares et ne sont pas encore entièrement compris — ils peuvent provenir d’un profil de santé spécifique ne générant pas suffisamment d’anticorps, par exemple. Mais ils rappellent que les scientifiques au coronavirus SARS-CoV-2, ni combien de temps elle peut durer ni à quelle degré, puisque le recul vient à manquer. Ces quelques inconnues sur l’immunité vient s’ajouter à toute une palette d’éléments montrant que tout relâcher en espérant que l’immunité collective face d’elle-même le travail ne correspond pas à une réalité factuelle. Pour tout comprendre à l'épidémie du Crédit photo de la une : Claire Braikeh / Numerama Partager sur les réseaux sociaux La suite en vidéo Vous aimerez peut-être 11 janvier 2021 11 janvier 2021 07 janvier 2021 05 janvier 2021 Sciences : les dernières actualités il y a 8 minutes il y a 4 heures il y a 5 heures il y a 7 heures il y a 22 heures il y a 23 heures Commentaires Coronavirus : non, l’immunité collective n’est pas encore la solution 6 Commentaires Inline Feedbacks View all comments Christian_Chambe 13 octobre 2020 14 h 29 min Pour moi l’état et le comité scientifique et entièrement responsable de la situation, ont nous à bombarder, que les jeune, ne risquais rien, ont à instaurez des geste barrières, ont à laisser tous l’été les jeunes faire la fêtes, à la rentrée ont nous à dis, que tous allez pour le mieux, que ont allais allégé les dispositif, dans certaine écoles, maintenant les jeunes sont maintenant dangereux il peuvent contaminé leur ainée, donc ont peut encore être plus inquiet, car dans les lycées, allez empêché les regroupements, c’est impossible, d’autant plus quand il sont tous en train de fumé leur clope, ils enlèves leurs masque normal, sauf qu’il sont tous en groupe, les cas de covid se multiplie dans les lycée, sa deviens inquiétant, mais ont fait comme si de rien n’était, alors l’irresponsabilité, elle n’est surement pas seulement du coté des jeunes, mes plutôt d’un gouvernement qui navigue à la l’aveugle, depuis le début de cette pandémie, et qui et maintenant complètement dépassé par les événement. 0 boucheriesanzot 13 octobre 2020 20 h 40 min Réponse à Quelle est ta définition des jeunes ? Si tu parles des jeunes enfants, il contractent beaucoup moins la maladie. Les ados, cela semble encore être le cas. Pour les jeunes de 18-25 ans, qui n’ont manifestement pas respectés les consignes, il n’a jamais été dit qu’ils ne risquaient rien. Le gouvernement réagit à une menace qu’on ne connaît pas bien, et il faut plutôt mieux que dans beaucoup d’autres pays, ce qui n’est pas gagné avec le tempérament des français. C’est trop facile de râler, sans rien proposer ! 0 SuperJohnson 13 octobre 2020 14 h 33 min Je trouve l’article un peu de mauvaise foi quand même sur un point. Aucun défenseur de la stratégie de l’immunité de troupeau ne prône une libre circulation du virus… L’idée est d’essayer d’établir un équilibre entre les capacités des services de santé et la vitesse de propagation du virus, qu’il faudrait maîtriser et contenir dans une certaine mesure… Après effectivement c’est très compliqué : Encore faut-il avoir un système de santé qui tient la route pour absorber un flux conséquent, suivez mon regard C’est extrêmement casse-gueule, une petite erreur de prévision et hop on est débordés, c’est prendre un risque considérable Ca demande des tests tout le temps pour suivre le taux de contaminations, donc une organisation sans faille, en plus d’une population très responsable et “sage” Ca implique quoiqu’il arrive plus de morts sur le moment puisque plus de cas. Après, seul le temps dira si le nombre de morts sur 3 ans par exemple est meilleur ou pire (voir la Suède) C’est effectivement très dur éthiquement à assumer puisque comme le dit bien l’article, les pauvres et les minorités sont plus touchés. Avec un système de santé universel, un vaccin sera plus équitable… Et oui, on ne comprend pas encore bien si les anticorps sont efficaces au long termes, donc c’est un pari plus que risqué En résumé, je comprends que l’OMS recommande de ne pas le faire. 0 grrrz 13 octobre 2020 14 h 56 min On sait maintenant qu’on peut attraper le virus plusieurs fois à des mois d’écarts (avec souvent une forme moins grave la 2e fois); et on sait aussi que les anticorps disparaissent après environ quatre mois. ça ne veut pas dire qu’il n’y a aucune immunité (notamment immunité cellulaire / lymphocytes T); mais tomber malade une fois ne vous empêche pas de le rattraper. Donc stratégie de toute façon vouée à l’échec à long terme. Les réinfections ne sont pas extrêmement rares; il y a pleins de gens qui en rapportent (testés les deux fois je précise); et il y en aurait encore plus si on avait testé massivement en mars. A noter que ça ne présage pas du fonctionnement d’un vaccin; les vaccins fonctionnent différemment de l’immunité naturelle. Et sinon la commune de Manaus au Brésil a atteint l’immunité collective avec environ 66% d’infections; au prix d’une mortalité de 0,1% de la population (dans une population particulièrement jeune par ailleurs; ça pourrait être encore bien pire ailleurs). 0 grrrz 13 octobre 2020 15 h 01 min Réponse à et précisons aussi que le pourcentage de la population qui doit être infectée pour atteindre l’immunité collective dépend entièrement du taux de reproduction; donc faire baisser ce taux de reproduction au maximum avec les gestes barrières permettrait d’abaisser au maximum ce pourcentage et de parvenir globalement à l’extinction. 0 tinabruno 14 octobre 2020 10 h 46 min “on ne peut pas générer de l’immunité collective, à moins d’un vaccin. Et vouloir la générer par la libre circulation du virus est humainement dangereux — éthiquement impensable” merci 0 En cours ( 6 min) : Coronavirus : non, l’immunité collective n’est pas encore la solution Nous suivre sur les réseaux Souvent les gens prennent leurs propres lacunes pour celles de la société qui les entoure, et cherchent à réformer ladite société parce qu'ils sont incapables de se réformer eux-mêmes. Isaac Asimov Insert Vous allez envoyer un mail à Envoyer Déplacer commentaire Déplacer (autre article) Covid-19 : l'immunité collective est-elle la solution ? Services Mais aussi Comparatifs Suivez-nous : Moteur de recherche Santé Covid-19 : l'immunité collective est-elle la solution ? Actualité Classé sous : , Immunité collective , propagation des épidémies Publié le 22/10/2020 Publié le 22/10/2020 [EN VIDÉO] L'immunité collective est-elle la solution contre la Covid ? Un groupe de scientifiques publie une tribune dans The Lancet, soulignant la dangerosité de la stratégie d’immunité collective, qui consiste à laisser s’infecter naturellement une part de la population moins vulnérable. Un groupe de scientifiques publie une tribune dans The Lancet , soulignant la dangerosité de la stratégie d'immunité collective, qui consiste à laisser s'infecter naturellement une part de la population moins vulnérable. Une stratégie qui n'en finit pas de provoquer des polémiques dans le monde scientifique et la société. Mais qui l'a réellement testée ? Un groupe de 80 scientifiques a publié le 15 octobre dernier une tribune dans le journal affirmant que la stratégie de l' collective est « une dangereuse erreur non étayée par des preuves scientifiques ». La lettre ouverte, que ses auteurs appellent le John Snow Memorandum , est une réponse à la . Cette autre tribune, signée par trois professeurs d'université spécialisés en épidémiologie, promeut une approche consistant à laisser se développer la dans les populations à faible risque tout en protégeant les plus vulnérables. « Nous avons oublié les dommages collatéraux du confinement , soutient Martin Kulldorff, l'un des auteurs de cette déclaration, notamment sur l'éducation et la santé mentale ». L'autre argument mis en avant est la différence de de la Covid selon les publics. « Il y a un écart jusqu'à 1.000 fois plus important entre et des plus jeunes ». Étant donné qu’on ignore la durée de protection après une infection au coronavirus, miser sur une telle immunité pour enrayer définitivement l’épidémie est risqué. © Ezume Images, Adobe Stock Quelle stratégie adopter entre confinement et immunité collective ? Mais, pour la majorité des scientifiques -- dont les signataires de la tribune de The Lancet -- , toute stratégie de gestion de la reposant sur est imparfaite. Ils expliquent que la transmission incontrôlée chez les jeunes risque de provoquer des maladies et des décès importants dans l'ensemble de la population ; la réalité montre dans de nombreux pays qu'il n'est pas possible de limiter les épidémies à certains segments de la société et qu'il est impossible ethniquement d'isoler de larges pans de la population. “ Il n'est pas possible de limiter les épidémies à certains segments de la société D'autant plus que dans certains pays, les personnes ayant des sous-jacentes ( , ...) représentent jusqu'à 30 % de la population et que, dans de nombreux cas, les personnes âgées vivent sous le même que leurs enfants. Ils affirment également qu'il n'existe aucune preuve d'une immunité protectrice durable contre le après une infection naturelle. En outre, ils avertissent que cette immunité décroissante ne mettrait pas fin à la pandémie, mais entraînerait au contraire « des de transmission répétées sur plusieurs années ». La seule réponse possible, selon eux, est de contrôler la propagation du par des politiques de restriction ciblées jusqu'à ce qu' soit disponible. L’exemple suédois Ce , qui a affirmé le 12 octobre dernier que laisser circuler librement le virus pourrait faire énormément de dégâts. En réalité, il n'existe aucun pays ayant tenté l'expérience de l'immunité collective. Même la Suède, souvent citée en exemple, a instauré des mesures pour limiter la circulation du virus. Voir aussi Bien que restaurants et écoles soient restés ouverts et que le masque ne soit pas requis dans l'espace public, le stratège en chef de la politique de santé dans le pays, Anders Tegnell, affirme que la Suède n'a pas suivi un objectif d'immunité collective. « Nous avons eu un confinement virtuel , affirme Anders Tegnell au . Les Suédois ont énormément changé leurs habitudes. Nous avons cessé de voyager, y compris dans les pays voisins ; les vols ont été interrompus et les trains ne fonctionnent qu'à un faible pourcentage de leur service normal ». Le résultat n'est ni pire ni meilleur qu'ailleurs. Le système de santé n'a pas été submergé et le pays totalise 585 morts de Covid-19 pour 1 million d'habitants, soit à peu près autant qu'en France. L'immunité collective encore loin de portée On voit aussi que des pays ayant adopté des approches similaires au départ (par exemple, la Chine et la France ayant opté pour un confinement strict durant plusieurs mois) connaissent des sorts différents. Alors que la France et l'Europe sont confrontées à une , la Chine est quasiment revenue à la normale. À Wuhan, de l' en janvier, on ne même plus de masque et les images de touristes s'agglutinant dans les lieux très visités font le tour des . Bref, difficile d'y voir clair. Deux choses restent certaines : le confinement a au moins servi à éviter l'explosion du système hospitalier, au bord de l' au mois de mars. Deuxièmement, après neuf mois d'épidémie, aucun pays n'a encore réussi à atteindre le fameux estimé autour de 50 à 60%. En France, les régions les plus touchées comme l'Ile-de-France ou le Grand-Est atteignent au maximum 10 % de . Voir aussi Intéressé par ce que vous venez de lire ? Abonnez-vous à la lettre d'information La quotidienne : nos dernières actualités du jour. Heureux de vous compter parmi nos lecteurs ! Immunité collective : ceux qui y croient (encore) Tous les thèmes La radio Se connecter Une radio de Retour Connexion Connectez-vous pour retrouver vos favoris sur tous vos écrans et profiter d'une expérience personnalisée Adresse e-mail Mot de passe Mot de passe oublié ? Rester connecté Se connecter Vous n'avez pas encore de compte ? S'inscrire Immunité collective : ceux qui y croient (encore) par publié le 20 mars 2020 à 20h46 Partager Que faire face au coronavirus ? Confiner la population pour freiner la propagation de la pandémie ? Ou laisser les habitants s’exposer au virus en pariant sur le phénomène d’immunité collective ? En Europe, les Pays-Bas et la Suède font pour l’heure ce choix, jugé dangereux par l’OMS. Le roi Willem-Alexander des Pays-Bas a prononcé un discours télédiffusé sur la crise des coronavirus alors que son pays ne prône pas le confinement © AFP / ANP / Remko DE WAAL Immunité collective : qu’est-ce que c’est ? L'"immunité collective", "de groupe", "grégaire" ou "de troupeau" est un scénario qui prévoit que l a population, face à un agent pathogène viral ou bactérien, développe elle-même des résistances immunitaires . Lorsque quelqu'un tombe malade, son corps produit des anticorps pour éliminer les organismes intrus. Une fois guéri, le corps "se souvient" du virus et si ce dernier réapparaît, les anticorps seront déjà prêts pour le combattre plus efficacement. Ainsi "auto-vaccinées", les personnes atteintes ne contractent plus la maladie et ne la propagent plus . Elles protègent par conséquent les personnes non-vaccinées, en bloquant la chaîne de transmission du virus. Le nombre de personnes qui doivent être immunisées pour que le virus cesse de se propager dépend des maladies : 85% de la population pour la variole et pour la diphtérie, 94% pour la coqueluche ou la rougeole. Avantage de cette méthode : elle évite en théorie un second pic épidémique l'an prochain. Inconvénient : elle présente le risque de faire face à un très grand nombre de décès , d’autant que les scientifiques connaissent mal les spécificités du coronavirus. Enfin, l’immunité collective suppose qu'une fois le virus contracté, on ne retombe pas malade. Un scénario infirmé ces dernières semaines : certaines personnes déjà atteintes ont de nouveau développé la maladie. Cette stratégie d’immunité collective est fortement critiquée par l'Organisation mondiale de la santé qui la qualifie " d'expérimentale " et de " dangereuse ". Ceux qui y croient Pas de confinement en Suède , pourtant touchée par le coronavirus comme les autres pays européens. Seuls sont interdits les rassemblements de plus de 500 personnes et les visites dans les maisons de retraite. Depuis mercredi 18 mars, les lycées et universités sont fermés, mais les jardins d’enfants, écoles et collèges sont toujours ouverts . Les plus de 70 ans sont invités à rester chez eux, et les salariés sont encouragés au télétravail, mais il n’existe aucune mesure coercitive . Les voyages sont déconseillés mais pas interdits. Les bars et les restaurants restent ouverts. Les autorités sanitaires qui, en Suède, sont décisionnaires en matière de santé publique, expliquent qu’il faut " tenir sur la durée ", et étaler les prises en charge par les hôpitaux. Un système de santé qui, contrairement aux idées reçues, est loin d’être exemplaire : les hôpitaux suédois étaient déjà en crise avant l’arrivée du coronavirus, et le taux d’équipement en lits d’hôpitaux est le plus faible d’Europe, avec 2,2 lits pour 1 000 habitants (contre 6 en France) selon les chiffres 2017 de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Aux Pays-Bas , le gouvernement a ordonné la fermeture des écoles, bars et restaurants afin de contrôler la progression du coronavirus. Il demande par ailleurs aux 17 millions d'habitants du pays de garder au maximum leurs distances lorsqu'ils se déplacent. Toutefois le premier ministre Mark Rutte exclut un confinement total de la population, qui risquerait selon lui de faire "immédiatement" renaître le virus dès la levée de la mesure. Dans son discours à la nation lundi 16 mars, il a annoncé vouloir parvenir à une "immunité de groupe" dans l'attente d'un vaccin, laissant les personnes les moins vulnérables attraper le virus tout en protégeant les personnes âgées et les malades, ce qui pourrait prendre "des mois, voire plus" . À la différence de la Suède, les Pays-Bas comptent une très forte densité de population, mais ils disposent comme le pays scandinave de moins de lits en soins intensifs que d’autres. Le système de soins néerlandais a en effet été fortement rationalisé ces dernières années et ne dispose pas toujours des infrastructures nécessaires. Ceux qui n’y croient plus Plus de 250 000 morts et un système de santé complètement submergé : face à ce scénario cauchemardesque établi par l’Imperial College de Londres, le gouvernement britannique a changé de stratégie et considérablement renforcé ses mesures face au nouveau coronavirus. Lundi 16 mars, le Premier ministre Boris Johnson a demandé à la population d'éviter tout contact social et tout déplacement " non essentiel " et recommandé aux personnes âgées et aux femmes enceintes de s'isoler pendant trois mois. Ces mesures sont moins radicales que celles prises dans les pays voisins, ne prévoyant ni la fermeture des écoles, restaurants ou salles de spectacle, ni l'interdiction formelle des rassemblements. Elles marquent cependant une volte-face par rapport à la stratégie controversée adoptée jusqu'alors, qui consistait à favoriser l'émergence d'une immunité collective. Ceux qui en ont peur La Belgique est entrée en confinement mercredi 18 mars. Elle voit d’un mauvais œil ses voisins néerlandais prôner l’immunité collective. Ses experts estiment que cette approche met en péril les efforts déployés dans l’Union européenne en général. L’immunité collective est "tout à fait inacceptable", juge ainsi le docteur Yves Coppieters, épidémiologiste à l’Université libre de Bruxelles, interrogé par La Libre Belgique . Et l’inquiétude est d’autant plus forte qu’une proportion élevée de contaminations est observée dans les régions allemandes et belges proches de la frontière néerlandaise. La Commission européenne est sur la même ligne que l’OMS, qui juge l’immunité collective " dangereuse ". Elle a mis en place un Comité d’experts chargé d’élaborer des recommandations. Mais la santé n’est pas une compétence communautaire, elle relève exclusivement des États membres . Chacun fait donc comme il l’entend, et les instances dirigeantes de l’UE ont en la matière des moyens limités. Thèmes associés Articles liés Sciences Monde Sciences Ce contenu n'est pas ouvert aux commentaires. Publicité La newsletter d’Inter Recevez du lundi au vendredi à 12h une sélection toute fraîche à lire ou à écouter. Je m'abonne Email non valide En cliquant sur « je m’abonne », j’accepte que les données recueillies par Radio France soient destinées à l’envoi par courrier électronique de contenus et d'informations relatifs aux programmes. Les plus lus 1 2 3 4 5 Publicité Les plus écoutées 1 2 3 4 5 France Inter Télécharger l'application Gratuit - Google Play Gratuit - App Store Newsletter Découvrez le meilleur de France Inter Écouter Abonnez-vous Thématiques France Inter Index À venir dans ... secondes ... par ... ... ANNULER ÉCOUTER Immunité collective : laisser le Covid-19 circuler librement «n'est pas une option», selon l'OMS Menu Notre application Les sites éditoriaux Les sites du Groupe Figaro Nos journaux et magazines Fermer le panneau Ouvrir le panneau Mon compte Immunité collective : laisser le Covid-19 circuler librement «n'est pas une option», selon l'OMS Par Le Figaro avec AFP Publié le 12/10/2020 à 17:46 , Mis à jour le 13/10/2020 à 06:48 Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l'Organisation mondiale de la santé. Christopher Black/WHO / REUTERS L'OMS a jugé lundi 12 octobre inenvisageable de laisser le Covid-19 circuler librement dans la société pour que la population accède, comme certains l'ont suggéré, à l'immunité collective. À lire aussi : « Jamais dans l'histoire de la santé publique, l'immunité collective n'a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C'est scientifiquement et éthiquement problématique », a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse. « Laisser libre cours à un virus dangereux, dont nous ne comprenons pas tout, est tout simplement contraire à l'éthique. Ce n'est pas une option », a-t-il insisté. Un million de morts La pandémie du coronavirus a fait plus d'un million de morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre. « La grande majorité des personnes dans la plupart des pays sont susceptibles de contracter ce virus. Les enquêtes de séroprévalence suggèrent que dans la plupart des pays, moins de 10% de la population a été infectée », a détaillé Tedros Adhanom Ghebreyesus. À lire aussi : Il a également expliqué que le monde n'en savait pas assez sur l'immunité dont jouissent les personnes ayant contracté le Covid-19, en soulignant que certains individus ont nouvellement été infectés. « La plupart des personnes infectées par le virus développent une réponse immunitaire au cours des premières semaines, mais nous ne savons pas si cette réponse est forte ou durable, ni si elle diffère d'une personne à l'autre », a-t-il expliqué. Il a souligné que le concept d'immunité collective est utilisé dans les campagnes de vaccination et il a rappelé que pour la variole il faut que 95% de la population soit vaccinée pour que les 5% restant soient protégés. Pour la polio ce taux est de 80%. » À VOIR AUSSI - Covid-19: vers un nouvel ordre sanitaire? La rédaction vous conseille Sujets 132 commentaires Lire les 132 commentaires Plus de services L'actualité à ne pas manquer Programme TV Sport Madame Santé Éducation et orientation Culture Offres d'emploi Annonces immobilières Économie argent et finances Voyage Les magazines Figaro Services Immunité collective : laisser le Covid-19 circuler librement «n'est pas une option», selon l'OMS Partager 345 Partager via : 132 commentaires 132 Covid-19: pourquoi l'immunité collective ne fonctionne pas - Sciences et Avenir Partager - Fill 1 Copy Created with Sketch. Santé Covid-19 : pourquoi la stratégie d'immunité collective n'a pas fonctionné Par le Abonnés Un temps envisagée par certains pays, la stratégie d'immunité collective a vite été abandonnée car trop dangereuse. Et les pays qui l'ont adoptée en partie, comme la Suède, ne montrent pas de bons résultats dans la lutte contre le Covid-19. L'immunité collective implique qu'environ 65% de la population doit avoir contracté le coronavirus. THOMAS COEX / AFP Etre protégé d'une maladie, qu'on ait des anticorps ou non. En l'absence de traitement efficace et de vaccin spécifique, l'immunité collective représente un espoir de continuer à vivre normalement, sans mesures barrière ou distanciation sociale. Mais pour atteindre ce niveau de protection au sein d'une population contre une maladie, il faut que l'agent infectieux par lequel elle se déclenche ait assez circulé au sein des individus. Ce n'est qu'avec un certain nombre de personnes infectées et protégées grâce à des anticorps que la chaîne de transmission du virus peut-être cassée. Les scientifiques estiment qu'environ 65% de la population doit avoir été infectée par le SARS-CoV-2 pour atteindre ce niveau de protection. Une fois acquise, l'immunité collective permet de protéger les plus fragiles, donc les nouveaux-nés, les personnes âgées ou les personnes avec un système immunitaire déficient. Principal inconvénient de l'immunité collective : passer par une phase où les contaminations sont très nombreuses Au début de l'épidémie de SARS-CoV-2, la stratégie d'immunité collective a d'abord adoptée par certains pays, comme la Grande-Bretagne, les Pays-Bas ou encore la Suède. En théorie, cela implique de laisser le virus se propager, qu'un certain pourcentage de la population va tomber malade pour ensuite développer des anticorps. En parallèle, la vie sociale et économique du pays poursuit son cours. Mais l'adoption d'une stratégie d'immunité collective dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 a rapidement été critiquée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). " On peut parler théorie, mais pour l'instant nous sommes dans une situation où il faut agir. Nous n'en savons pas assez sur ce virus, il n'a pas atteint la population depuis assez longtemps pour savoir quels sont ses effets sur le plan immunologique ", avait par exemple déclaré la porte-parole à la BBC. Principal inconvénient de l'immunité collective, elle implique, avant d'être atteinte, de passer par une phase où les contaminations sont très nombreuses. Une explosion de cas - et donc de cas graves - auxquels les systèmes de santé peuvent difficilement répondre. Des inquiétudes évoquées par Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé (DGS) lors de sa conférence de presse quotidienne du 23 avril 2020. "On ne peut pas se permettre d'avoir à chaque vague d'épidémie des milliers de morts, des milliers de personnes en réanimation", expliquait-il alors. " Notre but est de protéger des vies " En témoignent aussi les déclarations de Boris Johnson, le Premier Ministre britannique, qui expliquait le 12 mars aux britanniques qu'ils devaient s'attendre "à ce que bien plus de leurs proches meurent." Pas de mesures barrière, pas de distanciation sociale recommandée sinon l'autoconfinement pendant 7 jours pour les personnes présentant des symptômes. Et Patrick Vallance, le conseiller scientifique en chef de Boris Johnson, de marteler le lendemain, le 13 mars : "Il faut que la population acquière une certaine immunité." Aux Pays-Bas, la ligne est la même. Un confinement empêcherait, au contraire, l’immunisation et favoriserait le retour, plus tard dans l’année, du virus ", expliquait Mark Rutte le Premier Ministre néerlandais. Finalement, la stratégie d'immunité collective a vite été abandonnée par la Grande-Bretagne et les Pays-Bas. Dès le 15 mars, Matt Hancock, le ministre de la Santé britannique, affirme que "l’immunité collective n’est pas notre politique ni notre but. Notre but est de protéger les vies". D'après le Sunday Times, le basculement se serait opéré après la publication d'une étude de l'Imperial College de Londres, dont les modélisations prévoyaient 250.000 morts au Royaume-Uni avec la stratégie d'immunité collective. Au vu du nombre de cas graves pouvant potentiellement exploser, les Pays-Bas ont finalement, eux aussi, interdit les rassemblements publics, malgré l'impact de cette mesure sur l'économie du pays. "Cela frappera durement certains… mais nous n'avons pas le choix" , avait alors expliqué le ministre de la Justice, Ferd Grapperhaus. La Suède attend un bilan sur le long terme La Suède reste l'un des seuls pays à espérer atteindre l'immunité collective à terme. Le pays a misé sur le civisme des citoyens, demandant aux personnes fragiles de rester chez elles. Les classes d'enfants de plus de 16 ans ont été fermées et les rassemblements de plus de 50 personnes ont été interdits. Mais les magasins et les restaurant sont restés ouverts. Aujourd'hui, la Suède enregistre plus de 4.500 décès, dont la moitié en maison de retraite. Un bilan bien plus lourd que ceux de ses voisins, comme la Norvège, la Finlande ou le Danemark, qui, eux, ont adopté des mesures de confinement et de distanciation sociale. "Si nous devions rencontrer la même maladie avec tout ce que nous savons sur elle aujourd’hui, je pense que nous finirions par mettre en place quelque chose à la croisée entre ce qu’a fait la Suède et ce qu’a fait le reste du monde… Il y avait le potentiel pour faire mieux dans notre approche" expliquait l'épidémiologiste suédois Anders Tegnell lors d'une conférence de presse. Il estime que la part de population immunisée contre le virus à Stockholm s'élève à environ 25% des individus. Un chiffre très éloigné des 65% nécessaires à l'immunité collective. "Un confinement participatif" Le bilan de la Suède reste néanmoins meilleur que celui d'autres pays comme la France ou la Grande-Bretagne. Alors, quel bilan faut-il tirer de la stratégie suédoise d'immunité collective ? " En réalité, aucun pays n'a adopté la stratégie d'immunité collective, même pas la Suède. Elle est trop dangereuse : le nombre de lits en réanimation ne semble pas suffisant et la mortalité aurait été beaucoup plus élevée. Si vraiment la Suède avait visé l'immunité collective, elle aurait fait la promotion de 'corona parties' par exemple et aurait incité les habitants à se mélanger. La Suède a instauré un confinement participatif. Il a finalement eu le même retentissement sur leur économie que notre confinement imposé sur notre propre économie. La ligne de la Suède a été de dire qu'ils préfèrent une économie qui tourne à 25% qu'à 0%. Elle espère tout de même atteindre une immunité collective à terme ", explique à Sciences et Avenir le professeur Antoine Flahault, expert en santé publique, directeur de l'Institut de santé globale de l'université de Genève, et ancien directeur de l'Ecole des hautes études de santé publique (EHESP). Pour le spécialiste, le taux de mortalité de la Suède plus élevé que ceux de ses voisins ne s'explique pas uniquement par ses politiques plus souples pour lutter contre le Covid-19 mais aussi par sa géographie. " On sait que l'épidémiologie de la Covid-19 a été portée par les métropoles. Or Stockholm, la capitale de la Suède est trois fois plus dense en terme d'habitants qu'Oslo, la capitale de la Norvège et 4 fois plus dense qu'Helskinki, la capitale de la Finlande. Stockholm, c'est LA métropole du Nord et la densité de population a joué un rôle dans la transmission du virus ." Désormais, la Suède attend de récolter les fruits de sa politique sur le long terme. "Je pense que nous devrions attendre un an pour comparer les décès dans les différents pays, car les cas qui sont morts en Suède seront semblables à ceux que vous allez avoir lorsque vous lèverez le confinement. Vous aurez alors plus de décès, et au final je pense qu’ils seront à peu près les mêmes dans chaque pays. Vous remettez à plus tard ce qui va se passer. Dans un pays occidental démocratique, on ne peut pas faire enfermer les gens pendant dix-huit mois", avance Johan Giesecke, médecin suédois et professeur émérite à l'Institut Karolinska de Stockholm dans l'émission Pas d'immunité collective en France non plus En France, la part de la population française exposée au SARS-CoV-2 (et donc potentiellement immunisée contre le Covid-19) reste très faible. En témoignent les modélisations réalisées par des épidémiologistes français et publiés le mois dernier dans la revue spécialisée . Grâce aux données recueillies dans les structures hospitalières nationales, les scientifiques ont pu établir qu'au 11 mai, il y a environ un mois, seuls 3 millions de Français aurait pu être infectés par le SARS-CoV-2 (leurs estimations se situent entre 1,8 et 4,7 millions.) Cela ne représente qu'entre 3 et 7% de la population potentiellement immunisée contre le Covid-19. Même dans les régions durement touchées par le coronavirus, comme le Grand Est, le taux de personnes qui pourraient avoir été exposées au SARS-CoV-2 n'atteint que 10%. Un résultat bien trop éloigné des 65% d'individus présentant des anticorps nécessaires pour établir une immunité collective. Si bien que l'équipe va même jusqu'à prédire un rebond de l'épidémie au sein de la population, qui ne possède pas les défenses immunitaires pour contrer le virus : " Nos résultats suggèrent […] que, sans vaccin, l'immunité collective ne suffira pas à éviter une deuxième vague à la fin du confinement." Cette stratégie a-t-elle déjà fonctionné auparavant ? Plusieurs épidémies ont déjà été endiguées grâce à l'immunité collective après la mise au point d'un vaccin, comme la variole. En inoculant le virus à une partie assez importante de la population (ce qui est le principe de la vaccination), tous les individus sont ensuite protégés. Chaque maladie possède un seuil d'inoculation qui lui est propre, appelé le " seuil d'immunité grégaire ." Pour la variole, il s'établit à 85% de la population, comme pour la diphtérie. Pour la rougeole ou la coqueluche, le seuil est beaucoup plus haut, à 94% de la population. C'est ce qui explique que la rougeole réapparaît depuis plusieurs mois car beaucoup de parents refusent de faire vacciner leurs enfants. Un chiffre qui suffit à mettre en péril l'immunité collective. Le Covid-19 pourrait, dans les années à venir, s'ajouter à cette liste de maladies infantiles. " A la fin des années 80, les pédiatres américains préconisaient des 'chickenpox parties' pour les enfants, des fêtes pour faire attraper la varicelle à son enfant. Ils considéraient cela comme une véritable alternative à la vaccination. Peut-être que dans 20 ans, la Covid-19 sera devenue une maladie infantile, comme la varicelle. Une maladie qui ne concerne plus que les enfants et pas spécialement dangereuse pour eux. On hésitera alors peut-être entre le vaccin contre le SARS-CoV-2 et une 'corona party' pour immuniser son enfant ", explique le Pr. Que ce soit grâce au vaccin ou grâce à la propagation naturelle du virus, l'immunité collective au SARS-CoV-2 aura très probablement été atteinte d'ici là. Sur le même sujet 2 réactions Newsletter Sciences et Avenir Votre adresse nous sert à envoyer les newsletters qui vous intéressent. 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Du coup, dès lors que suffisamment d’entre nous l’auront contracté, et seront donc immunisés, le virus serait coincé, incapable de se propager plus avant dans la population. Combien de morts pour cette stratégie ? Deux scientifiques viennent de le calculer, dans un article publié par . Pour la France, entre 100 000 et 450 000 morts. Pour les Etats-Unis entre 500 000 et 2 100 000 morts. Arnaud Fontanet et Simon Cauchemez (de l’Institut Pasteur à Paris) sont spécialistes de l’épidémiologie. Ils ont donc repris ce concept classique de « l’immunité collective » et appliqué les informations disponibles sur le coronavirus Sars-Cov-2. Nous connaissons le nombre de décès que le virus a provoqué dans des pays comme l’Italie, la France, l’Espagne… et le pourcentage de la population qui a contracté le virus. Des incertitudes sont associées à ces informations. Si le nombre de décès est assez bien connu, la part de la population qui a porté le virus en est déduite car seule une petite minorité a été testée. confiance raisonnable En outre, permet d’avoir une confiance raisonnable envers ces estimations. Les incertitudes obligent toutefois à calculer une « fourchette » de décès qu’occasionnerait une telle stratégie si elle était délibérément mise en oeuvre et non un chiffre unique. Cette stratégie suppose que l’on atteigne au moins 50% de la population qui, pour avoir porté le virus, en est désormais immunisée. Les deux scientifiques ont donc fait un calcul « optimiste », en s’arrêtant à ce nombre. Les fourchettes issues de ce calcul – pour la France, entre 100 000 et 450 000 morts. Pour les Etats-Unis entre 500 000 et 2 100 000 morts – tiennent compte du « profil » actuel des décès, concentrés chez les plus de 65 ans affectés de co-morbidités (diabètes, obésité, maladies chroniques respiratoires, maladies cardiaques). Pour des populations plus jeunes en moyenne, comme en Afrique, les chiffres seraient moins dramatiques. Quel gouvernement, dans un pays démocratique au moins, pourrait survivre à un tel choix délibéré et assumé devant les citoyens ? Pour les deux scientifiques, poursuivre les efforts visant à limiter la propagation du virus, les améliorations de la prise en charge des malades et la mise au point de vaccins – qui permettront d’accéder à l’immunité collective… mais sans les morts associés – constituent les seules actions acceptables. Sylvestre Huet Catégories Navigation de l’article Articles récents Commentaires récents Recherche pour : Recherche Archives Méta Catégories Immunité collective : pourquoi l’OMS refuse de laisser circuler le virus pour l’atteindre : Femme Actuelle Le MAG Path 2 Naviguez dans l'univers Naviguer dans l'univers Astro Consult' Mes favoris Se connecter S'abonner au magazine Immunité collective : pourquoi l’OMS refuse de laisser circuler le virus pour l’atteindre le 13 octobre 2020 à 14h49 Rechercher Imprimer la page Copier le lien Lien copié ! Ajouter à mes favoris Retirer de mes favoris Partager sur Facebook Partager sur Pinterest Ajoutez cet article à vos favoris en cliquant sur ce bouton ! Depuis le début de l'épidémie, l'"immunité grégaire" ou "immunité collective" est présentée comme une solution pour lutter contre le coronavirus. Mais selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), laisser le virus circuler pour l’atteindre "n’est pas une option" . Restez informée Suivre ce sujet Ne plus suivre L'"immunité grégaire" ou " " correspond au niveau de la protection immunitaire d'une population vis-à-vis du virus. Il s’agit du "moment où le virus arrête de lui-même sa circulation parce que suffisamment d’entre nous l’avons eu" , avait détaillé Emmanuel Macron en avril dernier. Un phénomène qui s’explique par le développement d’ permettant aux individus ayant été touchés par le virus d’ . Pour endiguer , de nombreux pays misent ainsi . Mais pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cette stratégie est inenvisageable. "Laisser libre cours à un virus dangereux dont nous ne comprenons pas tout, est tout simplement contraire à l’éthique. Ce n’est pas une option" , a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Genève. "L’immunité collective n’a jamais été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie" "Il y a eu des discussions sur le concept d’atteindre une soi-disant "l’immunité collective" en laissant le virus se propager. (...) L’immunité collective est obtenue en protégeant les personnes contre un virus, et non en les exposant à celui-ci" , a signalé le chef de l’OMS. "Jamais dans l’histoire de la santé publique, l’immunité collective n’a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C’est scientifiquement et éthiquement problématique" , a développé Tedros Adhanom Ghebreyesus. Selon l’OMS, l’immunité grégaire est utilisée pour . Une population peut être protégée contre un virus "si un seuil de vaccination est atteint" . L’organisation estime que laisser le virus circuler entraînerait "des infections, des souffrances et des décès inutiles" . Immunité collective : moins de 10% de la population a été infectée par la Covid-19 Selon l’agence onusienne, moins de 10 % de la population a été infectée par . "La plupart des personnes infectées par le virus développent une réponse immunitaire au cours des premières semaines, mais nous ne savons pas si cette réponse est forte ou durable, ni si elle diffère d’une personne à l’autre" , a mis en garde le directeur général de l’OMS. Tedros Adhanom Ghebreyesus a rappelé que , infectées par la Covid-19, ont . Immunité collective : peut-on l’atteindre en France ? Alors que le nombre de personnes contaminées augmente chaque jour dans l'Hexagone, une question se pose : l'immunité collective peut-elle encore être atteinte en France ? révèle qu’à la sortie du confinement, seulement 4,9% de la population avait été infectée par la Covid-19. Les régions où la proportion de personnes contaminées est la plus élevée ? L’Ile-de-France (8,8%) et le Grand Est (8,6%). Néanmoins, "la proportion de la population ayant été infectée par le SARS-CoV-2 lors de la première vague est très en-deçà de la proportion devant être atteinte afin que l’immunité de groupe permette de contrôler la circulation virale" , précisent ces travaux. A lire aussi : ⋙ ⋙ ⋙ Restez informée Suivre ce sujet Ne plus suivre Articles associés Testez le coaching gratuit Femme Actuelle ! Nos meilleurs conseils chaque semaine par mail pendant 2 mois. Encore plus de... Cet article fait partie du dossier spécial Covid-19 et confinement : le point santé Vos thèmes favoris tous les jours dans votre boîte mail ! Vous allez aimer Partager sur Facebook Partager sur Pinterest Ajouter à mes favoris Retirer de mes favoris Copier le lien Lien copié ! Partager sur WhatsApp Ajoutez cet article à vos favoris en cliquant sur ce bouton ! Vos thèmes favoris tous les jours dans votre boîte mail ! À lire aussi Découvrez aussi … Le magazine - Tous droits réservés - CPPAP : 0215 W 90266 - Un site du groupe Prisma Média (G+J Network) Covid-19 : pourquoi l'immunité collective ne résoudra pas le problème en France Ouvrir le menu Covid-19 : pourquoi l'immunité collective ne résoudra pas le problème en France 18h00 , le 14 octobre 2020 ABONNÉS La part de la population en France ayant contracté le virus ne dépasserait pas aujourd'hui plus de 7%, un niveau largement insuffisant pour atteindre une immunité collective qui permettrait de se protéger du Covid-19. Une personne se fait tester au Covid-19 à Paris. (Reuters) Partager sur : C'était l'espoir du printemps : celui d'éviter une deuxième vague grâce à l'acquisition d'une immunité collective en France. Mais cette hypothèse semble battue en brèche. Le seuil permettant d'atteindre cette immunité collective n'est toujours pas précisément connu. Certains spécialistes évoquent le chiffre de 60-70% de la population infectée, d'autres un seuil plus bas. Une étude parue le 22 septembre sur le site (non relue par des pairs) évoque pourtant un territoire qui aurait pu atteindre ce seuil fatidique. Il s'agit de Manaus en Amazonie brésilienne. Selon cette étude, deux tiers de la ville a été infectée dans ce territoire où 2.462 décès imputables au Covid-19 ont été enregistrés. Si c'était un pays, Manaus aurait le deuxième taux de mortalité le plus élevé au monde, avec 100,7 décès pour 100.000 habitants. Mais même sur ce territoire, les contaminations reprennent ces dernières semaines. "À Manaus, censée être la ville la plus contaminée au monde et donc à l'abri grâce à l’immunité collective, l'épidémie reprend. Malheureusement les hospitalisations suivront. L'immunité collective sans vaccin est un mirage", commente le médecin Gilbert Deray sur Twitter. À Manaus censée être la ville la plus contaminée au monde et donc à l’abri grâce à l’immunité collective l’épidémie reprend. Malheureusement les hospitalisations suivront. L’immunité collective sans vaccin est un mirage. — deray gilbert (@GilbertDeray) Pour rappel, "l'immunité collective correspond au pourcentage d'une population donnée qui est immunisée/protégée contre une infection à partir duquel un sujet infecté introduit dans cette population va transmettre le pathogène à moins d'une personne en moyenne, amenant de fait l'épidémie à l'extinction, car le pathogène rencontre trop de sujets protégés. Cette immunité de groupe, ou collective, peut être obtenue par l'infection naturelle ou par la vaccination", expliquent les scientifiques de l'Institut Pasteur. La France très loin de l'immunité collective La France est, elle, très loin du seuil des 60% de contaminations. Selon une étude de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et de la DREES, en collaboration avec Santé publique France et l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), seuls 4,5% de la population vivant en France métropolitaine avaient développé des anticorps contre le Covid-19 en mai 2020. Pire, même dans les territoires les plus touchés, le pourcentage de personnes ayant des anticorps est très bas. Il est de 9% à Paris, 9,5% dans les trois départements de la petite couronne, 10,8% dans le Haut-Rhin et 7,6% dans le Bas-Rhin. Pour Fabrice Carrat, professeur de santé publique à Sorbonne université et coordinateur d'une enquête sur le sujet, "la part de la population ayant été en contact avec le virus est [désormais] aujourd'hui autour de 7 ou 7,5%", explique-t-il dans . Malgré la deuxième vague observée ces dernières semaines dans les grandes métropoles française, on est donc encore très loin du seuil des 60% de contaminations dans tout le pays. Lire aussi - Ce rebond épidémique, commun à toute l'Europe, touche souvent des zones qui avaient déjà été très impactées en mars-avril, preuve que l'immunité collective est loin d'être acquise. C'est le cas de l'Ile-de-France, de la région de Madrid, du nord-est anglais. La Lombardie et le Grand Est sont elles pour le moment globalement épargnés. La ville de Stockholm, très touchée pendant la première vague, a vu aussi ces dernières semaines une résurgence de cas. Ce qui a surpris l'épidémiologiste en chef suédois Anders Tegnell. "Si le Covid-19 avait été prévisible et se comportait comme d'autres maladies, cette augmentation rapide devrait désormais plutôt avoir lieu à Göteborg [et non à Stockholm, NDLR], qui a été relativement épargné au printemps et en été", a-t-il noté . Il faut également noter que 32.000 personnes sont déjà décédées du Covid-19 alors que moins de la 10% de la population a été contaminée en France. Pour arriver à une hypothétique immunité collective, ce serait donc sans doute au prix de dizaines de milliers de morts supplémentaires. "Avec un seuil d'immunité collective de 50%, le bilan serait de 100.000 à 450.000 décès en France", estiment les chercheurs à l'Institut Pasteur, Simon Cauchemez et Arnaud Fontanet, dans . "Jamais, dans l'histoire de la santé publique, l'immunité collective n'a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C'est scientifiquement et éthiquement problématique", a estimé la semaine dernière le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. "L'immunité collective par infection naturelle n'est pas une stratégie, c'est le signe qu'un gouvernement n'a pas réussi à contrôler une épidémie et qu'il en paie le prix en vies perdues", abonde sur Twitter Florian Krammer, professeur de microbiologie à l'école de médecine Icahn de l'hôpital Mount Sinai à New York. On ne sait pas combien de temps dure l'immunité L'autre problème qui ne permet pas de miser sur le concept d'immunité collective, c'est qu'on ne sait pas combien de temps dure l'immunité. "La plupart des personnes infectées par le virus développent une réponse immunitaire au cours des premières semaines, mais nous ne savons pas si cette réponse est forte ou durable, ni si elle diffère d'une personne à l'autre", note Tedros Adhanom Ghebreyesus. Des cas sporadiques de réinfections ont été documentés par des publications scientifiques qui montrent que des personnes ont été infectées par des souches différentes du virus. Actuellement, moins d'une dizaine de cas ont été répertoriés dans le monde. Mais le nombre pourrait être bien plus important. En Israël, où un large enquête a été lancée, les autorités investiguent 81 cas possibles de réinfection. Cela reste toutefois minime par rapport à l'ensemble des contaminations, puisque 300.000 personnes ont été testées positives dans le pays. "C'est un fait, c'est indéniable, nous voyons de l'immunité", tempère l'immunologiste israélien Cyrille Cohen, interrogé par . "Si ce n'était pas le cas, et qu'il n'y avait pas généralement une immunité après l'infection, nous aurions vu beaucoup de personnes ayant eu une première fois le coronavirus, avant de l'attraper à nouveau." Lire aussi - La meilleure manière d'arriver à l'immunité collective est toutefois le vaccin. "Le vaccin peut artificiellement donner de la protection aux personnes qui n'ont jamais été contaminées et casser le rythme naturel de transmission. Il est important de comprendre que les vaccins donnent une protection différente de celle d'une infection naturelle. Donc même pour les maladies où l'infection naturelle n'est pas complétement protectrice, un vaccin peut l'être", note Gordon Dougan, professeur à l'université de Cambridge sur . Mais si plusieurs projets de vaccin sont à l'étude, il faudra attendre encore plusieurs mois pour espérer en voir un mis sur le marché. La suite est réservée aux abonnés Accédez à tous les contenus du JDD en illimité Recevez chaque soir dès 18h30 notre édition quotidienne, Le Journal de Demain Recevez chaque mercredi et chaque vendredi nos nouvelles lettres, Bon dimanche et Bon dimanche à Paris, pour préparer votre week-end Consultez le Journal du Dimanche dès le samedi soir à 23h45 Les plus lus Découvrez nos offres d'abonnement ! Suivez-nous sur 2021 © Le Journal du Dimanche. Le JDD est un journal hebdomadaire français d'actualité fondé en 1948. 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Pour notre chroniqueur, laisser les jeunes s’amuser entre eux alors que les personnes fragiles sont confinées n’est pas nécessairement délirant Des terrasses de restaurants fermées à Genève, le 22 mars 2020, lors du premier semi-confinement. — © Marital Trezzini/Keystone Charles Wyplosz Publié jeudi 29 octobre 2020 à 08:54 Modifié jeudi 29 octobre 2020 à 08:54 Lorsque le coronavirus est arrivé en Europe, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et la Suède ont commencé par miser sur l’immunité collective plutôt que d’imposer des confinements stricts. Ils ont rapidement changé d’avis. En fait, la question n’est pas simple. Un sordide calcul Un vaccin, s’il est efficace et très largement adopté, crée l’immunité collective. Sans vaccin, le même résultat peut être atteint si la grande majorité de la population est immune, parce qu’elle a été infectée. Accepter délibérément la contagion pour atteindre l’immunité collective revient à accepter la mort de nombreuses personnes. Ralentir la contagion par les mesures de distanciation permet de réduire le nombre de décès en évitant l’engorgement des hôpitaux, mais cela coûte très cher. Publicité Publicité Suivez toute l'actualité du Temps sur les réseaux sociaux Covid-19 : les Français encore loin d'avoir atteint l'immunité collective - L'Express Rechercher Rubriques À la une À découvrir À la une À découvrir Rubriques À la une À découvrir Économie Rubriques À la une À découvrir À la Une À découvrir Rubriques À la une À découvrir À la Une À découvrir Voir plus Rubriques Services À découvrir France Covid-19 : les Français encore loin d'avoir atteint l'immunité collective Selon une étude menée par Santé publique France avec l'Institut Pasteur, seuls 4,9% des Français ont été infectés par le coronavirus avant mi-mai. Seuls 4,9% des Français ont été infectés par le coronavirus avant la mi-mai. AFP Par LEXPRESS.fr publié le 22/09/2020 à 11:27 À la fin du confinement, mi-mai, seuls 4,9% des Français avaient été infectés par le , soit 3,3 millions de personnes. Et seulement 3,3% de la population avaient développé des anticorps neutralisants lors de cette première vague qui a frappé la France entre février et mai. C'est la conclusion d'une menée par Santé publique France avec l'Institut Pasteur, d'après les réponses et les tests médicaux d'environ 15 000 personnes. Ces premières estimations, qui seront complétées par une nouvelle étude prochainement, "montrent que le niveau d' est trop faible pour permettre de contrôler la circulation virale", analyse Santé publique France. En clair : un temps évoquée comme solution face à l'épidémie, est un horizon lointain. Selon des médecins, il faudrait en effet qu'au moins 40 à 60% de la population soit immunisée pour espérer endiguer la propagation du virus. LIRE AUSSI >> L'étude menée par Santé publique France avec l'Institut Pasteur relève des régionales dans le pays. En effet, 10% de la population adulte a été infectée par le Covid-19 en et 9% dans le Grand Est, tandis que 3,1 % l'ont été en Nouvelle-Aquitaine. "Elle montre que toutes les zones de France restent à haut risque en cas de résurgence hivernale du virus", réagit auprès Antoine Flahault, professeur de santé publique à Genève. "C'est important de le savoir, même si ce n'est pas une surprise. Madrid a par exemple été fortement impacté lors de deux vagues distinctes", complète-t-il. Une séroprévalence plus élevée chez les jeunes Comme le rappelle , alors que la densité de population a régulièrement été évoquée pour expliquer la forte circulation du coronavirus dans les zones les plus urbaines, la séroprévalence varie toutefois relativement peu en fonction du lieu de vie. Selon cette étude, en milieu rural, semi-urbain ou urbain, la séroprévalence n'évolue que dans une fourchette comprise entre 7,1% dans les communes rurales et 8,9% en zone urbaine. LIRE AUSSI >> L'étude livre aussi des enseignements sur l'âge des personnes contaminées. Selon ces travaux, les 30 à 50 ans sont plus souvent contaminés par le coronavirus : environ 15% des personnes situées dans cette tranche d'âge ont été infectées en , contre environ 5% après 70 ans. Sur le même sujet Autre point évoqué par cette étude : une séroprévalence plus élevée a été observée chez les participants plus jeunes et lorsqu'au moins un ou un adolescent vivait dans le même ménage. Une séroprévalence plus faible était en outre observée chez les fumeurs par rapport aux non-fumeurs. Selon l'étude, "bien que le tabagisme soit un facteur de risque sévère chez les patients infectés", il aurait aussi un rôle "protecteur" encore mal connu. Il pourrait éventuellement venir de certains composants de la fumée, comme la nicotine. Les plus lus 1 2 3 4 5 Opinions é conomie Par Robin Rivaton C hronique François Bazin E tat d'urgence vaccinal Nicolas Bouzou L ivres Pierre Assouline Sur le même thème Avantage abonné Offrez la lecture de cet article à un proche : « Covid-19 : les Français encore loin d'avoir atteint l'immunité collective » L’article sera disponible à la lecture pour votre bénéficiaire durant les 72h suivant l’envoi de ce formulaire, en cliquant sur le lien reçu par e-mail. Email J’offre cet article Ce service est réservé aux abonnés. Pour profiter de tous nos articles en illimité, Déjà abonné(e) ? Assurez-vous que la personne à laquelle vous offrez l’article concerné accepte de communiquer son adresse e-mail à L’Express. Les informations renseignées dans ce formulaire sont destinées au Groupe L’Express pour l’envoi de l’article sélectionné à votre proche, lequel sera informé de votre identité. 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La censure en elle-même est inacceptable et montre que la souveraineté des réseaux sociaux américains s’applique et s’étend à la France. Cette nouvelle censure, ajoutée aux précédentes, relance le débat sur la souveraineté nationale en termes d'outils digitaux ainsi que de contenus acceptables. Le lanceur d’alerte et youtuber Silvano Trotta a vu sa vidéo censurée en 20 minutes. Cette vidéo parlait avant tout de l’immunité collective. C'était même plutôt une bonne nouvelle pour les citoyens puisqu’elle posait et traitait de la question suivante : Immunité collective bientôt atteinte ? La vidéo présentait en outre, la comparaison des statistiques de décès entre l’état de New York et la Suède, ainsi que celles de la ville de New York et de la capitale suédoise Stockholm. Les chiffres sont sans équivoque en faveur de la Suède avec un taux de mortalité significativement différent alors que les mesures de confinement ont été toutes autres. Ce contenu aura surement été capturé par les robots de Google et Youtube comme "ne respectant pas la réglementation de YouTube". Il est vrai que faire un parallèle entre un pays qui a 4 fois moins de morts par million d'habutants, avec des différences sociales et de concentration urbaine, amène à poser des questions sur la gestion de la crise par les autorités . Mais ce sera sans nul doute, l'immunité collective, qui aura pesé dans la balance des "robots liseurs", car c'est un véritable désastre pour la politique de vaccins poursuivie officiellement aux Etats-Unis. Silvano Trotta nous dit : « 20 minutes pour une vidéo censurée, je n’ai jamais vu ça, c’est un record, le sujet doit être sensible » Contacté par la rédaction, YouTube n’était pas disponible pour répondre. Incohérence à plusieurs titres Cette censure est incohérente au titre de la souveraineté nationale sur la légalité des contenus audiovisuels, qui est donc de facto déléguée à un opérateur étranger malgré le fait qu’il publie sur le territoire français. Aussi inquiétant, car cela touche la santé des gens et les leçons sur la gestion de la crise , est le désaccord entre la vision d’Agipharm et des labos pharmaceutiques, qui demandent de dépasser les nationalismes sanitaires et déplorent l’isolement des Etats face à la crise, et le règlement d'utilisation des réseaux sociaux entrainant cette censure. « La réponse à la crise de la Covid-19 ne peut pas se résumer à une multiplication des nationalismes sanitaires. Elle doit au contraire être fondée sur la mise en commun des intelligences et des compétences ». Et il rajoutait L’agilité sanitaire passe également par un véritable renforcement de la coopération entre les acteurs publics et privés , à l’échelle européenne et mondiale. Si la crise a parfois montré le meilleur en termes de coopération, elle a aussi mis en lumière la tendance à l’isolement des Etats dans l’exécution de leurs politiques sanitaires . Si la coopération entre les pays membres de l’UE est une première étape, il s’agit désormais d’envisager une collaboration renforcée avec les grands pays d’innovation comme les États-Unis et la Chine. La limite des intérêts croisés d’actionnaires serait-elle atteinte ? La communalité d’actionnaires entre les labos pharmaceutiques et les médias spécialisés (The Lancet, NEJM) a récemment montré les limites en termes de conflit d’intérêts à agir. La limite des intérêts croisés de ces actionnaires des réseaux sociaux et des grands labos paraissent atteintes, puisque les annonceurs que sont les BigPharma et l’Agipharm favorisent la communication et le dépassement de l’isolement national (ce que par exemple la vidéo du YouTuber essaie de faire) alors que les réseaux sociaux les censurent au motif de leur règlement. D’un côté on nous dit, partagez, communiquez pour dépasser l’isolement national mettre en commun l’intelligence et les compétences, de l’autre on nous dit « seulement quand ça ne déroge pas à la règle ». Tout ceci est bien loin des motivations originelles de Google, passées de « Dont be evil » (Ne soyez pas méchant) à « Do the right thing » littéralement « Faire la bonne chose » ou « faire ce qu’il faut » par le propre outil de traduction de Google . «Faire ce qu’il faut » pour Google n’est peut-être pas « ce qu’il faut » pour ses utilisateurs, pour ses clients annonceurs BigPharma ou pour les participations de sa maison mère Alphabet dans des sociétés de biotech faisant de la recherche sur les vaccins. « Dire ce qu’on veut » à « Faire ce qu’il faut », on est loin de la liberté d’expression si chère aux Français. Lire aussi Auteur(s): FranceSoir Chère lectrice, cher lecteur, Vous avez lu et apprécié notre article et nous vous en remercions. Pour que nous puissions poursuivre notre travail d’enquête et d’investigation, nous avons besoin de votre aide. FranceSoir est différent de la plupart des medias Français : - Nous sommes un média indépendant , nous n’appartenons ni à un grand groupe ni à de grands chefs d’entreprises, de ce fait, les sujets que nous traitons et la manière dont nous le faisons sont exempts de préjugés ou d’intérêts particuliers, les analyses que nous publions sont réalisées sans crainte des éventuelles pressions de ceux qui ont le pouvoir. - Nos journalistes et contributeurs travaillent en collectif, au dessus des motivations individuelles, dans l’objectif d’aller à la recherche du bon sens , à la recherche de la vérité dans l’intérêt général . - Nous avons choisi de rester gratuit pour tout le monde, afin que chacun ait la possibilité de pouvoir accéder à une information libre et de qualité indépendamment des ressources financières de chacun. C’est la raison pour laquelle nous sollicitons votre soutien. 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Black © Photo Observatoire de la santé mondiale OMS/E. L’« immunité collective » (ou « immunité de la population ») est un concept utilisé pour la vaccination, selon lequel une population est ‎protégée contre un virus donné une fois un certain seuil franchi.‎ L’« immunité collective » (ou « immunité de la population ») est un concept utilisé pour la vaccination, selon lequel une population est ‎protégée contre un virus donné une fois un certain seuil franchi.‎ L’immunité collective est obtenue en protégeant les individus contre un virus, et non en les exposant à celui-ci. Les vaccins entraînent notre système immunitaire à produire des protéines qui combattent la maladie (les anticorps), comme lorsque nous sommes exposés à une maladie, mais - ce qui est fondamental - les vaccins agissent sans nous rendre malades. Les personnes vaccinées sont protégées contre la maladie en question et ne peuvent pas la transmettre, ce qui brise les chaînes de transmission. Pour plus de détails, consultez notre sur la COVID-19 et les vaccins. Avec l’immunité collective, la grande majorité d’une population est vaccinée, ce qui réduit la quantité globale de virus capable de se propager dans l’ensemble de la population. Par conséquent, il n’est pas nécessaire que chaque personne soit vaccinée pour être protégée, ce qui permet de protéger les groupes vulnérables qui ne peuvent être vaccinés. Le pourcentage de personnes qui doivent posséder des anticorps pour parvenir à l’immunité collective contre une maladie donnée dépend de chaque maladie. Par exemple, l’immunité collective contre la rougeole est obtenue quand environ 95 % d’une ‎population est vaccinée. Les 5 % restants sont protégés du fait que la rougeole ne se propagera pas ‎parmi les personnes vaccinées. Pour la poliomyélite, le seuil est d’environ 80 %. Parvenir à l’immunité collective grâce à des vaccins sûrs et efficaces permet de rendre la maladie plus rare et de sauver des vies. Pour en savoir plus sur les fondements scientifiques de l’immunité collective, vous pouvez visionner ou lire l’ - en anglais de la D re Soumya Swaminathan, Scientifique en chef de l’OMS. Essayer de parvenir à l’« immunité collective » en laissant se propager librement un virus dangereux serait problématique du point de vue scientifique et contraire à l’éthique. Laisser le virus circuler au sein de populations, quel que soit leur âge ou leur état de santé, revient à laisser libre champ à des infections, des ‎souffrances et des décès inutiles. Dans la plupart des pays, la vaste majorité des gens restent sensibles au virus. Les ‎enquêtes de séroprévalence indiquent que, dans la plupart des pays, moins de 10 % de la ‎population a été infectée par le virus à l’origine de la COVID-19. Nous continuons à acquérir des connaissances sur l’immunité au virus de la COVID-19. La plupart des personnes infectées développent une réponse immunitaire au cours des premières semaines, mais nous ne savons pas si elle est forte, combien de temps elle dure, ni ‎comment elle se manifeste selon les personnes. Des cas de réinfection ont également été signalés. Tant que nous ne comprendrons pas mieux l’immunité au virus de la COVID-19, il ne sera pas possible de savoir quelle proportion d’une population est immunisée et combien de temps cette immunité dure, et encore moins de faire des prévisions pour l’avenir. Ces interrogations devraient exclure toute idée visant à renforcer l’immunité au sein d’une population en laissant le virus se propager. De plus, même si le risque de maladie grave et de décès est plus élevé chez les personnes âgées ‎ou présentant des affections sous-jacentes, elles ne sont pas les seuls sujets à risque. Enfin, si la plupart des personnes infectées développent une forme bénigne ou modérée de la COVID-19 et que certaines sont totalement asymptomatiques, beaucoup tombent gravement malades et doivent être hospitalisées. On commence seulement à comprendre les conséquences de la maladie sur la ‎santé à long terme des personnes atteintes, y compris de ce que l’on appelle désormais les « formes longues de la COVID-19 ». L’OMS collabore avec des cliniciens et des groupes de patients afin de mieux comprendre les effets à long terme de cette maladie. Pour un résumé de la position de l’OMS, lisez lors du point de presse sur la COVID-19 du 12 octobre. La plupart des personnes infectées par la COVID-19 développent une réponse immunitaire dans les premières semaines suivant l’infection. Des recherches sont toujours en cours pour déterminer la force et la durée de cette protection. L’OMS examine également si la force et la durée de la réponse immunitaire dépendent du type d’infection dont souffre une personne : sans symptômes (asymptomatique), légère ou grave. Même les personnes asymptomatiques semblent développer une réponse immunitaire. Au niveau mondial, les données des études de séroprévalence montrent que moins de 10 % des personnes étudiées ont été infectées, ce qui signifie que la grande majorité de la population mondiale reste exposée à ce virus. Pour d’autres coronavirus - tels que le rhume, le SARS-CoV-1 et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) - l’immunité diminue avec le temps, comme c’est le cas pour d’autres maladies. Si les personnes infectées par le virus du SARS-CoV-2 produisent des anticorps et développent une immunité, nous ne savons pas encore combien de temps elle dure. Pour plus d’informations sur l’immunité, regardez cette - en anglais avec le D r Mike Ryan et la D re Maria Van Kerkhove. Les mesures de distanciation physique et les restrictions à la liberté de circulation à grande échelle, souvent appelées « confinement », peuvent ralentir la transmission de la COVID-19 en limitant les contacts entre les personnes. Cependant, ces mesures peuvent avoir des conséquences délétères graves sur les individus, les communautés et les sociétés, car elles entraînent un arrêt quasi-total de la vie sociale et économique. Ces mesures affectent de manière disproportionnée les groupes défavorisés, notamment les personnes en situation de pauvreté, les migrants, les personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et les réfugiés, qui vivent le plus souvent dans des endroits surpeuplés et pauvres en ressources, et dont la subsistance dépend du travail quotidien. L’OMS comprend bien que certains pays en sont parfois arrivés à un stade où ils n’ont d’autre choix ‎que de décréter des confinements et d’autres mesures, pour gagner du temps. Les pays doivent utiliser ce temps pour renforcer leurs capacités à détecter, isoler, tester et prendre en charge tous les cas, à localiser et mettre en quarantaine tous les contacts, à mobiliser, responsabiliser et permettre aux populations de piloter la réponse de la société, etc. L’OMS a bon espoir que les pays appliqueront des interventions ciblées là où cela sera nécessaire ‎et le moment voulu, en se fondant sur la situation locale. WHO TEAM Siège de l’OMS (SIÈGE) Focus © 2021 OMS Pourquoi l'immunité collective ne pourra pas être la clé du déconfinement Pourquoi l’immunité collective ne pourra pas être la clé du déconfinement 17 avril 2020 - De premières données issues de Wuhan pourraient montrer qu'il ne faut définitivement pas compter sur l'immunité collective à court ou moyen terme. Il n’y a encore pas si longtemps, le principe d’immunité collective (ou « immunité de groupe » et herd immunity en anglais) était brandi comme l’une des voies par lesquelles la France et d’autres pays pourraient vaincre la . L’idée est la suivante : quand notre corps est attaqué par un agent pathogène extérieur, il produit des anticorps, contre une réinfection — si tant est que le pathogène ne mute pas suffisamment entre temps. Lorsqu’un virus a énormément circulé au sein d’une même population, et lorsqu’une part significative du groupe est alors immunisée, la propagation de la maladie est enrayée d’elle-même. C’était la solution que le Premier ministre britannique, Boris Johnson, non sans faire polémique à l’époque puisque l’idée était de ne rien faire et laisser la maladie suivre son cours. Une stratégie rapidement décrédibilisée. Toutefois le principe même d’immunité de groupe restait scientifiquement une voie possible de ralentissement de Covid-19. Ne serait-ce que le 2 avril 2020, lors d’une session télévisée de questions-réponses avec le Premier ministre Édouard Philippe sur TF1, le sujet d’une immunité collective n’était pas écarté quant aux . Le confinement est levé depuis le 8 avril à Wuhan. // Source : Pixabay Depuis quelques jours, c’est cependant la douche froide sur ce sujet. Le Président de la République Emmanuel Macron a affirmé, , que les premières analyses montraient qu’une immunité collective était largement insuffisante à court ou moyen terme. L’idée s’est confirmée à la fin avril, puisqu’une étude de l’Institut Pasteur prospecte que auront été touchées au 11 mai, date actuelle du déconfinement. Que cette fraction représente des chiffres élevés en soi n’y change rien : c’est une question de pourcentage à l’échelle totale de la population. Des données issues de Wuhan, foyer de l’épidémie, , tendent à confirmer que parier sur l’immunité collective n’est pas une bonne idée. 2 à 3 % d’immunité collective à Wuhan ? À Wuhan, les autorités sanitaires ont lancé une enquête pour rechercher, parmi les milliers de personnes qui retournent actuellement travailler, celles qui ont développé des anticorps contre le coronavirus SARS-CoV-2. Cela devient même progressivement obligatoire dans beaucoup d’entreprises chinoises. Si l’on considère que le seuil d’une immunité collective se situe à partir de 50 % de personnes immunisées dans une population (et, en réalité, cela doit ), alors on en est bien loin à Wuhan. Wang Xinghuan, le directeur de l’hôpital de Zhongnan, explique que seulement « 2,4 % de ses employés et 2 à 3 % des patients récents et autres visiteurs » semblent avoir développé des anticorps. Il faut cela dit garder à l’esprit que les échantillons sur lesquels se basent les premières données restent assez faibles. À partir de cette fin de semaine, ces tests visant à rechercher des anticorps vont être élargis à plus de 11 000 habitants de corps de métier variés (des chauffeurs de taxi, des agents de sécurité…), et les résultats devraient être prochainement connus. Puis la recherche d’anticorps s’élargira par la suite à encore d’autres villes, comme Beijing ou Shanghai. Mais même si les données restent préliminaires, cela suffit à Wang Xinghuan pour déclarer au Wall Street Journal que l’on est « bien loin d’une immunité collective » et qu’un vaccin reste notre meilleur espoir pour se débarrasser de résurgences de Covid-19. Du côté de la France, le ministre de la Santé Olivier Véran avait réagi au lendemain du discours du chef de l’État. Il a précisé sur RTL que nous disposons à l’heure actuelle seulement d’estimations, et qu’elles montrent une immunité potentielle de . Les chiffres sur le sujet restent donc globalement entourés d’un certain flou, puisqu’une immunité de groupe ne peut se calculer qu’à l’aide d’un dépistage massif. Mais ces premiers résultats et estimations tendent tout de même à montrer qu’il ne faut pas vraiment compter sur une immunité de groupe pour réfléchir à la stratégie de déconfinement, car le pourcentage restera de toute façon bien en dessous de 50 % pour un grand nombre de mois encore — et les pays ne pourront pas rester confinés aussi longtemps. Le flou perdure sur l’immunité et à l’échelle de la pandémie Reste également à déterminer plus précisément le niveau d’immunité qu’apportent les anticorps contre le nouveau coronavirus. Une limitation que met en exergue un biostatisticien dans le Wall Street Journal : « Il n’est pas prudent de considérer que si l’on est testé positif à un test aux anticorps, alors on est forcément immunisé et l’on peut retourner au travail. » Il perdure effectivement un débat scientifique sur la possibilité d’être réinfecté après avoir déjà été malade une première fois, de manière symptomatique ou asymptomatique. Des cas de personnes redétectées positives une seconde fois à Covid-19 ont bel et bien été enregistrés. Cela dit, beaucoup de chercheurs pensent qu’il s’agit surtout de personnes qui n’étaient pas encore totalement guéries, et dont le code génétique du coronavirus perdurait donc encore dans leur corps. Aujourd’hui, cela reste tout de même l’explication la plus probable. D’ailleurs, les données issues des recherches d’anticorps à Wuhan ne sont pas sans comporter une deuxième information. Les données rapportées par le Wall Street Journal montrent qu’environ 2 % des groupes ont développé des anticorps. Or, à Wuhan, 50 008 cas ont été confirmés. Cela représente 0,45 % de la population, pas 2 %. Ce décalage pourrait pointer l’ampleur réelle de l’épidémie, et notamment la part de personnes infectées de manière asymptomatique. Pour tout comprendre à l'épidémie du Crédit photo de la une : Pixabay Partager sur les réseaux sociaux La suite en vidéo Vous aimerez peut-être 11 janvier 2021 11 janvier 2021 07 janvier 2021 05 janvier 2021 Sciences : les dernières actualités il y a 9 minutes il y a 4 heures il y a 5 heures il y a 7 heures il y a 22 heures il y a 23 heures Commentaires Pourquoi l’immunité collective ne pourra pas être la clé du déconfinement 3 Commentaires Inline Feedbacks View all comments Fastlink 18 avril 2020 8 h 31 min De premières données issues de Wuhan J’ai arrêté de lire là ^^ 0 SuperJohnson 18 avril 2020 10 h 19 min Je suis d’accord qu’à présent c’est mort pour espérer une immunité de groupe en France avant un gros bail… par contre si on prend un peu de recul sur ce qui s’est passé, quelques points : Les politiques de destruction de l’hôpital public depuis 30 ans (Macron qui dit merci aux soignants vraiment c’est d’un cynisme…) ont complètement pourri notre capacité à encaisser un flux de cas graves. Pour l’info, on est montés jusqu’à 7% de mortalité contre 1,5% en Allemagne par exemple. Notre système de santé “modèle” est bel et bien enterré par les politiques d’Austérité, et depuis longtemps. Si on avait un système hospitalier correct comme en Allemagne, on pourrait facilement encaisser deux à trois fois plus de malades au même moment. Tout est question de dosage du confinement et des mesures de distanciation : en appliquant des mesures plus ou moins strictes on peut accélérer ou ralentir la vitesse de propagation du virus. Si on part du principe qu’en confinement, 10% de la population a été infectée en 1 mois, on pourrait imaginer qu’avec un système hospitalier capable d’encaisser 2 à 3x plus, en 3 mois dont un mois déconfinés avec distanciation sociale, c’est plié on a nos 60%. D’une manière plus générale, à chaque fois qu’on détruit un système public, et en particulier si ça touche à la santé, on détruit des vies. Le point positif de cette épidémie c’est peut-être au moins d’avoir rendu ça plus palpable dans la tête des gens… Ils arrêteront p’tet de voter pour des cons, qui sait? 0 alf6 21 avril 2020 14 h 58 min Il faudrait vraiment arrêter de tirer dans votre titres des conclusions hâtives comme ici “Pourquoi l’immunité collective ne pourra pas être la clé du déconfinement” (le 17 avril sur l’étude chinoise) et aussi “l’Institut Pasteur balaie l’immunité collective comme solution” (21 avril, sur l’étude française), car ce sont, à chaque fois, des interprétations erronées des conclusions de ces 2 études. Ce que ces 2 études disent, factuellement, c’est que, en Chine comme en France (et dans tous les autres pays d’ailleurs – l’Imperial College avait fait une étude début avril), le taux d’immunisés est encore très loin d’avoir atteint le seuil d’immunité collective. Mais ça ne signifie absolument pas que l’immunité collective ne puisse pas être une part importante de la solution à terme. En particulier, la solution de déconfinement différencié par foyers de tranches d’âges utilisant une immunité collective progressive est une solution bien plus rationnelle que de réouvrir les écoles en vrac, et/ou de compter sur une application “Stop Covid” qui arrivera trop tard et n’atteindra pas le taux de couverture qui la rendrait utile. 0 En cours ( 6 min) : Pourquoi l’immunité collective ne pourra pas être la clé du déconfinement Nous suivre sur les réseaux Je pense que ce sont les gens qui guident les entreprises technologiques car dans une telle entreprise, ce qui compte reste toujours ce qu’il faudra faire ensuite. Marissa Mayer Insert Vous allez envoyer un mail à Envoyer Déplacer commentaire Déplacer (autre article) Coronavirus : attention à la théorie de l'immunité collective Coronavirus : attention à la théorie de l'immunité collective 09h48, le 04 août 2020 2:28 © GAIZKA IROZ / AFP Partagez sur : Alors que certains scientifiques proposent de laisser circuler le virus pour que les jeunes soient immunisés, le médecin Jimmy Mohamed, chroniqueur à Europe 1, met en garde contre cette stratégie. Rien ne prouve qu'elle pourrait fonctionner et pourrait même être contre-productive. Vers une seconde vague du en France ? C'est ce que craignent de nombreux scientifiques et les autorités sanitaires de plusieurs régions, qui, face à la résurgence de l'épidémie dans certains territoires, ont décidé de renforcer les mesures sanitaires. Par exemple, depuis lundi, dans la métropole de Lille ou dans certaines zones du département de la Mayenne. Lundi, le Premier ministre Jean Castex mettait en garde, en brandissant la menace d'un "reconfinement généralisé". Laisser les jeunes se contaminer ? Une fausse bonne idée Plutôt que de se reconfiner, certains médecins suggèrent de laisser circuler le virus, afin de développer l'immunité collective. Cette stratégie consiste à rendre deux tiers de la population malade, pour immuniser le tiers restant. C'est ce qu'avaient tenté la Suède ou la Californie, avant de se rendre compte de leur erreur. Même chose outre-Manche avec Boris Johnson... jusqu'à ce que le Premier ministre britannique change d'avis Mais malgré ces précédents, des scientifiques poussent à réétudier cette stratégie, Même s'ils sont moins sensibles à la maladie, en étant généralement porteurs du virus sans en développer les symptômes, les jeunes peuvent développer d'importantes séquelles, voire mourir du Covid-19. Surtout, les jeunes ne resteront pas juste entre eux. L'ESSENTIEL CORONAVIRUS Le virus circule toujours en France En ayant une vie sociale, même si elle devait être réduite, les jeunes iront faire des courses, travailler ou simplement prendre les transports en commun... et pourront donc contaminer des personnes plus sujettes à développer la maladie. Quand des jeunes disent qu'ils n'auront, au pire, "qu'une grosse grippe", certains répondent : "Mais peut-être plus de grand-mère". Mais peut-être plus de grand-mère — Raphael Grably (@GrablyR) ils vont aller faire des courses, au travail, dans les transports, et rendre malades d’autres personnes probablement les plus fragiles et l’épidémie pourra repartir à ce moment là et des morts seront à déplorer. L'OMS mettait en garde en avril Car le virus circule encore intensément en France. Effet papillon : un mariage à Annecy peut-il devenir un des gros clusters d'Auvergne-Rhône-Alpes ? Oui, répondent les autorités sanitaires. L'ARS Auvergne-Rhône-Alpes a identifié après ce mariage, qui avait rassemblé plus de 90 personnes sur un bateau au milieu du lac d'Annecy, pas moins de 200 cas contacts dans toute la région. >> Retrouvez la matinale du jour en replay et en podcast ici Mais cette stratégie apparaît de toute façon à exclure depuis Le salut viendra sans doute d’un traitement efficace ou d’un vaccin car le virus lui, risque de circuler encore longtemps. Par Jimmy Mohamed, édité par Ariel Guez © 2021 Europe 1 Digital × Félicitations, Vous bénéficiez dès à présent d'un accès connecté à europe1.fr Consulter les × Vous disposez déjà d'un compte sur europe1.fr avec l'email . Pour associer votre compte PassMedia avec votre compte Europe 1 en toute sécurité, validez votre email : Coronavirus : l'immunité pourrait diminuer rapidement - Libération Search Direct User 100 Zoom Quiz ? Libération Diamond clock xml netvibes live anciens-numeros data desintox diapo edito election-2017 election essentiel generique idee jo next portrait radio son alerte top-100 star une video podcast scroll politiques food sciences Facebook Whatsapp Twitter insta vine later glass Mail print Facebook Instagram Twitter Calendar download cross zoom-in zoom-out previous next truck visa mastercard user-libe user-doc user-doc-list user-mail user-security user-settings user-shop user-star Ruban abo Losange orange List check Most read Ptit Libé sport blog voyage Coronavirus : l'immunité pourrait diminuer rapidement newsletter ok Recherche Coronavirus : l'immunité pourrait diminuer rapidement Par — 27 octobre 2020 à 15:55 A Pampelune en Espagne, le 17 octobre. AP Selon une étude britannique conduite sur 365 000 personnes, les personnes âgées et les asymptomatiques perdraient plus vite leurs anticorps. Coronavirus : l'immunité pourrait diminuer rapidement Un effet protecteur de seulement quelques mois ? La quantité d'anticorps acquise par les personnes guéries du nouveau coronavirus «diminue assez rapidement» , souligne une étude de l’Imperial College de Londres publiée ce mardi. Dans le cadre de cette étude, menée du 20 juin au 28 septembre, 365 000 Britanniques choisis au hasard se sont testés régulièrement pour voir si ils disposaient d’anticorps au Covid-19. Ces tests étaient positifs à partir d’un certain niveau d’anticorps contenus dans le sang. Il s’est avéré qu’en trois mois, la proportion des sujets chez lesquels la présence d’anticorps était détectée avait baissé de plus d’un quart (26,5%) : sur la totalité de l’échantillon, le taux de positivité aux tests est passé de 6% à 4,4%. Des taux qui suggèrent «une réduction des anticorps dans les semaines ou les mois suivant l’infection» , selon les chercheurs. Les asymptomatiques et les personnes âgées plus concernés Si toutes les classes d’âge sont concernées par cette baisse d’immunité, les sujets âgés sont plus touchés : la proportion de personnes de plus de 75 ans disposant d’anticorps a baissé de près de 40% en trois mois, contre à peine 15% pour les 18-24 ans. Les personnes asymptomatiques sont également «susceptibles de perdre plus rapidement leurs anticorps détectables que celles qui ont présenté des symptômes». Ainsi, alors que la proportion d’anticorps chez les personnes qui avaient été testées positives au virus a diminué de 22,3% au cours des trois mois, cette diminution a atteint 64% chez celles qui n’avaient pas été officiellement diagnostiquées ou suspectées d’infection, mais qui possédaient pourtant des anticorps au début de l'étude. En revanche, la présence d’anticorps n’avait pas baissé chez le personnel de santé, peut-être parce qu’ils ont été exposés en continu au virus. Un déclin de l’immunité collective ? Cette étude pourrait suggérer un déclin de l’immunité collective dans les mois qui ont suivi la première vague de la pandémie. Les chercheurs britanniques mettent en garde les ex-malades, qui ne sont pas nécessairement immunisés. Les anticorps peuvent être en quantité insuffisante, ou ne pas être aptes à repousser le virus. «On ne sait pas encore si les anticorps confèrent un niveau d'immunité efficace ou, si une telle immunité existe, combien de temps elle dure» , ont précisé les chercheurs, en soulignant la nécessité de continuer à respecter les consignes sanitaires. A l'inverse, une absence d’anticorps dans le sang ne signifie pas un défaut d’immunité : l’organisme peut tout à fait garder le virus en mémoire à l’aide de lymphocytes B et T, et être prêt à produire de nouveau des anticorps en cas de nouvelle exposition au virus. Libé Matin L'actu Libé, tous les matins Recevez la newsletter quotidienne de Libération pour ne rien manquer de l'actualité Le journal d'aujourd'hui Lisez Libération : 1 mois pour 1€ Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Après cet article Abonnés Dans le direct Billet. Abonnés Traitement miracle, immunité collective, vaccin express… Passage en revue des fausses solutions les plus populaires. Abonnés L'Imperial College de Londres a annoncé lancer une campagne de recherche contre le coronavirus responsable du Covid-19, consistant à infecter une poignée de volontaires après en avoir vacciné certains. Abonnés Si les épidémiologistes avaient anticipé une seconde vague à l'automne, ils sont aujourd'hui décontenancés par la brusque montée en flèche du nombre de malades du Covid-19. Abonnés Lors de son allocution mercredi soir, le Président a expliqué pourquoi il ne pariera pas sur l'immunité collective pour arrêter le virus. Cette stratégie causerait dans les prochains mois des centaines de milliers de morts. Alors qu'un reconfinement est de plus en plus évoqué, des mesures plus ciblées ne seraient-elles pas plus efficaces et humaines ? Christian Lehmann est écrivain et médecin dans les Yvelines. Pour «Libération», il tient la chronique d’une société suspendue à l’évolution du coronavirus. Abonnés Meilleure préparation mais virus présent sur tout le territoire, prise en charge plus efficace mais données manquantes… Tour d’horizon des forces et faiblesses de la France face à la nouvelle flambée de Covid. Le rôle des écoles dans la transmission du virus reste un sujet de débats entre scientifiques. Si les jeunes enfants semblent moins contaminants que le reste de la population, les spécialistes préconisent de sérieuses enquêtes de terrain pour le vérifier. Abonnés A cause de la flambée automnale des contaminations, le bilan macabre de l'épidémie de Covid-19 dépasse les 35 500 morts. Quoi que décide aujourd'hui l'exécutif, il va s'alourdir. Abonnés Après l’échec de toutes les alternatives, Emmanuel Macron appelle à l’union nationale et annoncera, ce mercredi à 20 heures, des options plus dures, qui seront votées jeudi par le Parlement. Un confinement de quatre semaines est sur la table. Le journal d'aujourd'hui Soutenez Libération : abonnez-vous Accédez à tous les contenus et au journal numérique en avant-première Un mot à ajouter ? L’immunité collective, un mirage dangereux, avertissent de nombreux scientifiques Connexion S'identifier 6° Suivez l'actualité de votre commune Votre commune Le direct En direct Le direct L’immunité collective, un mirage dangereux, avertissent de nombreux scientifiques Mis en ligne le 16/10/2020 à 14:49 Archives AFP Parfois présentée comme un motif d’espoir aux débuts de la pandémie de et un moyen d’éviter des confinements généralisés, l’idée de laisser circuler le virus pour atteindre une immunité collective apparaît de plus en plus clairement comme un dangereux mirage, expliquent de nombreux scientifiques. L’idée, c’est qu’une fois qu’une certaine proportion de la population aura été touchée, l’épidémie s’arrêterait d’elle-même, faute de victimes à frapper. Mais après des mois de pandémie, « on est très très loin du compte » , note auprès de l’AFP Frédéric Altare, spécialiste de l’immunité à l’Inserm. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) l’a d’ailleurs déclaré sans ambages lundi : « Jamais, dans l’histoire de la santé publique, l’immunité collective n’a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C’est scientifiquement et éthiquement problématique » , a déclaré son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Laisser libre cours à un virus dangereux, dont nous ne comprenons pas tout, est tout simplement contraire à l’éthique. Ce n’est pas une option » , a-t-il insisté, rappelant qu’environ 10 % de la population pourrait avoir été contaminée par le virus dans la plupart des pays. « Calcul dangereux » Des milliards de personnes restent donc en théorie à la merci d’un virus plus dangereux, plus létal et plus contagieux que la grippe saisonnière. Et pour lequel il n’existe pas de vaccin. Dès mai, l’OMS avertissait que les pays misant sur l’immunité collective se livraient « à un calcul vraiment dangereux » . Régulièrement, et encore très récemment, le président américain Donald Trump a pourtant défendu cette idée. Début octobre, des scientifiques l’ont défendue dans un appel – « The Great Barrington Declaration » – à laisser circuler le virus dans la population jeune et en bonne santé tout en protégeant les plus vulnérables. Un appel soutenu – selon la presse américaine – par la Maison Blanche. Pour ses défenseurs, le principal bénéfice de cette « stratégie » serait d’éviter les dommages économiques, sociaux, sanitaires, des confinements généralisés alors même que certains pays, comme l’Espagne, ont dû réintroduire des mesures de confinements locaux, ou comme la France, de couvre-feu. C’est « une erreur », ont répondu jeudi 80 scientifiques dans une lettre ouverte publiée par la revue médicale The Lancet. « Une transmission incontrôlée chez les plus jeunes ferait courir des risques importants en termes de santé et de mortalité à l’ensemble de la population » , relèvent-ils, notant aussi le risque de saturation des systèmes de santé. Seuils La Suède, qui a refusé de confiner sa population et de fermer écoles, bars et restaurants, semble désormais rattrapée par la pandémie. Rapportée à sa population, la mortalité du Covid est parmi les 15 plus élevées au monde, selon les données de l’Université Johns Hopkins. Autre problème : on ne sait pas combien de temps dure l’immunité contre le Covid et des cas de réinfections, quoique très rares, ont été rapportés. « Il est possible que les anticorps s’affaiblissent avec le temps » , rappelait la semaine dernière une responsable de l’OMS, Maria Van Kerkhove. « Les réinfections nous montrent que nous ne pouvons pas nous appuyer sur l’immunité acquise par l’infection naturelle pour atteindre une immunité de groupe » , a écrit la Pr Akiko Iwasaki, spécialiste de l’immunité à l’université de Yale (États-Unis). Certains tenants de l’immunité collective naturelle font aussi valoir que son seuil – estimé habituellement à quelque 60 à 70 % – serait en fait plus bas, notamment parce que tout le monde n’est pas pareillement susceptible d’attraper le virus (entre campagnards et citadins par exemple ou jeunes et vieux). Ce que l’on a découvert également au fil du temps, c’est que certaines personnes sont protégées du Sars-CoV-2 alors qu’ils ne l’ont pas rencontré, explique Frédéric Altare (Inserm). Plutôt que des anticorps (ceux que l’on cherche avec les tests sérologiques) spécifiquement dirigés contre ce virus, elles ont développé une autre immunité, dite « cellulaire », grâce à un certain type de globules blancs. Sans doute parce qu’ils ont déjà rencontré des agents infectieux ressemblant au Sars-CoV-2, ces globules l’identifient comme un danger et s’y attaquent, dit-il. « Ce qui veut dire que les chiffres qu’on annonce – 5 à 10 % d’immunité possible –, c’est vraisemblablement un peu sous-estimé mais on ne sait pas dans quelle mesure » , relève Frédéric Altare. Mais même « en poussant les statistiques, en tenant compte de (cette) autre immunité, du fait que les gens ne s’infectent pas tous pareil, que les populations âgées ont moins de risques de s’infecter parce qu’elles se protègent plus » , on arrive « à faire descendre les pourcentages jusqu’à 50 %, pas en dessous » , dit-il. Tout en notant qu’atteindre ce seuil se solderait par un nombre de décès considérable. L’immunité collective doit donc passer par « des vaccins sûrs et efficaces » , tranche la Pr Iwazaki. Vos réactions / Un commentaire abusif? Aussi en France-Monde Ouverture prochaine a Fismes d’un musée de véhicules et armements de la bataille de France 1940 par Laurent et Robin Vermot Desroches Nos commerçants Réseaux sociaux Près de chez-vous Annonces Actualités Coronavirus : l'immunité collective n'est pas pour demain Connectez-vous Adresse e-mail Mot de passe Rester connecté ou Création de compte Si vous voyez ce champ, ne le remplissez pas Définir votre page d'accueil Les Dernières Nouvelles d'Alsace Rechercher Suivez-nous Santé Coronavirus : l'immunité collective n'est pas pour demain Seuls 10% de la population affiche des anticorps propres au Sars-Cov-2 dans les régions de France les plus touchées, et à peine plus de 3% dans la moins exposée: une vaste étude de séroprévalence montre que l'immunité collective semble hors de portée face au nouveau coronavirus. Les régions les plus touchés peu protégées L'immunité collective, un temps prônée comme ultime solution face à la pandémie, semble bien loin: il faudrait qu'au moins 40 à 60% de la population soit immunisée pour espérer endiguer la propagation du virus. Une vaste étude publiée vendredi pointe, dans trois régions françaises particulières, un taux de "séroprévalence" qui reste plutôt bas: menée dans les régions Grand Est et Île-de-France, durement touchées, ainsi qu'en Nouvelle-Aquitaine, plus épargnée par le virus, elle confirme une prévalence de 3 à 10% des personnes testées. L'étude a été menée d'après les réponses et les tests médicaux d'environ 15000 personnes. Ainsi, 10% des habitants d'Île-de-France et 9% de ceux du Grand Est affichaient en mai et juin des tests sérologiques positifs, caractéristiques de leur infection. En Nouvelle-Aquitaine, ils n'étaient que 3%. Une séroprévalence plus élevée a été observée chez les jeunes participants, largement plus nombreux, en proportion, à avoir été infectés par le virus que les plus âgés. Ces derniers ont beaucoup plus de risques de développer des formes graves de la maladie. Les infections sont aussi beaucoup plus nombreuses dans les foyers où vivent un ou plusieurs mineurs. Séroprévalence faible partout dans le monde Une séroprévalence plus faible a été observée chez les fumeurs que chez les non-fumeurs. Selon l'étude, "bien que le tabagisme soit un facteur de risque sévère chez les patients infectés", il aurait aussi un rôle "protecteur" encore mal connu. Il pourrait venir de certains composants de la fumée (comme la nicotine), qui régulent l'expression du récepteur ACE2, impliqué dans l'entrée du virus dans les cellules. De même, et sans explication non plus, les femmes restent nettement plus touchées par le Covid-19: dans les trois régions étudiées, 8,6% d'entre elles (contre 7,2% des hommes) ont été infectées, selon l'étude. En revanche, alors que la densité de population a régulièrement été évoquée pour expliquer la forte circulation du virus dans les zones les plus urbaines, la séroprévalence varie relativement peu en fonction du lieu de vie: en milieu rural, semi-urbain ou urbain, la séroprévalence n'évolue que dans une fourchette comprise entre 7,1 et 8,9%. Les communes rurales affichent un taux de contamination un peu plus faible, sans que cela soit très marqué (7,1% contre 8% à 8,9% en zone urbaine). Lieu de vie, sexe, tabagisme, âge... peu importe les facteurs étudiés: à la fin du confinement, notent les chercheurs, la prévalence des anticorps IgG propres au nouveau coronavirus est restée faible dans la population adulte française. Et ce, y compris dans les régions les plus touchées par le virus au printemps, avant et pendant le confinement. Une situation qui se retrouve ailleurs dans le monde: des études sérologiques similaires ont été effectuées entre janvier 2020 et juillet 2020 auprès de la population générale en Islande, en Suisse, en Espagne au Royaume-Uni, en Italie, en Belgique, en Allemagne, en Chine, au Brésil, au Canada et aux États-Unis: toutes ont tous montré une séroprévalence faible dans la population générale, inférieure à 10 %. Des anticorps protecteurs... combien de temps? Ces chiffres ont pu évoluer depuis juin, au gré de la propagation du virus et des déplacements estivaux, mais les études successives sur l'immunisation ne permettent toujours pas d'assurer que celle-ci est acquise après une première infection: "À l’heure actuelle, l’état des connaissances scientifiques ne permet pas de déterminer durant combien de temps la présence d’anticorps protège d’une nouvelle contamination", . De fait, nombre de malades diagnostiqués tôt, en mars, affichent aujourd'hui une sérologie négative. Sans que l'on sache, à ce jour, s'ils peuvent ou non être réinfectés... Faute de recul suffisant - la pandémie n'a que quelques mois - il reste impossible de déterminer la durée de la protection conférée par les anticorps spécifiques au Sars-cov-2. Fin avril, déjà, Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l'Inserm, : "Il faut d’abord attendre que le nombre de cas soit suffisamment faible pour pouvoir les compter, puis être en capacité de détecter les nouveaux foyers si la transmission redémarre", expliquait-il alors.  COMMENTAIRES SUIVANTS Réagir Suivez-nous • À lire aussi: • À lire aussi: «Jamais, dans l’histoire de la santé publique, l’immunité collective n’a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C’est scientifiquement et éthiquement problématique», a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse. «Laisser libre cours à un virus dangereux, dont nous ne comprenons pas tout, est tout simplement contraire à l’éthique. Ce n’est pas une option», a-t-il insisté. La pandémie du nouveau coronavirus a fait plus d’un million de morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie à la fin décembre. Selon l’OMS, qui cite diverses études épidémiologiques, son taux de létalité s’élève à environ 0,6%. «Il y a une forte augmentation du taux de létalité avec l’âge, mais dans l’ensemble, il avoisine 0,6%», a annoncé Maria Van Kerkhove, responsable de la gestion de la COVID-19 à l’OMS, signalant: «Cela peut sembler peu, mais c’est beaucoup plus élevé que pour la grippe.» «La grande majorité des personnes dans la plupart des pays sont susceptibles de contracter ce virus. Les enquêtes de séroprévalence suggèrent que dans la plupart des pays, moins de 10% de la population a été infectée», a détaillé pour sa part Tedros Adhanom Ghebreyesus. Il a également expliqué que le monde n’en savait pas assez sur l’immunité dont jouissent les personnes ayant contracté la COVID-19, soulignant que certains individus ont nouvellement été infectés. «La plupart des personnes infectées par le virus développent une réponse immunitaire au cours des premières semaines, mais nous ne savons pas si cette réponse est forte ou durable ni si elle diffère d’une personne à l’autre», a-t-il expliqué. Il a souligné que le concept d’immunité collective est utilisé dans les campagnes de vaccination et il a rappelé que pour la variole, il faut que 95% de la population soit vaccinée pour que les 5% qui restent soient protégés. Pour la polio, ce taux est de 80%. 40 candidats-vaccins Tedros Adhanom Ghebreyesus a reconnu qu’«il y a eu des discussions sur le concept d’atteindre une soi-disant immunité collective en laissant le virus se propager». Ainsi, dans plusieurs pays, une certaine partie de la population, comme en Allemagne, lasse des mesures de contrôle de l’épidémie mises en place par les gouvernements comme le port obligatoire du masque, réclame à grands cris leur abrogation. Mais «l’immunité collective est obtenue en protégeant les personnes contre un virus, et non en les exposant à celui-ci», a martelé le chef de l’agence onusienne. Aucun vaccin contre la COVID-19 n’a été approuvé dans le monde, mais plusieurs laboratoires pharmaceutiques ont lancé des essais cliniques. «Il y a environ 40 candidats-vaccins qui se trouvent actuellement au stade des essais cliniques, et 10 d’entre eux sont en phase III, c’est-à-dire en phase finale, ce qui nous permettra de connaître à la fois leur efficacité et leur sécurité», a expliqué aux journalistes la scientifique en chef de l’OMS, la D re Soumya Swaminathan. Elle a estimé que certains groupes pharmaceutiques pourraient avoir «assez de données» à soumettre aux régulateurs «au plus tôt à partir de décembre». «Nous prévoyons qu’un certain nombre d’essais commenceront à fournir des données début 2021.» RECOMMANDÉ POUR VOUS À DÉCOUVRIR SUR LE WEB Situation au Québec En date du Cas confirmés Total Décès Total Vaccins administrés Total 84 837 + 9 264 Tests effectués Total 5 195 725 + 35 114 Hospitalisations Total Soins intensifs Total Les plus populaires Suivez-nous plan du site © 2021 TOUS DROITS RÉSERVÉS. LE JOURNAL DE MONTRÉAL EST PUBLIÉ PAR NUMÉRIQ. À quel stade atteint-on l’immunité collective ? Menu ▼ Publicité ▼ QUESTION D'ACTU Coronavirus À quel stade atteint-on l’immunité collective ? À Manaus, au nord du Brésil, 66% des habitants possèderaient des anticorps contre le virus, un taux suffisamment élevé pour atteindre l’immunité collective selon des chercheurs. Le débat sur l’immunité collective continue d’animer les chercheurs, certains l’estimant proches quand d’autres la juge inatteignable. Des chercheurs britanniques ont récemment estimé que la population déjà immunisée contre la Covid-19 . À Manaus, au nord du Brésil, celle-ci viendrait d’être atteinte avec 66% de la population qui posséderait des anticorps contre le virus. Cette affirmation résulte de la pré-publication d’une étude menée par 34 chercheurs brésiliens et internationaux. Sur ce sujet, les scientifiques et chercheurs ne sont pas tous d’accord sur comment atteindre cette fameuse immunité collective. Pour l'Institut Pasteur, 70% de la population doit être immunisée pour parvenir à l’immunité collective L’immunité collective correspond “ au pourcentage d’une population donnée qui est immunisée/protégée contre une infection à partir duquel un sujet infecté introduit dans cette population va transmettre le pathogène à moins d’une personne en moyenne, amenant de fait l’épidémie à l’extinction, car le pathogène rencontre trop de sujets protégés ”, a décrit l’Institut Pasteur dans . Celle-ci peut être atteinte de deux manières : par infection naturelle ou par vaccination. Pour calculer le niveau d’immunité nécessaire pour que celle-ci devienne collective, il faut regarder le nombre de reproduction de base de la maladie - R0. Cela correspond au nombre moyen de personnes qu’un infecté va contaminer après contact. “ Plus ce taux de reproduction de base est élevé, plus le pourcentage de sujets immunisés doit être élevé. Par exemple, le R0 de la grippe saisonnière = 2 ; de Covid-19 = 3,3 ; de la rougeole = 12-20 ”, précise l’Institut Pasteur. Selon ses calculs, c’est donc 70% de la population qui doit être immunisé pour parvenir à l’immunité collective. L’immunité croisée, l’espoir Tous les scientifiques ne s’accordent pas sur ce chiffre de 70% de la population immunisée contre le virus. Dans un article paru dans la revue le 9 septembre dernier, deux chercheurs de l’Institut Pasteur affirment que l’immunité collective pourrait être atteinte dès la présence d’anticorps durable chez 50% de la population. Un seuil atteignable non sans conséquence puisque les chercheurs estiment que pour atteindre ce niveau, il faudrait compter entre 100 000 et 450 000 morts en France. Autre frein à la stratégie pour mettre fin à la pandémie grâce à l’immunité collective: les cas de réinfections. Pour l'heure, une première contamination ne suffirait pas à développer des anticorps pour nous protéger durablement contre le virus. À ce sujet, les connaissances scientifiques ne sont pas suffisantes pour savoir jusqu’à quel point nos anticorps nous protègent, ni pour combien de temps. Selon les études, la durée de l’immunité varie de quelques semaines à plusieurs mois, voire encore plus longtemps pour d’autres. Du côté positif, l’immunité croisée pourrait être un accélérateur vers l’immunité collective. Une étude allemande publiée dans la revue fin août estimait que . En outre, et c’est un des arguments utilisé par les trois chercheurs britanniques, l’immunité collective pourrait être atteinte plus tôt que prévue : le taux d’immunité est calculé grâce aux tests sérologiques, or, ces tests seraient incomplets et sous-estimeraient la “ séroprévalence du SARS-CoV-2 ”. De plus, tous les anticorps engendrés par une première infection ne seraient pas recherchés. SUR LE MÊME THÈME Vous aimez cet article ? S'inscrire NOUS VOUS RECOMMANDONS Envoyer à un ami Votre Nom : Votre Email : Email de votre ami: Nom de votre ami: Laisser votre message: Combien font 10 + 2 ? : Fermer Envoyer EN DIRECT ▼ Publicité ▼ Une perte de taille d'au moins 4 centimètres peut être un signe d'ostéoporose. Mais il y a d'autres causes de perte de taille qu'il ne faut pas écarter à priori ... Déjà très présent pour beaucoup de Français, le mal de dos s'est souvent aggravé avec le télétravail imposé par la crise sanitaire. Sédentarité ... La fibrillation atriale, maladie dite « silencieuse » dont les symptômes peuvent passer longtemps inaperçus, toucherait 750 000 personnes en France. Et cette ... La fibrillation atriale, maladie dite « silencieuse » dont les symptômes peuvent passer longtemps inaperçus, toucherait 750 000 personnes en France. Et cette ... Dans le cas d'une fracture de l'humerus après une chute à partir d'un certain âge, on peut suspecter une ostéoporose. « Il n'est pas normal de se casser un os ... Dépression, stress, hypersensibilité, burn-out, boulimie, anorexie, Alzheimer, Parkinson... toutes ces maladies trouveraient, au moins en partie, leur origine dans ... Comment retrouver une vie normale, personnelle ou professionnelle, après avoir eu un cancer du sein ? Le Dr Séverine Alran, chef de service de Gynécologie ... L'asthme toucherait quatre millions de personnes en France. Quelles sont les causes de cette maladie, ses différents symptômes, ses traitements et comment ... La densitomètrie qui permet de dépister une fragilité osseuse est un examen simple qui consiste à mesurer la teneur en calcium des os au niveau des vertèbres ... La vitamine D qui favorise l'absorption du calcium jour un rôle dans le métabolisme osseux. 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Veuillez renseigner votre email d'inscription svp * Retour Reinitialiser Covid-19 : en Inde, les scientifiques dénoncent les « spéculations » sur l’immunité collective Navigation En ce moment Actualités Services Le Monde Services partenaires Suppléments partenaires Covid-19 : en Inde, les scientifiques dénoncent les « spéculations » sur l’immunité collective Des enquêtes sérologiques conduites cet été à Bombay, Delhi et Pune affirment que plus de 50 % de la population a déjà été contaminée, par endroits, par le nouveau coronavirus. Par Publié le 28 septembre 2020 à 02h34 - Mis à jour le 28 septembre 2020 à 11h01 Temps de Lecture 5 min. Article réservé aux abonnés Un agent de santé dépiste les symptômes du Covid-19 dans le bidonville de Dharavi, à Bombay, en Inde, le 8 septembre. RAFIQ MAQBOOL / AP C’est désormais une certitude, l’Inde sera bientôt le pays affichant le plus grand nombre de cas de Covid-19 dépistés au monde. Il faut actuellement à peine deux semaines au géant d’Asie du Sud pour enregistrer un million de nouvelles contaminations, et la tendance risque de s’accélérer en octobre et novembre, avec la saison des fêtes religieuses propres à rassembler des foules très denses, Navratri, Durga Puja, Dussehra et Divali. Lundi 28 septembre, le compteur a franchi la barre des 6 millions de cas détectés et des 95 000 morts. Rapporté à la population, 1,38 milliard d’habitants, le sous-continent reste toutefois très bas dans les classements internationaux, ce que ne manquent pas de répéter les autorités publiques : avec un peu plus de 4 300 cas détectés par million d’individus, il est bien moins frappé que la France (8 080 cas par million) ou le Qatar (43 330), selon le site Our World in Data, alors que le nombre de tests pratiqués, certes plus faible qu’en Occident, tourne maintenant autour d’un million par jour. En nombre de morts également, l’Inde connaît une situation peu alarmante en apparence, avec 68 décès par million d’individus, contre 485 en France ou 974 au Pérou. Cela reste vrai, même si le nombre réel de morts pourrait être « trois fois supérieur » au chiffre officiel, ainsi que le suggère l’ Indian Journal of Medical Research dans un article paru le 17 septembre. Il n’en reste pas moins qu’à ce stade, personne ne se risque à un quelconque pronostic sur le ralentissement de l’épidémie et que les résultats des différents essais cliniques de futurs vaccins en cours sont particulièrement attendus. Mais c’est surtout l’atteinte d’une immunité collective qui occupe actuellement les esprits, cette idée que si un pourcentage important de la population a été contaminé par un agent pathogène, celui-ci est conduit automatiquement à l’extinction. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Pas d’hécatombe dans les bidonvilles Le Tata Institute of Fundamental Research (TIFR) a soulevé des espoirs en publiant, le 5 septembre, les résultats étonnants d’une étude sérologique menée en juillet dans trois quartiers de Bombay, métropole de 21 millions d’habitants constituant l’un des foyers infectieux les plus dynamiques du pays. Menée avec le concours de la municipalité et de NITI-Aayog, instance de conseil économique auprès du premier ministre, cette étude a révélé que jusqu’à 58 % des gens vivant dans les bidonvilles et jusqu’à 17 % du reste de la population urbaine présentaient des anticorps au SARS-CoV-2. Il vous reste 66.33% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Lecture du Monde en cours sur un autre appareil. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Continuer à lire ici Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Pourquoi voyez-vous ce message ? La suite est réservée aux abonnés. 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Province de Liège (au-dessus de 300 m): jusqu'à 5 cm Provinces de Namur et de Luxembourg: 10 à 20 cm Provinces de Hainaut et de Flandre Occidentale: aux environs de 5 cm PLAQUES DE GLACE: En seconde partie de nuit de jeudi à vendredi, le temps deviendra plus sec mais des plaques de glace pourront se former. Aujourd'hui 2° Nébulosité abondante avec un temps généralement sec. Nébulosité abondante avec par moments de la pluie. Ciel partiellement nuageux avec encore quelques éclaircies passagères. Nébulosité abondante avec possibilité de quelques chutes de neige. 16h 3°C 12 km/h 18h 2°C 11 km/h 20h 0°C 12 km/h 22h 0°C 12 km/h Demain -2° 0° 06h -2°C 5 km/h 08h -2°C 4 km/h 10h -1°C 8 km/h 12h -1°C 11 km/h 14h -1°C 13 km/h 16h -1°C 13 km/h 18h -2°C 11 km/h 20h -2°C 12 km/h 22h -2°C 16 km/h Vendredi -5° -2° 06h -5°C 12 km/h 08h -5°C 11 km/h 10h -4°C 10 km/h 12h -3°C 12 km/h 14h -2°C 13 km/h 16h -2°C 13 km/h 18h -5°C 9 km/h 20h -5°C 5 km/h 22h -5°C 3 km/h Samedi -6° 0° 06h -3°C 5 km/h 08h -3°C 8 km/h 10h -2°C 10 km/h 12h 0°C 13 km/h 14h 0°C 15 km/h 16h -1°C 13 km/h 18h -2°C 15 km/h 20h -2°C 18 km/h 22h -2°C 19 km/h Dimanche -2° 3° 06h -1°C 15 km/h 08h 0°C 14 km/h 10h 1°C 14 km/h 12h 2°C 16 km/h 14h 2°C 17 km/h 16h 3°C 17 km/h 18h 3°C 17 km/h 20h 2°C 16 km/h 22h 2°C 14 km/h Les jeux Le trafic aujourd'hui L'horoscope Trouver un emploi Les services Nos infos © Rossel & Cie - 2020 - - - - - - L'OMS et des scientifiques s'élèvent contre l'idée d'immunité collective Explorer le JDG Plus L’OMS et plus de 80 chercheurs s’élèvent contre le concept d’immunité collective » L’OMS et plus de 80 chercheurs s’élèvent contre le concept d’immunité collective Par le 16 octobre 2020 à 16h30 Dans une lettre publiée dans The Lancet et soutenue par l’OMS, des chercheurs et médecins s’insurgent contre l’idée d’induire une immunité collective pour lutter contre le COVID-19 et éviter des mesures contraignantes comme le confinement ou le couvre-feu. Ils rappellent que ce concept est beaucoup trop risqué pour lui donner un quelconque crédit. Crédits : Santé publique France. Non, la stratégie de l’immunité collective n’est pas raisonnablement envisageable. Tel est le message à retenir selon plusieurs scientifiques internationaux, rapporte RFI . Plus d’un million de personnes à travers le monde ont perdu la vie suite à une infection au coronavirus du COVID-19, depuis la fin du mois de décembre 2019. L’Europe et plusieurs pays du monde subissent actuellement une pandémique et tentent, tant bien que mal, de la contenir en attendant le déploiement des premiers vaccins dans quelques mois. Le concept d’immunité collective , évoqué pour la première fois au printemps dernier, observe actuellement un regain d’intérêt dont les scientifiques et les autorités de santé se méfient. Cette semaine, le a rapporté que le gouvernement américain soutenait même ouvertement cette idée. Pour rappel, cette dernière laisserait la majorité de la population (personnes jugées vulnérables exclues) être infectée afin d’être immunisée et de rendre les caduques. En réaction, plusieurs milliers de chercheurs et médecins ont aujourd’hui signé le « » (en référence aux centaines de milliers de victimes anonymes du COVID-19 et non pas au héros de Game of Thrones ). Cette lettre, écrite par 80 de leurs collègues et publiée dans la prestigieuse revue médicale , dénonce la dangerosité d’une telle stratégie si elle venait à être mise en place. Just launched —Faced with a 2nd wave of & over 1 million deaths, a new Correspondence ( ) signed by 80+ researchers warns against a pandemic strategy. Measures to control transmission must be implemented widely — The Lancet (@TheLancet) Selon les biologistes, médecins et sociologues auteurs de la lettre de The Lancet , le concept d’immunité collective est « une dangereuse illusion, infondée d’un point de vue scientifique. » Ils affirment qu’une stratégie de gestion pandémique se basant sur une favorisation des infections serait forcément une erreur. Inviter la contamination entre les personnes les plus jeunes, jugées les moins fragiles, risquerait d’accroître grandement la mortalité de la population. Cette dernière, en plus d’entraîner la perte de vies humaines, parasiterait les services de santé et endommagerait énormément la main-d’œuvre sur laquelle se base notre économie. « Par ailleurs, il n’existe aucune preuve d’une immunité protectrice permanente concernant le coronavirus SARS-CoV-2 » , soulignent les chercheurs. Les faits n’encourageraient, d’après eux, qu’une seule solution : contrôler et contenir les contaminations jusqu’à ce que des traitements et vaccins efficaces soient disponibles dans les mois à venir . « (Ce concept) est une dangereuse illusion, infondée d’un point de vue scientifique. » – The Lancet Dans un de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), son directeur, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a manifesté son soutien au John Snow Memorandum. « Permettre à un dangereux virus, que nous ne comprenons pas encore complètement, de se propager librement est juste immoral , a-t-il déclaré. L’immunité collective n’a jamais été utilisée dans l’histoire de la santé publique comme une stratégie de contrôle épidémique, et encore moins contre une pandémie. » Selon le patron de l’OMS, il n’existe « aucun raccourci et aucune balle en argent » pour en finir avec la pandémie de COVID-19. Comme le remarque la lettre de The Lancet , « les mesures portées sur le contrôle de la propagation doivent être implémentées le plus largement possible. » Pour conclure, ses auteurs insistent fortement sur le fait que « nous ne pouvons pas nous permettre de distractions qui iraient à l’encontre de réponses efficaces [telles que le concept d’immunité collective ; ndlr] : il est essentiel d’agir en urgence sur la base de preuves et faits scientifiques. » Partagez Please enable JavaScript in your browser to complete this form. Nom First Last Adresse de contact * Erreur à signaler à l'équipe du JDG * Website Envoyer Source: Les derniers dossiers Les derniers tests À lire aussi Partagez stopwatch 7 min. Vous voulez nous soumettre un bon plan ? Pour la publicité (Espaces publicitaires, opérations spéciales, et autres...) Just Digital Group Media Copyright © 2005 - 2021 Just Digital Group Media - JDG Media, Tous droits réservés Souhai t e un J oy eux Anni v ersai r e à Rechercher Appuyer sur entrée pour lancer la recherche Jamais dans l'histoire de la santé publique, l'immunité collective n'a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C'est scientifiquement et éthiquement problématique ", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Laisser le virus circuler librement, ce n'est pourtant pas ce que font les gouvernements français, belge, britannique, allemand ou encore espagnol... Le Premier ministre français Jean Castex a appelé les gens à limiter les rassemblements à domicile, affirmant que la récente augmentation des nouvelles infections dans le pays mettait le système hospitalier de plus en plus à rude épreuve. Deux autres villes, Toulouse et Montpellier, ont rejoint le groupe des métropoles en alerte maximale. Un couvre-feu pourrait être envisagé comme nouvel outil de contrôle de l'épidémie. Russie En Russie, le maire de Moscou a déclaré que cette semaine pourrait être décisive dans la lutte de la capitale contre le coronavirus. Les contaminations ont atteint un nouveau record pour une période de 24 heures, les autorités ayant signalé plus de 13 000 nouveaux cas confirmés dans le pays, soit le pic quotidien le plus élevé depuis le début de la pandémie. Anna Safari, enseignante, nous donne son sentiment : " des mesures sont prises, elles sont très sérieuses. Vous pouvez voir que nous marchons tous avec des masques. En outre, en tant qu'enseignante, je travaille à distance, nous ne travaillons qu'à distance ". Sur le plan de la recherche, le groupe pharmaceutique américain Johnson & Johnson a annoncé la suspension de son essai clinique d'un vaccin contre la Covid-19, l'un des participants étant tombé malade. Entre-temps, la République tchèque a ordonné la fermeture immédiate de toutes les écoles, bars et restaurants jusqu'au 3 novembre. Initialement l'un des pays qui a le mieux réussi à contenir la pandémie, il a enregistré près de 500 infections pour 100 000 habitants au cours des deux dernières semaines, devant la Belgique et l'Espagne. Partager cet article À découvrir également Plus d’infos Chercher dans les tags du jour Copyright © euronews 2021 - A la une Jeux English Français Deutsch Italiano Español Português Русский Türkçe Ελληνικά Magyar فارسی العربية Shqip Română Log into your account your username your password Password recovery Recover your password your email Search mercredi, janvier 13, 2021 Sign in Welcome! Log into your account your username your password Password recovery Recover your password your email A password will be e-mailed to you. La proposition élaborée par trois chercheurs, mais signée par beaucoup d’autres, plaide pour laisser le virus se propager dans les groupes à faible risque dans l’espoir d’atteindre la soi-disant immunité collective, une situation où suffisamment de la population est résistante au virus pour étouffer la pandémie. Décrit dans ce que les auteurs appellent «La déclaration de Great Barrington», du nom de la ville du Massachusetts où il a été rédigé, le plan marque le dernier cycle d’un débat très controversé entre des scientifiques qui soutiennent des approches radicalement différentes de la crise. Un critique a déclaré que cela équivalait à un abattage des malades et des handicapés, qualifiant l’idée de «grotesque». Les auteurs de la déclaration – Sunetra Gupta à l’université d’Oxford, Jay Bhattacharya à l’université de Stanford et Martin Kulldorff à l’université de Harvard – affirment que les verrouillages et les restrictions de Covid-19 produisent des «effets dévastateurs» sur la santé publique en perturbant les soins de routine et en nuisant à la santé mentale, avec les défavorisés supportant le plus grand fardeau. Alors que de nombreux gouvernements tentent de supprimer le virus jusqu’à ce que de nouveaux traitements et vaccins soient trouvés, le trio écrit que les personnes âgées et les autres personnes à risque devraient être protégées tandis que celles qui sont le moins en danger devraient «être immédiatement autorisées à reprendre une vie normale». David Livermore, professeur de microbiologie médicale à l’Université d’East Anglia et signataire de la déclaration, a déclaré que les personnes âgées dans les maisons de retraite pourraient être protégées en payant aux soignants de bons salaires pour vivre dans, ou dans un logement voisin, pendant un mois à la fois. Il a admis qu’il était plus difficile de protéger le grand nombre de personnes âgées dans la communauté, mais a suggéré que les individus pourraient se protéger. «Si vous avez 75 ans, vous pouvez choisir de sortir le moins possible», dit-il. Les efforts pour maintenir les infections à un faible niveau, a-t-il ajouté, «n’ont fait que retarder les choses». La proposition fait suite à des conseils contradictoires envoyés le mois dernier par les deux camps au gouvernement britannique et aux médecins en chef. Dans une lettre ouverte, le professeur Gupta et ses collègues ont fait valoir que la suppression du virus était «irréalisable», tandis que l’autre, dirigée par le professeur Trish Greenhalgh, également à Oxford, a déclaré qu’il n’était pas pratique de couper toute une cohorte de personnes vulnérables de société. William Hanage, professeur d’épidémiologie à Harvard, a déclaré que la déclaration semblait attaquer une position de masse, des verrouillages continus que personne ne prenait. «Après avoir souligné, à juste titre, les dommages indirects causés par la pandémie, ils répondent que la réponse est d’augmenter les dommages directs causés par celle-ci», a-t-il déclaré. Les travaux de Hanage et d’autres suggèrent que Covid devient plus mortel que la grippe à partir du milieu des années 30 et grimpe de façon exponentielle à partir de là, ce qui signifie que de grandes parties de la population, qui ne sont pas dans les maisons de retraite, auraient besoin d’être protégées. « Dire que vous pouvez garder le virus hors des lieux en effectuant des tests à un moment où la Maison Blanche a une épidémie apparemment en cours devrait illustrer sa probabilité », a-t-il déclaré. Une autre préoccupation, a-t-il ajouté, était qu’une épidémie incontrôlée parmi les jeunes et en bonne santé pourrait laisser beaucoup de personnes avec des problèmes médicaux à long terme, les troubles dits de «long Covid» qui ont déjà affecté les jeunes. Dans un tweet en réponse à la déclaration, Gregg Gonsalves, épidémiologiste à l’Université de Yale, a déclaré que des fermetures et d’autres interventions devraient avoir lieu pour réduire les taux d’infection. Avec près de la moitié de la population ayant un risque sanitaire sous-jacent pour Covid-19, il a déclaré que les stratégies d’immunité du troupeau «consistent à abattre le troupeau de malades et de handicapés. Share Previous article Next article LEAVE A REPLY Please enter your comment! Please enter your name here You have entered an incorrect email address! Please enter your email address here Save my name, email, and website in this browser for the next time I comment. MOST POPULAR 28 octobre 2020 10 septembre 2020 3 avril 2020 8 avril 2020 HOT NEWS ABOUT US FR24 News is your news, entertainment, music fashion website. We provide you with the latest breaking news and videos straight from the entertainment industry. Contact us: FOLLOW US © fr24news.com Les Fonds de recherche du Québec et le Bureau de coopération interuniversitaire sont partenaires du Détecteur de rumeurs. Auteur : – Maxime Bilodeau Le concept d’immunité collective est plus que jamais évoqué, alors que s’amorce le déconfinement dans plusieurs pays. Et il sera souvent évoqué dans les prochains mois. C’est le moment de faire le tri entre ce qu’on sait et ce qu’on ne sait pas. On définit par immunité collective, ou immunité de groupe, le moment où une population aurait atteint une immunité « naturelle » face au virus : autrement dit, si les gens, en grande majorité, ont été infectés une fois, le virus ne pourrait plus, en théorie, continuer de se propager. Cette immunité de groupe peut aussi survenir si une population est vaccinée contre un virus. Une fois infectée par le nouveau coronavirus, une personne est immunisée ? Toutefois, dans le cas du nouveau coronavirus, il y a un bémol face à cette notion d’immunité collective. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) à la fin-avril que rien ne prouve pour l’instant que les gens guéris de la Covid-19 et qui ont développé des anticorps sont protégés en cas de réinfection. Il est donc d’autant plus hasardeux de baser une stratégie de déconfinement graduel sur cette idée, comme le font certains pays . Récemment toutefois, une étude chinoise démontrait qu’il semble y avoir une bonne réponse immunitaire chez les patients guéris de la Covid-19. Et une étude américaine , mais qui n’a pas encore été révisée, signale que sur quelques centaines de personnes infectées par le SARS-CoV-2 en février, on pouvait détecter les anticorps chez 99% d’entre elles quelques semaines plus tard. Cette dernière étude se poursuit avec une cohorte plus large de gens. Si on se base sur des études antérieures réalisées auprès de patients atteints du SARS-CoV-1 —le virus responsable du SRAS en 2003— la durée de cette immunisation . Sans vaccin, il est possible d’atteindre l’immunité collective ? Ces études laissent croire qu’il serait possible de laisser le SARS-CoV-2 circuler librement dans la population pour que celle-ci développe des barrières immunitaires. Au bout d’un certain temps, le virus ne trouverait plus assez d’hôtes à infecter et finirait par disparaître — museler l’épidémie ne nécessiterait alors aucun vaccin. Cette stratégie est néanmoins risquée ; dans le cas du nouveau coronavirus, on estime que, si le facteur de contagion était de 3 (chaque personne en infecte en moyenne 3 autres), il faudrait qu’environ soit immunisée, naturellement ou par un vaccin, pour qu’il puisse y avoir immunité collective. Or, comme les quelques rares études fragmentaires mentionnent un pourcentage de gens déjà infectés qui serait inférieur à 5%, les autorités de santé publique préfèrent et attendre la mise au point d’un vaccin. La Suède serait en passe d’atteindre l’immunité collective contre la Covid-19 ? À la fin avril, sur les ondes , l’ambassadrice de Suède aux États-Unis prétendait que Stockholm atteindrait « un certain niveau d’immunité » d’ici un mois. Environ 30 % des habitants de la capitale du pays auraient déjà été infectés par le nouveau coronavirus, avançait-elle. Coïncidence : peu après, un haut dirigeant de l’OMS a que « si nous voulons revenir à une nouvelle normalité, la Suède constitue un modèle pour le futur », renforçant ainsi l’idée que l’approche du pays scandinave, qui a laissé ouverts ses commerces et laissé les personnes circuler librement, serait la bonne. Toutefois, il faut souligner que là-bas, comme partout ailleurs, on ignore le pourcentage exact de la population qui doit être infectée pour atteindre cet objectif. Et que dans tous les cas, il est impossible d’arriver à un pourcentage élevé de gens contaminés sans accepter un nombre relativement élevé de morts. Les tests pour détecter les anticorps sont fiables ? Si on ignore quel pourcentage de la population a été infectée, et si on est d’ores et déjà capable de détecter les anticorps qu’un individu a créé en réaction à une infection au SRAS-CoV-2, la logique semble être de faire passer des tests à grande échelle pour détecter ces anticorps —ce qu’on appelle des tests sérologiques. Selon une , plus de 200 tests sérologiques seraient actuellement disponibles ou en développement. Du lot, seulement 12 de ces tests sont , l’équivalent aux États-Unis de Santé Canada. Ce faible nombre s’explique par leur fiabilité douteuse. Leur sensibilité, c’est-à-dire le fait de ne pas avoir de diagnostic erroné, varierait de 53 à 89 %, , donc pas encore révisée par les pairs. Une rapporte des résultats à peine meilleurs, et basés sur un petit échantillon de 30 personnes. Voir aussi Impacts de la recherche Socialisons ! Restons en contact Consultez aussi Dernière mise à jour : Avril 2016 © Gouvernement du Québec, 2016 Nouveau confinement, Macron : "j'ai décidé qu'il fallait à partir de vendredi retrouver le confinement qui avait stoppé le virus." - Le Mouvement Menu Rechercher Fermer Rechercher Fermer Menu Emmanuel Macron (CR) Partager sur facebook Partager sur twitter Partager sur linkedin Partager sur email Partager sur telegram Crise sur tous les fronts. Forte recrudescence de contaminations au coronavirus sur le territoire national, Emmanuel Macron prend la parole : « j’ai décidé qu’il fallait à partir de vendredi retrouver le confinement qui avait stoppé le virus. Un nouveau confinement Le reconfinement national, la piste privilégiée diffusée depuis presque 48h00 par les médias pour atténuer l’annonce du Président Emmanuel Macron est confirmé. Constat : « les efforts consentis ont été utiles, mais cela ne suffit plus […] J ‘ai décidé qu’il fallait à partir de vendredi retrouver le confinement qui avait stoppé le virus. » L’idée : « un coup de frein brutal ! » « Il faut avoir beaucoup d’humilité, nous sommes tous en Europe, surpris par cette deuxième vague […] Le virus circule en France à une vitesse que même les prévisions les plus pessimistes n’avaient pas anticipée. » La fausse piste du choix de l’immunité collective : « Au moins 400.000 morts à déplorer, » selon le président qui a pris ses informations auprès du Conseil scientifique. Le choix d’un second confinement pour Emmanuel Macron s’est imposé : « ma responsabilité est de protéger tous les Français… » et en même temps « il nous faut protéger notre économie. » La bonne stratégie à retenir donc, le président annonce ce nouveau confinement à partir de vendredi sur tout le territoire national : « Les écoles resteront ouvertes, le travail pourra continuer, les Ehpad et les maisons de retraite pourront être visitées » , a-t-il précisé. Castex en conférence de presse pour précisions, demain à 18H30 Après ces annonces présidentielles, le Premier Ministre Jean Castex détaillera les mesures mises en place, avec Olivier Veran, Elisabeth Borne, Gérald Darmanin, Jean-Michel Blanquer et Bruno Le Maire, lors d’une conférence de presse demain à 18h30. Occitanie : le nombre de cas graves augmente Selon l’ARS : « De plus en plus de patients hospitalisés. Actuellement, le virus circule partout en Occitanie. Le nombre de cas explose très vite dans tous nos territoires. En ville comme à la campagne, tout le monde peut être contaminé […] et parfois de façon très grave : en ce moment, le nombre de cas graves augmente aussi vite et aussi fortement qu’au printemps dernier. » 2523 cas positifs, en moyenne par jour Au 27 octobre : 2523 cas positifs, en moyenne par jour signalés aux équipes de l’Assurance Maladie depuis mardi dernier en Occitanie. Au total, 17.660 cas depuis le 20 octobre. [REPLAY] Revoir l’intervention du chef de l’État : Adresse aux Français. — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) Partager l'article : Partager sur facebook Partager sur twitter Partager sur linkedin Partager sur email Partager sur telegram À LA UNE Au 12 janvier 2021, il y avait au total, en Occitanie, 1340 hospitalisations en cours (+93) dont 135 en réanimation (+19) et 2285 décès à l’hôpital (+46 en 4j). Les... Une pétition a été lancée, à la suite de la verbalisation, par la municipalité de Montpellier de 17 livreurs de repas stationnant au cœur de l’Écusson dans la soirée du... ANNONCES - PUB VIDEO, INTERVIEW, EMISSIONS​ LES PLUS LUS Dernières actus Restez connecté avec Le Mouvement Recevez notre Newsletter Actualités, dossiers, interviews, reportages : gardez toute l’info dans vos mails Email Address s'inscrire LE MOUVEMENT NOS SERVICES VOS PUBLICATIONS SUR LE MOUVEMENT © Copyright 2018-2021 lemouvement.info . 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Mais après des mois de pandémie, « on est très très loin du compte », note Frédéric Altare, spécialiste de l'immunité à l'Inserm. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a d'ailleurs déclaré sans ambages lundi : « Jamais, dans l'histoire de la santé publique, l'immunité collective n'a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C'est scientifiquement et éthiquement problématique », a déclaré son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Laisser libre cours à un virus dangereux, dont nous ne comprenons pas tout, est tout simplement contraire à l'éthique. Ce n'est pas une option », a-t-il insisté, rappelant qu'environ 10 % de la population pourrait avoir été contaminée par le virus dans la plupart des pays. Des milliards de personnes restent donc en théorie à la merci d'un virus plus dangereux, plus létal et plus contagieux que la grippe saisonnière. Et pour lequel il n'existe pas de vaccin. Dès mai, l'OMS avertissait que les pays misant sur l'immunité collective se livraient « à un calcul vraiment dangereux ».Régulièrement, et encore très récemment, le président américain Donald Trump a pourtant défendu cette idée. C'est « une erreur », ont répondu jeudi 80 scientifiques dans une lettre ouverte publiée par la revue médicale The Lancet. « Une transmission incontrôlée chez les plus jeunes ferait courir des risques importants en termes de santé et de mortalité à l'ensemble de la population », relèvent-ils, notant aussi le risque de saturation des systèmes de santé. AFP Categories Source Partager Articles similaires 12 01, 2021 12 01, 2021 12 01, 2021 Advertisement Articles similaires 11 01, 2021 10 01, 2021 10 01, 2021 09 01, 2021 09 01, 2021 🔊 Écoutez l’article NOUS CONTACTER © 2021 TN24 Tous Droits Réservés Chercher: Search for Log In Remember me Log In L'immunité collective, un mirage dangereux, avertissent de nombreux scientifiques - ladepeche.fr mercredi 13 janvier 2021, Sainte Yvette 7° / 10 ° L'immunité collective, un mirage dangereux, avertissent de nombreux scientifiques Publié le 16/10/2020 à 11:27 , mis à jour à 12:32 (AFP) - Parfois présentée comme un motif d'espoir aux débuts de la pandémie de Covid-19 et un moyen d'éviter des confinements généralisés, l'idée de laisser circuler le virus pour atteindre une immunité collective apparaît de plus en plus clairement comme un dangereux mirage, expliquent de nombreux scientifiques. L'idée, c'est qu'une fois qu'une certaine proportion de la population aura été touchée, l'épidémie s'arrêterait d'elle-même, faute de victimes à frapper. Mais après des mois de pandémie, "on est très très loin du compte", note auprès de l'AFP Frédéric Altare, spécialiste de l'immunité à l'Inserm. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) l'a d'ailleurs déclaré sans ambages lundi: "jamais, dans l'histoire de la santé publique, l'immunité collective n'a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C'est scientifiquement et éthiquement problématique", a déclaré son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Laisser libre cours à un virus dangereux, dont nous ne comprenons pas tout, est tout simplement contraire à l'éthique. Ce n'est pas une option", a-t-il insisté, rappelant qu'environ 10% de la population pourrait avoir été contaminée par le virus dans la plupart des pays. - "Calcul dangereux" - Des milliards de personnes restent donc en théorie à la merci d'un virus plus dangereux, plus létal et plus contagieux que la grippe saisonnière. Et pour lequel il n'existe pas de vaccin. Dès mai, l'OMS avertissait que les pays misant sur l'immunité collective se livraient "à un calcul vraiment dangereux". Régulièrement, et encore très récemment, le président américain Donald Trump a pourtant défendu cette idée. Début octobre, des scientifiques l'ont défendue dans un appel -"The Great Barrington Declaration"- à laisser circuler le virus dans la population jeune et en bonne santé tout en protégeant les plus vulnérables. Un appel soutenu -selon la presse américaine- par la Maison Blanche. Pour ses défenseurs, le principal bénéfice de cette "stratégie" serait d'éviter les dommages économiques, sociaux, sanitaires- des confinements généralisés alors même que certains pays, comme l'Espagne, ont dû réintroduire des mesures de confinements locaux, ou comme la France, de couvre-feu. C'est "une erreur", ont répondu jeudi 80 scientifiques dans une lettre ouverte publiée par la revue médicale The Lancet. "Une transmission incontrôlée chez les plus jeunes ferait courir des risques importants en termes de santé et de mortalité à l'ensemble de la population", relèvent-ils, notant aussi le risque de saturation des systèmes de santé. - Seuils - La Suède, qui a refusé de confiner sa population et de fermer écoles, bars et restaurants, semble désormais rattrapée par la pandémie. Rapportée à sa population, la mortalité du Covid est parmi les 15 plus élevées au monde, selon les données de l'Université Johns Hopkins. Autre problème : on ne sait pas combien de temps dure l'immunité contre le Covid et des cas de réinfections, quoique très rares, ont été rapportés. "Il est possible que les anticorps s'affaiblissent avec le temps", rappelait la semaine dernière une responsable de l'OMS Maria Van Kerkhove. "Les réinfections nous montrent que nous ne pouvons pas nous appuyer sur l'immunité acquise par l'infection naturelle pour atteindre une immunité de groupe", a écrit la Pr Akiko Iwasaki, spécialiste de l'immunité à l'université de Yale (Etats-Unis). Certains tenants de l'immunité collective naturelle font aussi valoir que son seuil -estimé habituellement à quelque 60 à 70%- serait en fait plus bas, notamment parce que tout le monde n'est pas pareillement susceptible d'attraper le virus (entre campagnards et citadins par exemple ou jeunes et vieux). Ce que l'on a découvert également au fil du temps, c'est que certaines personnes sont protégées du Sars-CoV-2 alors qu'ils ne l'ont pas rencontré, explique Frédéric Altare (Inserm). Plutôt que des anticorps (ceux que l'on cherche avec les tests sérologiques) spécifiquement dirigés contre ce virus, elles ont développé une autre immunité, dite "cellulaire", grâce à un certain type de globules blancs. Sans doute parce qu'ils ont déjà rencontré des agents infectieux ressemblant au Sars-CoV-2, ces globules l'identifient comme un danger et s'y attaquent, dit-il. "Ce qui veut dire que les chiffres qu'on annonce - 5 à 10% d'immunité possible -, c'est vraisemblablement un peu sous-estimé mais on ne sait pas dans quelle mesure", relève Frédéric Altare. Mais même "en poussant les statistiques, en tenant compte de (cette) autre immunité, du fait que les gens ne s'infectent pas tous pareil, que les populations âgées ont moins de risques de s'infecter parce qu'elles se protègent plus", on arrive "à faire descendre les pourcentages jusqu'à 50%, pas en-dessous", dit-il. Tout en notant qu'atteindre ce seuil se solderait par un nombre de décès considérable. L'immunité collective doit donc passer par "des vaccins sûrs et efficaces", tranche la Pr Iwazaki. Relaxnews Envie de donner votre avis ? J'ai déjà un compte Je n'ai pas de compte Réagir Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ? Les tops de la semaine À lire aussi de Santé Aussi à la une Lancez votre recherche Rechercher... Pour profiter pleinement de l'info, abonnez-vous ! Suivez-nous Les sites du groupe Newsletter S'abonner à la newsletter quotidienne Journal Retrouvez La Dépêche sur internet © 2021 Covid-19 : l'immunité de groupe insuffisante pour déconfiner - Sciences et Avenir Partager - Fill 1 Copy Created with Sketch. Santé Coronavirus Covid-19 : l'immunité de groupe insuffisante pour le déconfinement Par le Abonnés Le Conseil scientifique gouvernemental a rendu public son dernier avis portant sur l'état des lieux du confinement et les critères de sorties. Voici les principaux éléments sur la stratégie de post-confinement recommandés par les experts. L'esplanade du Louvre, à Paris, vidée par le confinement. Crédit Antoine WDOWCZYNSKI / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP " Il faut que le confinement persiste encore sur plusieurs semaines à partir de maintenant" , a déclaré ce matin, mercredi 8 avril 2020, Jean-François Delfraissy. Le président du Conseil scientifique assurait sur France Info la communication autour du et évoquant pour la première fois les critères et l'ébauche d'une stratégie de déconfinement. Prudent quant au risque de relâchement dans la population, il a insisté sur le fait que "dans l'état actuel des connaissances, on peut commencer à discuter d'une stratégie sur ce qu'il se passera dans le post-confinement, mais la poursuite d'un confinement strict est capital. " Transmis aux autorités nationales le jeudi 2 avril à 18h, peu avant dans la soirée, l'avis fait d'abord l'état des lieux du confinement, et rappelle que son objectif principal n'est pas encore atteint. "L’effet du confinement devrait prendre trois semaines avant de se matérialiser, le temps que les patients qui étaient en incubation au moment du confinement aient été admis en réanimation s’ils devaient évoluer vers une forme grave" , expliquent les experts. C'est cette qui commence justement à être observée en France. Un début de déconfinement paraît difficilement envisageable avant la première quinzaine de mai, au mieux. L'immunité de groupe est insuffisante Le nombre de personnes qui ont déjà été en contact avec le virus et seraient donc présumées immunisées est trop faible pour entrer en compte dans la stratégie de déconfinement. L'immunité dite "de groupe", "populationnelle" ou "collective", est la protection offerte contre la circulation d'un virus lorsqu'une certaine proportion de personnes sont immunisées dans une population définie. « Les premières données que nous avons montrent que l'immunité populationnelle, ce pourcentage de personnes qui ont été en contact avec le virus est plus faible que nous l'avions imaginé, de l'ordre peut-être de 10 à 15% » , a précisé Jean-François Delfraissy. Or, pour un virus comme SARS-CoV-2, il faudrait qu'environ 60% de la population soit immunisée pour activer une immunité de groupe effective. Ce paramètre n'est donc "pour l’instant pas pris en compte (...) y compris dans les zones les plus touchées par la première vague de l’épidémie" , précise l'avis. Changement de doctrine d'utilisation des tests La montée en puissance des , au cours de la troisième et quatrième semaine du mois d'avril sera déterminante. "Ce déploiement opérationnel est urgent" , écrivent les experts qui appellent à l'associer à "une modification de la doctrine actuelle d'utilisation des tests" . Jusqu'ici, les tests diagnostiques (RT-PCR) étaient réservés aux malades hospitalisés ou aux soignants. Et les tests sérologiques (voir encadré) qui permettent de dire qui est immunisé ou non contre le virus, commencent à peine à être déployés. "La phase actuelle de montée en puissance rapide des capacités diagnostiques dans la perspective de la période post-confinement fait qu’il est certain que les outils et moyens prévus à terme seront disponibles et fonctionnels bien avant l’échéance de la levée du confinement , écrivent encore les auteurs de l'avis. Cela va permettre de commencer rapidement leur utilisation, tant pour les plateformes de RT-PCR à haute capacité, que pour les tests sérologiques unitaires rapides (tests rapides réalisables hors du laboratoire) ou les tests sérologiques classiques (test réalisés sur automates de laboratoire). Durant le mois d’avril, l’installation des plateformes de RT-PCR vont permettre d’avoir une capacité diagnostique sécurisée de plus de 45.000 tests/jour, en complément des capacités hospitalières et privées existantes qui seront renforcées a hauteur de 15.000 tests/jour. A noter que de nouveaux tests moléculaires rapides et ultra-rapides (respectivement 45 et 15 minutes) sont en cours d’évaluation. Durant la même période, des tests sérologiques unitaires seront disponibles en grande quantité (3eme semaine d’avril), ainsi que des tests sérologiques automatisés de type ELISA (fin avril). L’évaluation de leurs performances analytiques est programmée pour la seconde quinzaine d’avril." En creux, on comprend que la levée progressive du confinement n'interviendrait pas avant la première quinzaine de mai, au mieux. L'immunité de groupe est insuffisante Le nombre de personnes qui ont déjà été en contact avec le virus et seraient donc présumées immunisées est trop faible pour entrer en compte dans la stratégie de déconfinement. L'immunité dite "de groupe", "populationnelle" ou "collective", est la protection offerte contre la circulation d'un virus lorsqu'une certaine proportion de personnes sont immunisées dans une population définie. « Les premières données que nous avons montrent que l'immunité populationnelle, ce pourcentage de personnes qui ont été en contact avec le virus est plus faible que nous l'avions imaginé, de l'ordre peut-être de 10 à 15% » , a précisé Jean-François Delfraissy. Or, pour un virus comme SARS-CoV-2, il faudrait qu'environ 60% de la population soit immunisée pour activer une immunité de groupe effective. Ce paramètre n'est donc "pour l’instant pas pris en compte (...) y compris dans les zones les plus touchées par la première vague de l’épidémie" , précise l'avis. Changement de doctrine d'utilisation des tests La montée en puissance des , au cours de la troisième et quatrième semaine du mois d'avril sera déterminante. "Ce déploiement opérationnel est urgent" , écrivent les experts qui appellent à l'associer à "une modification de la doctrine actuelle d'utilisation des tests" . Jusqu'ici, les tests diagnostiques (RT-PCR) étaient réservés aux malades hospitalisés ou aux soignants. Et les tests sérologiques (voir encadré) qui permettent de dire qui est immunisé ou non contre le virus, commencent à peine à être déployés. "La phase actuelle de montée en puissance rapide des capacités diagnostiques dans la perspective de la période post-confinement fait qu’il est certain que les outils et moyens prévus à terme seront disponibles et fonctionnels bien avant l’échéance de la levée du confinement , écrivent encore les auteurs de l'avis. Cela va permettre de commencer rapidement leur utilisation, tant pour les plateformes de RT-PCR à haute capacité, que pour les tests sérologiques unitaires rapides (tests rapides réalisables hors du laboratoire) ou les tests sérologiques classiques (test réalisés sur automates de laboratoire). Durant le mois d’avril, l’installation des plateformes de RT-PCR vont permettre d’avoir une capacité diagnostique sécurisée de plus de 45.000 tests/jour, en complément des capacités hospitalières et privées existantes qui seront renforcées a hauteur de 15.000 tests/jour. A noter que de nouveaux tests moléculaires rapides et ultra-rapides (respectivement 45 et 15 minutes) sont en cours d’évaluation. Durant la même période, des tests sérologiques unitaires seront disponibles en grande quantité (3eme semaine d’avril), ainsi que des tests sérologiques automatisés de type ELISA (fin avril). L’évaluation de leurs performances analytiques est programmée pour la seconde quinzaine d’avril." En creux, on comprend que la levée progressive du confinement n'interviendrait pas avant la première quinzaine de mai, au mieux. Dans l'optique de cet élargissement des critères d'accès aux tests, le Conseil scientifique émet quatre recommandations, listées ci-dessous : Cette politique de test permettra "éventuellement de valider les stratégies innovantes de rendu des résultats et de « contact tracing » nécessaires durant la phase de déconfinement", précise encore le conseil. "Les éléments d'une stratégie postconfinement" Avant d'envisager le déconfinement, outre la nécessité de désengorger les services de soins intensifs et de réanimation et leur donner le temps de se réorganiser, la réduction du nombre de cas devra être "suffisamment importante pour que la détection des nouveaux cas de façon systématique redevienne possible. Ceci permettra de disposer de chiffres fiables sur la progression de l’épidémie en amont du risque de saturation du secteur hospitalier afin 1) de détecter et contrer précocement les reprises de l’épidémie ; et 2) d’appliquer rapidement les mesures de contrôle auprès des cas et de leurs contacts" , détaille l'avis. Enfin, le Conseil scientifique prévient que "le gouvernement devra s’assurer que les éléments d’une stratégie postconfinement seront opérationnels" . Et ils sont nombreux... En voici la liste : Enfin, le Conseil scientifique insiste sur "un point essentiel : si les stratégies post-confinement sont nécessaires, la priorité demeure cependant la poursuite d’un confinement renforcé dans la durée." Sur le même sujet 11 réactions Newsletter Sciences et Avenir Votre adresse nous sert à envoyer les newsletters qui vous intéressent. 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Coronavirus : les termes à connaître LP Virologie et propagation SARS-CoV-2 : nom scientifique (anglais) du virus responsable de la pandémie actuelle (également francisé sous le terme SRAS-CoV-2). L'acronyme renvoie au Syndrome Respiratoire Aigu Sévère en référence à la précédente épidémie de 2003 causée par un coronavirus apparenté, le SRAS. Coronavirus : famille de virus auxquels appartient le SARS-CoV-2. Reconnaissables par la couronne ( corona ) les entourant visible au microscope électronique, ils sont habituellement les hôtes des chauves-souris et des oiseaux. Récemment trois d’entre eux ont franchi la barrière d’espèce, causant des pneumopathies chez l’être humain : le SRAS, le MERS (apparu dans la péninsule arabique en 2012) et le SARS-CoV-2. Covid-19 : nom de la maladie causée par le SARS-CoV-2 apparue en novembre 2019 à Wuhan (Chine). Terme formé de la contraction entre Covi ( Coronavirus) ; d ( disease : maladie) 19 ( 2019 ). Elle se signale par plusieurs symptômes dont les plus fréquents sont la fièvre, la toux et une gêne respiratoire. Épidémie : maladie qui s’étend rapidement en un lieu donné. Si elle touche plusieurs continents, elle peut alors être considérée comme une pandémie. Pandémie : épidémie touchant une part importante de la population mondiale. Parmi celles ayant frappé l’humanité, citons la peste noire (causée par la bactérie Yersinia pestis ) qui a sévi au milieu du 14 e siècle et fit 200 millions de victimes, , tua environ 100 millions de personnes, soit 3% de la population mondiale, et le Sida, causé par le virus VIH, et responsable de 35 millions de morts depuis 1981. Endémique : se dit d’une maladie qui sévit de manière constante et régulière dans une région donnée. Exemple : la grippe est une maladie endémique. Les chercheurs craignent que ce coronavirus ne devienne également un pathogène endémique. Se dit également d’une espèce vivante propre à un territoire donné. Ex : le kangourou est un animal endémique d’Australie. Immunité collective / de groupe : phénomène par lequel la propagation d’une maladie peut être enrayée au sein d’une population, soit parce qu’une partie d’entre elle y est devenue résistance grâce à la vaccination soit parce qu’après en avoir été contaminée, elle en a guéri. Zoonose : maladie infectieuse se transmettant de l’animal à l’être humain et vice-versa. Soit par l’inhalation de gouttelettes ou d’aérosols émis par l’animal (ex : SARS-Cov-2), soit par le contact avec sa peau ou sa muqueuse (ex. : leptospirose), soit encore par l’inoculation de l’agent infectieux (ex : maladie de Lyme, paludisme) ou bien par son ingestion (listériose). L’agent infectieux peut être une bactérie, un virus, un parasite ou un champignon. R0 : indicateur mathématique du taux de reproduction de base d’une maladie. Il désigne le nombre moyen d’individus qu’une personne infectieuse peut contaminer. Ce taux dépend de l’agent infectieux mais également des conditions sanitaires mises en place par les autorités, comme le confinement, la quarantaine, ou le lavage de mains dans le cas du SARS-Cov-2. Il est compris entre 12 et 18 pour la rougeole (une personne peut en contaminer entre 12 et 18), entre 2 et 3 pour la grippe espagnole. Celui de l’épidémie actuelle se situe autour de 2,5 ). Le but de mesures sanitaires est de faire baisser ce R0 de manière à ce qu’il devienne inférieur à 1 et ainsi fasse décroître l’épidémie jusqu’à la faire disparaître. Taux de létalité : proportion de décès liés à une affection par rapport au nombre total de personnes atteintes. Pour le Covid-19, il varie grandement selon les pays et les mesures sanitaires mises en place. Par exemple, si beaucoup de personnes sont testées, ce taux sera mathématiquement abaissé. Il s’échelonne à l’heure actuelle entre 0,7% pour l’Allemagne et 8% en Italie. A ne pas confondre avec le taux de mortalité qui est, lui, la proportion de décès toutes causes confondues dans une population par rapport à son effectif total durant une période précise. Modes de transmission : manière dont un pathogène se transmet d’une personne à une autre. Dans le cas du SARS-Cov-2, on estime que les postillons, par les éternuements ou la toux ou même une simple discussion, sont les voies de transmission principale. Autre mode, via le contact de mains non lavées sur le visage. Mais, à l’heure actuelle, beaucoup d’inconnues subsistent sur les modes de transmission précis de ce pathogène. Mesures publiques Distanciation sociale : ensemble de tactiques visant à empêcher les gens de se rassembler. Le but est de maintenir une distance de 1 mètre entre les individus, distance moyenne empêchant les postillons d’une personne infectée d’en atteindre une autre. Ces tactiques incluent la fermeture des écoles, des lieux publics, des restaurants et l’interdiction des rassemblements. Quarantaine : mesure consistant à isoler des humains, des animaux ou des végétaux durant un certain temps en cas de suspicion de maladies contagieuses pour empêcher leur propagation. Cette mesure-barrière mise en place en cas d’épidémie ou de pandémie empêche la contagion d’individus sains. Isolement : idem que la quarantaine mais appliqué à des malades porteurs confirmés de la maladie contagieuse. Confinement : mesure consistant à obliger une population à demeurer dans son logement afin de limiter les contacts entre personnes et donc la propagation d’une maladie infectieuse. Equipements médicaux et thérapies Respirateur artificiel : appareil médical d’assistance respiratoire permettant une ventilation mécanique des poumons d’un patient en détresse respiratoire aiguë. Après lui avoir administré du curare, un anesthésiant musculaire, le malade est alors intubé à l’aide d’une sonde respiratoire introduite par la bouche jusqu’à la trachée. C’est le principal dispositif pour sauver les patients critiques atteints par le Covid-19 dont les poumons se retrouvent enflammés par le virus. EPI (PPE en anglais) : un Equipement de Protection Individuelle protège un individu contre un risque donné. Dans le cas du Covid-19, il s’agit de l’ensemble des dispositifs dont doivent s’équiper les professionnels de santé afin de leur empêcher d’être contaminés par le virus : gants, masques, lunettes de protection, visières, blouses etc. Masque : dispositif de protection respiratoire visant à filtrer les particules. Le masque à usage médical (ou masque chirurgical) est le plus basique et peut se présenter sous différentes formes (masque à plis, masque “bec de canard“, coque moulée). Il protège son porteur contre la projection de gouttelettes infectieuses mais pas contre l’inhalation de toutes petites particules en suspension. Pour cela, il est nécessaire de porter un masque FFP (pour Filtering Facepiece Particles ou pièce faciale filtrante). On en distingue de plusieurs types en fonction de la classe d’efficacité de leur filtre. Les FFP1 sont suffisants dans le bâtiment ou l’industrie agro-alimentaire. Ils filtrent 80% des particules dans l’air jusqu’à une taille de 0,6 micromètre. Les FFP2 en filtrent jusqu’à 94%, et les FFP3, 99%. Chloroquine/Hydroxychloroquine : médicaments antipaludiques (commercialisés en France sous la dénomination Nivaquine) contre le parasite de la malaria. Leurs propriétés anti-inflammatoires en font également des traitements contre la polyarthrite rhumatoïde et le lupus. Ils sont en outre censés traiter le Covid-19. Mais, pour l’instant, le niveau de preuve est assez faible que ces traitements soient réellement efficaces pour cette indication. Plusieurs essais cliniques sont en cours pour en avoir le cœur net. En outre, leur toxicité, notamment cardiaque, a déjà été démontrée. D’autres médicaments, comme des antiviraux, sont également en phase de test. RT-PCR : reverse transcription polymerase chain reaction (réaction en chaîne à la polymérase couplée à une transcription inverse). Test diagnostic permettant de savoir si un individu est infecté par un virus. Dans le cas du SARS-Cov-2, celui-ci est détecté en 2 h. Test sérologique : test diagnostic consistant à détecter les anticorps fabriqués par le système immunitaire en cas de rencontre avec le virus. Ce test diffère du précédent car il permet de déterminer après coup si un individu a été infecté par le virus et donc s’il est immunisé contre une nouvelle infection. Vaccin : produit permettant de stimuler le système immunitaire d’un organisme afin de lui permettre de lutter contre un agent infectieux. Le vaccin peut prendre différentes formes. Le plus souvent, il s’agit de l’agent infectieux lui-même mais sous une forme inactive. Généralement la conception d’un vaccin prend entre 5 et 10 ans. Plusieurs vaccins sont en cours d’étude actuellement contre le SARS-CoV-2. Etant donné l’urgence de la situation, les procédures ont été accélérées. Les premiers tests sont attendus pour début 2021. Sur le même sujet 1 réaction Newsletter Sciences et Avenir Votre adresse nous sert à envoyer les newsletters qui vous intéressent. 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Théoriquement, il faudrait que 60 à 70% de la population soit immunisée pour atteindre l'immunité collective. PHILIPPE DESMAZES / AFP Bien qu'apparemment séduisante, l'idée de s'en remettre à une "immunité collective" face à l'épidémie de Covid-19 serait " une dangereuse erreur scientifiquement non étayée ". Cette affirmation, relayée par la revue , provient d'un groupe de 80 chercheurs internationaux experts en santé publique, épidémiologie, médecine, pédiatrie, sociologie, virologie, maladies infectieuses, systèmes de santé, psychologie, psychiatrie, politique de santé et modélisation mathématique. Le ras-le-bol qui rend l'immunité collective attrayante " Les mesures de confinement ont été perturbatrices, affectant considérablement la santé mentale et physique et nuisant à l'économie ", concèdent volontiers les auteurs de cette lettre. Des " restrictions permanentes " qui ont " naturellement conduit à une démoralisation généralisée et à une diminution de la confiance ". Dans ce contexte de prise de conscience des défis à venir et face à l'arrivée de la seconde vague de l'épidémie, ils observent un regain d'intérêt pour l'approche dite de l'immunité collective, dans laquelle on laisserait tout simplement le virus se répandre de lui-même, jusqu'à ce que plus de 60% de la population soit immunisée. Cette théorie " suggère de permettre une importante flambée incontrôlée dans la population à faible risque tout en protégeant les personnes vulnérables ", reprennent les scientifiques. Dans la réalité, c'est cependant impossible, ne serait-ce parce que les personnes à risque " représente jusqu'à 30% de la population dans certaines régions ". Pire, ce serait " une dangereuse erreur non étayée par des preuves scientifiques ". Beaucoup de morts pour une immunisation incertaine Théoriquement, les scientifiques s'accordent à dire qu'une immunisation de plus de 60 à 70% de la population permettrait de stopper suffisamment la circulation du virus pour que les non-immunisés soient protégés. Mais ce concept d'immunité collective n'est normalement utilisé que pour parler de vaccination, rappelle le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l'Organisation Mondiale de la Santé. " Jamais dans l'histoire de la santé publique l'immunité collective n'a été utilisée comme une stratégie de lutte contre une épidémie, encore moins une pandémie. C'est scientifiquement et éthiquement problématique." Deux problèmes empêchent de remplacer le futur vaccin par l'infection. Premièrement, " il n'existe aucune preuve d'une immunité protectrice durable contre le virus du Covid-19 après une infection naturelle ", observent en effet les 80 scientifiques dans la lettre du Lancet . Les derniers rapports parlent en effet d'une production d'anticorps variable, jusqu'à , anticorps dont la quantité et la capacité neutralisante ne sont pas encore bien connues. Au contraire, les vaccins sont spécifiquement développés pour déclencher une mémoire immunitaire particulièrement longue, parfois plus qu'avec le vrai virus, notamment grâce aux adjuvants. Deuxièmement, Le second problème est en réalité le plus évident : la mortalité. Car si les individus infectés peuvent en sortir immunisés, ils peuvent également y rester. " Même avec une mortalité de seulement 1% de la population, le compte peut monter très vite à l'échelle de la population ", pointe la Dr Soumya Swaminathan. L'immunité collective pourra donc être atteinte en laissant l'infection circuler… Parmi les survivants. Sans vaccin, nous souffrirons d'épidémies récurrentes Dans la réalité, " une transmission non contrôlée chez les jeunes risque d'entraîner une morbidité et une mortalité importantes dans l'ensemble de la population ", appuient les chercheurs. Outre le nombre de morts que cela occasionnerait, même dans la population jeune, cette stratégie noierait largement les capacités de soins disponibles, déjà fortement ébranlées par une situation initiale fragile et le passage de la première vague au printemps. Un " fardeau inacceptable " à l'économie et aux soignants, d'après les auteurs de la lettre. Au final, " une telle stratégie ne mettrait pas fin à la pandémie de Covid-19 mais entraînerait des épidémies récurrentes, comme ce fut le cas pour de nombreuses maladies infectieuses avant l'avènement de la vaccination ", concluent-ils. D'autant que la , dont on commence à observer les effets désastreux, est loin d'être bien comprise. Il est de plus observé que les sont également particulièrement vulnérables face au virus. En Seine-Saint-Denis, on enregistrait ainsi 130% de surmortalité en 2020 par rapport à 2019. Certains ont essayé, et ont fait machine arrière L'Angleterre et , qui comptaient au début sur la stratégie de l'immunité collective, ont tous deux rétrogradé depuis. " Nous sommes conduits comme un troupeau de moutons vers le désastre ", avait commenté le mathématicien suédois Marcus Carlsson, d'après une autre intervention dans le . En Angleterre, les responsables politiques ont par la suite nié avoir jamais compté sur l'immunité collective. D'après le Sunday Times, le basculement se serait opéré après la publication d'une étude de l'Imperial College de Londres, dont les modélisations prévoyaient 250.000 morts au Royaume-Uni avec la stratégie d'immunité collective. Cette stratégie a aussi eu un effet sur le nombre de au printemps 2020. L'Angleterre et le Pays de Galles comptent ainsi plus de 57.000 victimes de la précarité, les problèmes psychologiques, les violences, le report des soins et autres corollaires de la crise du Covid-19. A titre de comparaison, on en compte 24.000 en France, et 5.000 en Suède. Ce dernier chiffre pourrait sembler faible, mais il est à rapporter à ses 10 millions d'habitants, soit sept fois moins que chez nous. La Finlande, avec moitié moins de population, déplore moins de 500 victimes collatérales, grâce à son confinement rapide et ses mesures de distanciation efficaces. " Le Japon, le Vietnam et la Nouvelle-Zélande, pour ne citer que quelques pays, ont montré que des réponses solides en matière de santé publique peuvent contrôler la transmission, permettant ainsi à la vie de revenir à une situation quasi normale ", appuient les 80 scientifiques. " Les preuves sont très claires : le contrôle de la propagation communautaire de COVID-19 est le meilleur moyen de protéger nos sociétés et nos économies jusqu'à l'arrivée de vaccins et de produits thérapeutiques sûrs et efficaces dans les mois à venir ." Sur le même sujet Commenter Newsletter Sciences et Avenir Votre adresse nous sert à envoyer les newsletters qui vous intéressent. Conformément à la loi informatique et liberté du 6 janvier 1978, mise à jour par la loi du 6 août 2004, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en écrivant à l'adresse abonnements@sciencesetavenir.fr Votre inscription a bien été prise en compte à la une cette semaine Galeries Photo Les dernières galeries photo Vidéos Dernières vidéos L'essentiel santé A découvrir sur Challenges Newsletter Sciences et Avenir Entrez votre email pour recevoir la newsletter Votre adresse nous sert à envoyer les newsletters qui vous intéressent. 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Au sortir du confinement, environ 10 % de la population adulte était infectée par le Covid-19 en Île-de-France. François BOUCHON/Le Figaro La route vers une immunité collective protectrice est encore longue. Alors que laisse craindre l’arrivée d’une seconde vague épidémique, une étude de sérologie réalisée sous la responsabilité de l’Inserm donne une idée de l’empreinte laissée par le coronavirus après son premier passage. À lire aussi : Selon ce travail mené du 4 au 24 mai, autour de la sortie du confinement, environ 10 % de la population adulte avait alors été infectée par le virus Sars-Cov-2 en Île-de-France et 9 % dans le Grand Est, où le virus a largement circulé ; 3 % l’ont été en Nouvelle Aquitaine, plutôt épargnée. L’étude, mise en ligne le 18 septembre sur le site MedRxiv, est en cours de relecture avant sa publication dans une revue scientifique. «Elle montre que toutes les zones de France restent à haut risque en cas de résurgence hivernale du virus , remarque Antoine Flahault, professeur de santé publique à Genève. C’est important de le savoir, même si ce n’est pas une surprise. Cet article est réservé aux abonnés. Abonnez-vous : 1€ le premier mois Annulable à tout moment Déjà abonné ? La rédaction vous conseille Sujets 398 commentaires Lire les 398 commentaires Plus de services L'actualité à ne pas manquer Programme TV Sport Madame Santé Éducation et orientation Culture Offres d'emploi Annonces immobilières Économie argent et finances Voyage Les magazines Figaro Services Covid-19: l’immunité collective encore très loin d’être atteinte Partager 76 Partager via : 398 commentaires 398 "Nous vivons une époque nietzschéenne marqué du sceau de la volonté de puissance dans un monde qui ne veut croire qu’au messianisme religieux et marxiste !" "Le Présent éclaire notre Passé pour mieux construire notre Futur !" "Le sexe, la drogue et le rock and roll sont au jeune fou ce que les textes, le grog et les patates chaudes sont au vieux Sage" " Mieux vaut une fin terrifiante qu’une terreur sans fin " "Vous ne pouvez pas donner la force au faible en affaiblissant le fort… Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche" "Ce qui ne peut perdurer finira forcément par cesser" "Celui qui a péché par la Dette doit périr dans la Dèche" « L’Ultraliberalisme et le Néokeynésianisme sont les deux faces d’une même pièce : Une sorte d’immense farce tragico-comique » NOS RECOMMANDATIONS BLOGESTES Bric-à-brac de l’Internet, vous trouverez ici un peu de tout, les articles sont basés sur l’actualité, mais pas toujours. ANCIENNEMENT « PETITES IDÉES IMMÉDIATES ET AUTRES TRUCS À FAIRE » Le Blog de Martin Armstrong Bientôt vous entendrez parler de nous Futurisme, nouvelles technologies, intelligence artificielle. Les sots sont ici-bas pour nos menus plaisirs Il n’est de vérité que du tout Céréales, minerais ou pétrole, les ressources naturelles sont au cœur de l’économie. Chaque jour la chronique des matières premières décrypte les tendances de ces marchés souvent méconnus. We are a non-profit organization that mobilizes citizens to exercise their voting power as consumers, in order to replace the abusive methods of neoliberalism and make way for constructive capitalism, a system that benefits the majority. L’actualité sans détours « Les civilisations ne meurent pas assassinées. Centre De Reflexion Sur La Guerre Economique Le Think Tank de Charles Gave Le blog d’Eric Verhaeghe et de la démocratie liquide Géopolitique, chaos et idiotie Revue d’un Monde qui vient (old) Tous les parcours peuvent mener à la santé, même les parcours philosophiques… » Qui s’engage avec un fou est plus fou que le fou « . Scottish proverbs Le blog d’un Européen AUTEUR DE « Réservé aux Insensés » Roman paru aux Editions Avatar Ces textes se veulent critiques tant en matière politique qu’esthétique. Se consacrant à l’étude de la Tradition et de diverses doctrines ésotériques, il travaille actuellement sur la rédaction d’un troisième ouvrage sobrement intitulé « age de fer ». « Le Comptoir d’un café est le Parlement du Peuple » Balzac La gauche invente des idées et, quand elles sont usées, la droite les adopte – Mark Twain Jeune diplômé de Sciences Po Paris, qui partage quelques idées sur les grands sujets de culture générale, en espérant apporter des « billes » à ceux qui passent les concours, et un peu de plaisir aux autres. G.Y Les moutons en ont marre, ils s’informent Curiosité et Liberté Regards sur la politique, l’économie et la finance sous l’angle de la privation croissante des libertés et de la progression du Leviathan. « Après avoir usé et abusé d’un faux libéralisme, la réorganisation sociétale semble promettre de ressusciter le modèle soviétique, au profit de privés cette fois. » Coup d’Etat planétaire Gardons quelques idées au bout de nos pixels… MG DANTEC 1959-2016 Écrivain nord-américain de langue française Une vision de l’actualité suisse libérée de la pensée unique. Informations capitales, stratégiques et véridiques « J’ai beau faire, tout m’intéresse » – Paul Valéry Global Economic Analysis Pensées d’un mathématicien sur le temps qu’il fait dans nos têtes Moments de vie, fragments de textes et quelques notes… La Liberté guide nos pas Académie de philosophie nietzschéenne Informer ceux qui vous informent Discussions sur la propagation des idéologies dangereuses Vers la Physique de Demain Ce site a pour but de rassembler différents textes jusqu’à présent éparpillés et d’en faire découvrir d’autres. Le lecteur y trouvera de quoi apprécier un grand écrivain, de quoi regarder son époque en face, de quoi rire un peu… PHILOSOPHIE, LITTÉRATURE ET CINÉMA Parce que Polemos, le conflit, est inséparable de la vie Initiative citoyenne pour renverser la Dictature Le magazine de culture contemporaine et occidentale. Société des Sociétes vs Nouvel Ordre Mondial Blog d’informations pour les Nationalistes et Patriotes Contre Culture et Politique US Je vous souhaite la bienvenue sur ce blog où nous allons tenter de décrypter l’actualité politique russe, donner la dimension de toute sa richesse et sa complexité. Sans clichés et sans partis pris. Sans vouloir plaire à tout le monde. SOTT comprend un corpus international de 119 rédacteurs bénévoles, comprenant de nombreux professionnels de pointe dans les sciences dites exactes, médecine, histoire, sociologie, psychologie, ingénierie et technologie de l’information. Quel que soit Le blog des aborigènes d’Europe, par Antonin Campana Le média qui explore le futur UN REGARD JURIDIQUE SUR L’ACTUALITÉ AVEC RÉGIS DE CASTELNAU Pour tenter de sortir du périmètre imposé On a long enough timeline the survival rate for everyone drops to zero Sans s’attarder sur les haut-le-cœur que suscitent chaque jour les accusations portées sur la place publique après des années de silence, il est intéressant de noter combien l’affaire dite Olivier Duhamel révèle l’emprise idéologique de la gauche Tartuffe. Du quotidien « de référence », le Monde, (dont le président du directoire est le mari de Camille Duhame […] Bon, confirmation de l’incapacité absolue des islamistes de faire quoi que ce soit correctement, le dernier crétin qui vient d’exprimer sa rage de se sentir offensé par la nouvelle publication des caricatures de machin bidule s'est évidemment trompé d'adresse. Depuis 2018, il s’était fait passer pour un mineur : c'est fou comme on peut rester […] L’avertissement de Yahoo actu glisse directement des pages de 1984 d’Orwell. Vous croyez lire un article de presse ? Non, vous vivez une "expérience". Non, vous faites partie d’une "communauté". Vous pensiez que le commentaire était un exercice critique ? D'ailleurs, toute cr […] Précaution oratoire : cet article n’évoque évidemment pas ceux qui souffrent réellement de maladies mentales mais les 99 % qui se déclarent bipolaires parce que c’est cool. Les bipolaires, vous connaissez ? Autrefois, on appelait « lunatiques » ceux qui se distinguaient par leurs sautes d’humeur. C’est toujours le terme utilisé en anglais pour désigner un f […] « Maintenant, la question du racisme systémique est abordée à la télévision. La question raciale, pas au sens biologique, mais au sens sociologique, au sens social, est maintenant clairement posée ». Youcef Brakni, membre du comité Adama Traoré Soupçon avéré de violence politique, non ? Et toi, Kamarat, c’est quoi, ta « race sociale » ? Si la raison pouvait […] Nos Coups de Projecteur et Nos Brèves!!! 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La Dre Sunetra Gupta, professeure à l’université d’Oxford, est l’un des auteurs de la lettre ouverte qui a été envoyée avec la pétition, aux côtés du Dr Martin Kulldorff, de l’université de Harvard, et du Dr Jay Bhattacharya, de Stanford. Ils déclarent que la distanciation sociale et les ports obligatoires de masque ont des “effets néfastes sur la santé physique et mentale”. La pétition, intitulée Déclaration de Great Barrington d’après la ville du Massachusetts où elle a été rédigée, a été signée par près de 73 000 membres du public au moment de sa rédaction, ainsi que par plus de 4 700 scientifiques du monde médical et de la santé publique et environ 3 200 praticiens. “Ceux qui ne sont pas vulnérables devraient immédiatement être autorisés à reprendre une vie normale”, note-t-elle, ajoutant que “le maintien de ces mesures [de confinement] jusqu’à ce qu’un vaccin soit disponible causera des dégâts irréparables, les défavorisés étant touchés de manière disproportionnée”. “Les politiques de confinements actuelles produisent des effets dévastateurs sur la santé publique à court et à long terme”, déclare également la déclaration. Elle poursuit : “Les résultats (pour n’en citer que quelques-uns) comprennent une baisse des taux de vaccination des enfants, une aggravation des maladies cardiovasculaires, une diminution des dépistages du cancer et une détérioration de la santé mentale – ce qui entraînera une surmortalité plus importante dans les années à venir, la classe ouvrière et les jeunes membres de la société portant le plus lourd fardeau”. “Empêcher les étudiants de fréquenter leurs écoles est une grave injustice”, ajoute la déclaration. “Ceux qui ne sont pas vulnérables devraient immédiatement être autorisés à reprendre une vie normale”, conclut-elle, expliquant que “des mesures d’hygiène simples, telles que se laver les mains et rester à la maison lorsqu’on est malade, devraient être pratiquées par tout le monde pour réduire le seuil d’immunité collective”. “Les écoles et les universités devraient être ouvertes à l’enseignement en personne. Les activités extrascolaires, telles que le sport, devraient être reprises. Les jeunes adultes à faible risque devraient travailler normalement, plutôt qu’à la maison”, souligne-t-elle. Enfin, la déclaration demande que la vie normale reprenne, en précisant que “les restaurants et autres commerces devraient ouvrir. Les arts, la musique, le sport et les autres activités culturelles devraient reprendre. Les personnes les plus à risque peuvent participer si elles le souhaitent, tandis que la société dans son ensemble bénéficie de la protection conférée aux personnes vulnérables par ceux qui ont développé une immunité collective”. La déclaration fait écho aux paroles du président Trump en début de semaine, lorsqu’il est revenu à la Maison Blanche et a demandé aux Américains de ne pas vivre dans la peur ou de ne pas laisser le virus dominer leur vie quotidienne : — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) Cette déclaration rejoint qui ont conclu que les confinements “détruiront au moins sept fois plus d’années de vie humaine” qu’ils n’en sauveront. Le ministre allemand de la coopération économique et du développement, Gerd Muller, a averti que les mesures de confinement dans le monde entier finiront par tuer plus de personnes que le coronavirus lui-même. accordée au journal allemand Handelsblatt, M. Muller a averti que la réponse à la pandémie mondiale a entraîné “l’une des plus grandes” crises de la faim et de pauvreté de l’histoire. Les commentaires de M. Muller arrivent cinq mois après qu’une étude du ministère allemand de l’intérieur, , a révélé que l’impact du confinement du pays pourrait finir par tuer plus de gens que le coronavirus en raison du fait que les victimes d’autres maladies graves ne reçoivent pas de traitement. , au Royaume-Uni, il y a déjà eu jusqu’à 10 000 décès supplémentaires dus au fait que des personnes gravement malades ont évité les hôpitaux à cause du COVID-19 ou que leurs traitements hospitaliers n’ont pas été annulés. Le professeur Richard Sullivan qu’il y aura plus de décès par cancer au Royaume-Uni que le nombre total de décès par coronavirus en raison de la restriction de l’accès des personnes aux dépistages et aux traitements résultant du confinement. Ses commentaires ont été repris par Peter Nilsson, professeur suédois de médecine interne et d’épidémiologie à l’université de Lund, qui a déclaré : “Il est tellement important de comprendre que les décès dus au COVID-19 seront bien moins nombreux que les décès causés par le confinement de la société lorsque l’économie sera ruinée”. Selon le professeur Karol Sikora, un oncologue consultant du NHS, il pourrait y avoir 50 000 décès supplémentaires dus au cancer en raison de la suspension des dépistages de routine pendant la période de fermeture au Royaume-Uni. En outre, qui note “l’éloignement physique, les fermetures d’écoles, les restrictions commerciales et le verrouillage des pays” aggravent la malnutrition globale des enfants. Les experts ont également averti que le verrouillage dans le monde en raison d’infections tuberculeuses non traitées. Comme nous l’avons déjà souligné, un consortium d’analystes de données en Afrique du Sud a découvert que les conséquences économiques du confinement du pays entraîneront 29 fois plus de décès que le coronavirus lui-même. s’opposent également aux mesures de confinement, avertissant qu’elles entraîneront plus de décès que le coronavirus lui-même. Bien que les citoyens du monde entier aient été invités à observer le confinement pour “sauver des vies”, de nombreux experts qui avertissent maintenant que le confinement pourrait finir par coûter plus de vies sont ignorés ou dénigrés par les médias. * * * En tant qu’épidémiologistes des maladies infectieuses et scientifiques de la santé publique, nous sommes très préoccupés par les effets néfastes sur la santé physique et mentale des politiques du COVID-19 en vigueur, et nous recommandons une approche que nous appelons la protection ciblée. Venant de la gauche et de la droite, et du monde entier, nous avons consacré notre carrière à la protection des personnes. Les politiques de confinement actuelles produisent des effets dévastateurs sur la santé publique à court et à long terme. Il en résulte (pour n’en citer que quelques-uns) une baisse des taux de vaccination des enfants, une aggravation des maladies cardiovasculaires, une diminution des dépistages du cancer et une détérioration de la santé mentale, ce qui se traduit par une surmortalité accrue dans les années à venir, la classe ouvrière et les jeunes membres de la société supportant le plus lourd fardeau. Maintenir les étudiants en dehors des établissements scolaires est une grave injustice. Le maintien de ces mesures jusqu’à ce qu’un vaccin soit disponible causera des dommages irréparables, les défavorisés étant touchés de manière disproportionnée. Heureusement, nous comprenons de mieux en mieux le virus. Nous savons que la vulnérabilité au décès dû au COVID-19 est plus de mille fois plus élevée chez les personnes âgées et les infirmes que chez les jeunes. En effet, pour les enfants, le COVID-19 est moins dangereux que de nombreux autres méfaits, y compris la grippe. À mesure que l’immunité se renforce dans la population, le risque d’infection pour tous – y compris les personnes vulnérables – diminue. Nous savons que toutes les populations finiront par atteindre l’immunité collective – c’est-à-dire le point où le taux de nouvelles infections est stable – et que celle-ci peut être favorisée par un vaccin (mais n’en dépend pas). Notre objectif devrait donc être de minimiser la mortalité et les dommages sociaux jusqu’à ce que nous atteignions l’immunité collective. L’approche la plus compatissante qui équilibre les risques et les avantages de l’immunité collective consiste à permettre à ceux qui courent un risque minimal de mourir de vivre normalement et de développer une immunité au virus par une infection naturelle, tout en protégeant mieux ceux qui courent le plus grand risque. C’est ce que nous appelons la protection ciblée. L’adoption de mesures visant à protéger les personnes vulnérables devrait être l’objectif central des réponses de santé publique au COVID-19. À titre d’exemple, les maisons de soins infirmiers devraient faire appel à du personnel ayant une immunité acquise et effectuer des tests PCR fréquents sur les autres membres du personnel et sur tous les visiteurs. La rotation du personnel devrait être réduite au minimum. Les retraités vivant à domicile devraient se faire livrer des produits alimentaires et d’autres produits de première nécessité. Dans la mesure du possible, ils devraient rencontrer les membres de leur famille à l’extérieur plutôt qu’à l’intérieur. Une liste complète et détaillée de mesures, y compris des approches pour les ménages multigénérationnels, peut être mise en œuvre, et s’inscrit bien dans le champ d’action et les capacités des professionnels de la santé publique. Les personnes qui ne sont pas vulnérables devraient être immédiatement autorisées à reprendre une vie normale. Des mesures d’hygiène simples, comme se laver les mains et rester à la maison quand on est malade, devraient être pratiquées par tout le monde pour réduire le seuil d’immunité du troupeau. Les écoles et les universités devraient être ouvertes à l’enseignement en personne. Les activités extrascolaires, telles que le sport, devraient être reprises. Les jeunes adultes à faible risque devraient travailler normalement, plutôt qu’à la maison. Les restaurants et autres entreprises devraient ouvrir. Les arts, la musique, le sport et les autres activités culturelles devraient reprendre. Les personnes les plus à risque peuvent y participer si elles le souhaitent, tandis que la société dans son ensemble bénéficie de la protection conférée aux personnes vulnérables par ceux qui ont développé une immunité collective. Évaluez ceci : Share this: WordPress: J'aime chargement… Articles similaires Catégories : Navigation des articles 4 réponses Quoi, qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? Cher Lupus, votre illustration du cri d’Edvard Munch , m’interpelle. C’est fait pour ça, me direz-vous, mais la censure se porte bien…mal et cache la peur qui devrait nous envahir. ————— Le Tribunal supérieur de justice de Madrid (TSJM) a indiqué dans sa décision avoir rejeté ces mesures de bouclage partiel car «elles nuisent aux droits et libertés fondamentales» ————— Nous sommes le 8 octobre 2020, RAS pour le moment. La virtualisation monétaire et la régulation des crypto ne peut se faire sans un contrôle TOTAL et absolu des réseaux et des terminaux. Si vous pensez que les GAFAM sont trop gros et très puissants, dites vous bien que ce sont des microbes par rapport au DEEP-WEB. À l’heure ou les discutions vont bons trains sur le big reset…certains n’ont toujours pas compris la puissance du Peer-to-Peer et le danger des vases communicants dans le blockchain. Pire que le mulot du Chi-Chi, qui avait l’excuse du débutant, la virtualisation monétaire demande de multiples compétences qui sont très loin d’être réunies par nos grands yakafaucons. Réinventer la monnaie, c’est aussi compliqué qu’avec l’eau chaude, il faut d’abord laisser refroidir ! Le réchauffement monétaire par la dette devrait inquiéter les écolomiques. J'aime Et les corona-anxieux des médias et des réseaux sociaux vont dire que ce ne que sont des charlatans contre le consensus qui devraient être radiés, des trolls vont fausser la pétition avec des faux noms pour dire que le nombre n’a aucune valeur…. Une petite épidémie, ils se terrent comme des souris effrayées, ils veulent faire passer ça pour un calcul purement rationnel et non perdre la face en reconnaissant qu’il ne s’agit que de peur. Ils sont prêts à négocier avec leurs valeurs, la liberté et la démocratie par peur et font passer pour dangereux, déviants et ennemis du peuple toute personne dont la contradiction crée chez eux de la dissonance cognitive. J'aime Votre commentaire Entrez votre commentaire... Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: E-mail (obligatoire) (adresse strictement confidentielle) Nom (obligatoire) Site web Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. ( / ) Vous commentez à l’aide de votre compte Google. 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Nouveau blog , nouvelle année, nouveau cycle ,nouvelle action… croix de bois, croix de fer, si nous mentons, nous allons en enfer... le regard est hagard mais l’écriture aussi…courte et acérée et souvent trop alambiquée, pressée par le temps, empressée d’embrasser l’actualité économique et financière…orthographe approximative….pensée sms pour une mise en lumière, un simple coup de projecteur sur un théâtre d’ombres financières témoins de nos passions et de nos désirs les plus obscurs…magnéto Serge et bienvenue donc à bord du radeau médusé: Capitaine "Devil"Virtual Lupus est à la barre du 1er site garanti 100% porno financier...parce qu'ici si on ne vous cache rien, on ne vous dit parfois, pas grand chose non plus....enfin en apparence....seulement en apparence... le blog a lupus...un regard hagard sur l'écocomics et ses finances.... « Depuis que le Président Nixon a rompu le lien final entre le dollar et l’or, aucune monnaie majeure pour la première fois dans l’histoire n’a de connexion avec une commodity ». « Il n’y a pas de moyen plus subtil et plus sûr de détruire les bases de la société que de débaucher la monnaie ». « Le papier monnaie sans ancrage s’est régulièrement avéré une malédiction pour le pays qui l’a employé ». « Il y a de bonnes raisons de croire que la nature de la monnaie n’est pas vraiment comprise ». « Nous pensons que si vous sapez les bases de la monnaie, vous sapez aussi les bases de l’économie. La difficulté est de définir quelle est la part de la structure de liquidités qui correspond à de la vraie monnaie » ; « la monnaie, je ne sais plus très bien ce que c’est ». « La liquidité, l’abondance monétaire, c’est quand on croit que l’on va vendre plus cher que l’on a acheté ». The Wolf international corporation edition est heureux de vous présentez ses bruits, cris et hurlements à l’oreille des Loups Commentaires récents dans dans Franc Gaulois dans Merci dans e dans dans jocker dans mannechez dans Anders dans Carlsson dans René-Pierre Alié dans Franc Gaulois dans Merci dans Anders dans ZENITH dans OUTIL D’AIDE POUR UNE RECHERCHE FACILITEE D’ARTICLES OU DE THEMATIQUES PRESENTS SUR LE BLOG Rechercher...  VOS VISITES / MERCI A TOUS FAITES UN DON SOUTENEZ CE BLOG NI PUB, NI SPONSOR, NI SUBVENTION, SEULEMENT VOUS ET NOUS....SOUTENEZ CE BLOG FAITES UN DON FLUX RSS MAINTENIR LE CONTACT CONTACT MAIL Vous avez la Parole!!! La vérification e-mail a échoué, veuillez réessayer Impossible de partager les articles de votre blog par e-mail. Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation. Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : %d blogueurs aiment cette page : L'immunité collective doit être liée à la vaccination - Le Point Boutique le Point Evenements Jeux concours Partenaires Santé L'immunité collective doit être liée à la vaccination Pour le philosophe des sciences biologiques Thomas Pradeu, le prix à payer pour une immunité collective naturelle, dans le cas du Covid-19, serait trop lourd. © Adnan Farzat / NurPhoto / NurPhoto via AFP Propos recueillis par Publié le 17/10/2020 à 14h00 Lien copié Copier le lien Pourquoi devrait-on se faire vacciner plutôt que de laisser faire la nature ? Cette question, brûlante dans un pays comme la – où le mouvement antivaccin (les « antivax » ) est fortement implanté –, constitue l'une des pistes de réflexion fécondes dans le débat sur l'immunologie. À l'heure de la crise du Covid-19 et en l'absence de vaccin, certains se demandent s'il ne serait pas préférable de laisser le virus circuler « librement » , jusqu'à ce que l'on aboutisse à une situation d'immunité collective – la protection massive de la population consécutivement à son infection –, quitt... Cet article est réservé aux abonnés Consultez notre dossier : La rédaction vous conseille Vous lisez actuellement : L'immunité collective doit être liée à la vaccination Cet article a été ajouté dans vos favoris. 100 % Agrandir le texte Réduire le texte Imprimer Commenter Ajouter aux favoris Envoyer par email 46 Commentaires Un avis, un commentaire ? Ce service est réservé aux abonnés Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Par fviolon le 08/11/2020 à 10:39 @Noob+ La méthode des médiocres c'est de refuser de prouver ses dires, de refuser de débattre avec ses contradicteurs, de refuser de s'exposer aux critiques, de refuser de reconnaître ses erreurs, de refuser de présenter ses données à la communauté scientifique, de s'attribuer les mérites des autres et de prédire tout et son contraire pour être certain d'avoir toujours raison. Signaler un contenu abusif Par Noob+ le 20/10/2020 à 13:09 @fviolon Après avoir siphonné tous les commentaires intéressants sur ce sujet de la modélisation informatique des épidémies, et décrété du haut de vos fausses certitudes que les algorithmes n'avaient rien à voir, vous croyez que l'on va vous écouter ? Vous vous êtes tout simplement auto-discrédité, même en faisant taire tous les avis différents. Non, vous n'avez pas utilisé le mot charlatan mais bien pire : de la désinformation et du dénigrement déguisé incessant. Et vous avez signalé/bloqué tous les échanges constructifs sur tous les sujets de santé, des centaines de commentaires des uns et des autres qui ne pensent pas comme vous, pour imposer votre idéologie dangereuse. Enfin, vous avez cité sans cesse comme références vos thésards qui passent leur temps à démolir les grands professeurs en essayant de se faire un nom sur leur dos pour exister. C'est la méthode typique des médiocres. Vous avez essayé de faire croire pendant des semaines que le plus gros scandale scientifique qui a entaché la réputation de l'un des plus prestigieuses revues médicales n'était pas une fraude, etc. Une carrière solide se construit avec éthique, passion, talent, patience et détermination et non pas dans la démolition des réputations de ceux que vous jalousez Signaler un contenu abusif Par fviolon le 20/10/2020 à 07:14 Dernier commentaire - voir l'article de checknews du 3 juin sur le sujet de la modélisation informatique des épidémies pour l'avis des épidémiologistes sur le sujet - ce modèle n'est pas le seul existant et est loin d'être la seule justification des mesures sanitaires : observations de terrain, études épidémiologiques, autres modèles... Autrement dit, même si N. Ferguson était fantaisiste, ça ne remet pas en cause de tous les autres travaux. On ne se fonde jamais sur les analyses d'une seule personne pour un consensus scientifique. - voir les commentaires Pubpeer aux sujet des articles publiés par l'IHU pour l'avis de la communauté scientifique à leur sujet. - le mot "charlatan" n'a jamais été prononcé dans aucun de mes commentaire. Bonne journée Signaler un contenu abusif Veuillez remplir tous les champs obligatoires avant de soumettre votre commentaire Le titre du commentaire est obligatoire Le texte du commentaire est obligatoire M'alerter lors de la publication de ma réaction Envoyer Annuler Mettre en brouillon Ce service est réservé aux abonnés. Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Ajouter un pseudo Vous devez renseigner un pseudo avant de pouvoir commenter un article. Votre pseudo : Pseudo incorrect Créer un brouillon un brouillon est déjà présent dans votre espace commentaire. 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Junio Matos / Anadolu Agency via AFP Dans cette ville brésilienne, où l’on pensait qu’une certaine immunité collective avait été atteinte, le nombre de cas de Covid-19 grimpe de nouveau en flèche. De quoi mettre à mal l’idée qu’on puisse être collectivement protégés contre le virus en l’absence de vaccin. Nos services Pendant quelques semaines, la ville de Manaus, au cœur de la forêt amazonienne du Brésil, a offert une lueur d’espoir à tous ceux qui misent sur l’immunité collective pour mettre un terme à la pandémie actuelle. Le mois de mai a été dévastateur, mais “après un pic atteint il y a quatre mois, les nouveaux cas de Covid-19 et le nombre de morts ont connu un déclin aussi rapide qu’inexpliqué dans cette ville de 1,8 million d’habitants”, écrivait la MIT Technology Review dans un article paru le 22 septembre et publié en français dans l’édition datée du 8 octobre de Courrier international . Ce déclin a conduit bon nombre de scientifiques à émettre l’hypothèse qu’une forme d’immunité collective avait été atteinte dans la ville : tant de personnes avaient été infectées que le virus se trouvait à court d’hôtes. Cette supposition est mise à mal par la recrudescence du nombre de cas ces derniers jours. “Comment expliquez-vous que le nombre de morts [quotidien], qui était de l’ordre de la trentaine hier, soit de l’ordre de la cinquantaine aujourd’hui ?” se demande dans le Financial Times Arthur Virgílio Neto, le maire de Manaus. La capitale de l’État d’Amazonas n’est pas la seule à voir un regain d’infections sur son territoire. Covid-19 : le mirage de l’immunité collective - Coronavirus - Le Télégramme Actualités Bretagne Chez vous Accédez à l’actualité de votre commune Économie La Bourse Sports Résultats et classements Loisirs Services Accédez à votre compte Pas encore de compte ? Publié le 16 octobre 2020 à 16h58 Covid-19 : le mirage de l’immunité collective Lecture : 4 minutes. Partager Parfois présentée comme un motif d’espoir, l’idée de laisser circuler le coronavirus pour atteindre une immunité collective apparaît de plus en plus clairement comme un dangereux mirage, expliquent de nombreux scientifiques. « Laisser libre cours à un virus dangereux, dont nous ne comprenons pas tout, est tout simplement contraire à l’éthique », estime Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS. (François Destoc) Publié le 16 octobre 2020 à 16h58 L’idée de l’immunité collective, c’est qu’une fois qu’une certaine proportion de la population aura été touchée, l’épidémie s’arrêterait d’elle-même, faute de victimes à frapper. Mais après des mois de pandémie de covid-19, « on est très très loin du compte », note Frédéric Altare, spécialiste de l’immunité à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). L’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a d’ailleurs déclaré sans ambages lundi : « Jamais, dans l’histoire de la santé publique, l’immunité collective n’a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C’est scientifiquement et éthiquement problématique », a déclaré son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Laisser libre cours à un virus dangereux, dont nous ne comprenons pas tout, est tout simplement contraire à l’éthique. Ce n’est pas une option », a-t-il insisté, rappelant qu’environ 10 % de la population pourrait avoir été contaminée par le virus dans la plupart des pays. Des milliards de personnes restent donc en théorie à la merci d’un virus plus dangereux, plus létal et plus contagieux que la grippe saisonnière. Et pour lequel il n’existe pas de vaccin. « Un calcul vraiment dangereux » Dès mai, l’OMS avertissait que les pays misant sur l’immunité collective se livraient « à un calcul vraiment dangereux ». Régulièrement, et encore très récemment, le président américain, Donald Trump, a pourtant défendu cette idée. Début octobre, des scientifiques l’ont défendue dans un appel - - à laisser circuler le virus dans la population jeune et en bonne santé tout en protégeant les plus vulnérables. Un appel soutenu – selon la presse américaine — par la Maison Blanche. À lire sur le sujet Pour ses défenseurs, le principal bénéfice de cette « stratégie » serait d’éviter les dommages économiques, sociaux et sanitaires des confinements généralisés, alors même que certains pays ont dû réintroduire des mesures de confinement locales, comme l’Espagne, ou de couvre-feu, comme la France. C’est « une erreur », ont répondu, ce jeudi, 80 scientifiques dans une . « Une transmission incontrôlée chez les plus jeunes ferait courir des risques importants en termes de santé et de mortalité à l’ensemble de la population », relèvent-ils, notant aussi le risque de saturation des systèmes de santé. La Suède, qui a refusé de confiner sa population et de fermer écoles, bars et restaurants, . Rapportée à sa population, la mortalité de la covid est parmi les 15 plus élevées au monde, selon . À lire sur le sujet Autre problème : on ne sait pas combien de temps dure l’immunité contre la covid et . « Il est possible que les anticorps s’affaiblissent avec le temps », rappelait la semaine dernière une responsable de l’OMS, Maria Van Kerkhove. « Les réinfections nous montrent que nous ne pouvons pas nous appuyer sur l’immunité acquise par l’infection naturelle pour atteindre une immunité de groupe », a écrit la Pr Akiko Iwasaki, spécialiste de l’immunité à l’université de Yale (États-Unis). Nécessité de vaccins « sûrs et efficaces » Certains tenants de l’immunité collective naturelle font aussi valoir que son seuil - estimé habituellement à quelque 60 à 70 % - serait en fait plus bas, notamment parce que tout le monde n’est pas pareillement susceptible d’attraper le virus (entre campagnards et citadins par exemple, ou jeunes et vieux). Ce que l’on a découvert également au fil du temps, c’est que certaines personnes sont protégées du Sars-CoV-2 alors qu’ils ne l’ont pas rencontré, explique Frédéric Altare (Inserm). Plutôt que des anticorps (ceux que l’on cherche avec les tests sérologiques) spécifiquement dirigés contre ce virus, elles ont développé une autre immunité, dite « cellulaire », grâce à un certain type de globules blancs. Sans doute parce qu’ils ont déjà rencontré des agents infectieux ressemblant au Sars-CoV-2, ces globules l’identifient comme un danger et s’y attaquent, dit-il. « Ce qui veut dire que les chiffres qu’on annonce - 5 à 10 % d’immunité possible -, c’est vraisemblablement un peu sous-estimé mais on ne sait pas dans quelle mesure », relève Frédéric Altare. Mais même « en poussant les statistiques, en tenant compte de (cette) autre immunité, du fait que les gens ne s’infectent pas tous pareil, que les populations âgées ont moins de risques de s’infecter parce qu’elles se protègent plus », on arrive « à faire descendre les pourcentages jusqu’à 50 %, pas en dessous », dit-il. Tout en notant qu’atteindre ce seuil se solderait par un nombre de décès considérable. L’immunité collective doit donc passer par « des vaccins sûrs et efficaces », tranche la Pr Iwazaki. À lire sur le sujet En continu Partager l'article Pour aller plus loin Podcasts du Télégramme Suivez-nous Nos newsletters Restez connecté à l’actualité grâce à nos newsletters Visite virtuelle du Télégramme Médias & Pro Emploi Sports Corporate Viser l’immunité collective plutôt que le confinement ? Prudence 9 octobre 2020 Les articles du Détecteur de rumeurs sont rédigés par des journalistes scientifiques de l’ . Les Fonds de recherche du Québec et le Bureau de coopération interuniversitaire sont partenaires du Détecteur de rumeurs. Auteur : – Catherine Crépeau Des milliers de scientifiques et d’experts de la santé auraient signé la « Déclaration de Great Barrington » (du nom de la ville du Massachusetts où elle a été rédigée le 4 octobre) qui dénonce le confinement et prône un retour aux activités « normales ». Le Détecteur de rumeurs a vérifié. L’origine Rédigée par trois épidémiologistes – Jay Bhattacharya de l’Université de Stanford, Martin Kulldorff de l’Université de Harvard et Sunetra Gupta, de l’Université d’Oxford – met en garde contre le confinement comme stratégie pour contrer la COVID-19. Les auteurs soutiennent qu’il « produit des effets désastreux » sur la santé publique. Parmi les conséquences, ils citent « une baisse de la vaccination infantile, une aggravation des cas de maladies cardiovasculaires, moins de dépistages du cancer et une détérioration de la santé mentale ». Les auteurs préconisent une approche de type « immunité collective ». Seules les personnes « vulnérables » devraient être protégées du virus. Pour les autres, ils prônent un retour à la vie normale, c’est-à-dire à l’enseignement en personne, à l’ouverture des restaurants et des commerces, au travail au bureau et aux rassemblements culturels et sportifs. Cinq jours après son lancement, plus de 180 000 personnes l’avaient signée, dont plus de 5900 qui s’identifiaient comme « scientifiques médicaux et de santé publique ». Une identification qui avait disparu du site le 12 octobre, après que des journalistes la présence de plusieurs faux noms parmi les « experts », et plus d’une centaine de praticiens de thérapies douteuses ou d’homéopathes. Du pour et du contre De en santé publique se sont élevés contre cette lettre. Gregg Gonsalves, professeur adjoint à l’École de santé publique de l’Université Yale, a décrit la déclaration comme « fausse à bien des égards » dans une enfilade de tweets, arguant qu’elle expulserait essentiellement de la société les personnes âgées, les immunodéprimés et les personnes handicapées. D’autres sont plus modérés dans leurs critiques. Interrogé par le Science Media Center britannique, James Naismith, professeur de biologie structurale à l’Université d’Oxford, souligne que certains énoncés de la déclaration font large-ment consensus, même parmi les défenseurs du confinement. Par exemple, elle identifie les personnes âgées et vulnérables comme étant beaucoup plus à risque face à la COVID-19. Il ne fait non plus aucun doute que le confinement et les perturbations de l’éducation, de la vie sociale et de l’économie, ont été difficiles à supporter et qu’elles affectent particulièrement les jeunes, le groupe pourtant le moins susceptible de souffrir des effets néfastes de la COVID-19. C’est d’ailleurs un des arguments avancés par le gouvernement québécois pour rouvrir les écoles. Par contre, la déclaration omet certaines informations scientifiques qui aide-raient à mieux informer les décideurs politiques. L’immunité collective est-elle possible ? L’expression « immunité collective » réfère à un moment où une partie suffisante de la population aurait développé une immunité durable contre une réinfection au coronavirus, rendant sa dissémination beaucoup plus difficile. Ce-pendant, il quant à savoir si tous ceux qui contractent la COVID-19 développent une telle immunité, et si oui, combien de temps elle dure. Mais surtout, la majorité des épidémiologistes constate qu’on est encore très loin d’une telle immunité collective. Le directeur du Centre américain de con-trôle des maladies (CDC), Robert Redfield, que pas moins de 90 % des Américains n’ont jamais contracté la Covid-19, et restent donc sensibles au virus. Selon parue dans The Lancet à la fin septembre, la proportion de la population américaine qui a été infectée par le virus (et a donc développé des anticorps) serait en effet de seulement 9,3 %. Plus de gens infectés veut dire plus d’hospitalisations Par ailleurs, même si les jeunes adultes sont beaucoup moins nombreux à succomber à la COVID-19, une partie non négligeable tombe suffisamment malade pour être hospitalisée, ce qui sollicite davantage de lits d’hôpitaux. Et les personnes jeunes et en bonne santé qui contractent la COVID-19 peuvent subir pendant des mois qui ne sont pas encore bien compris. Comment protéger les plus vulnérables ? L’autre aspect que la déclaration sous-estime, c’est qu’il est très difficile de véritablement isoler les personnes vulnérables. En d’autres termes, les jeunes adultes en bonne santé qui sont infectés, vont contribuer à trans-mettre le virus aux personnes plus âgées. Il est « impossible » d’identifier tous les individus vulnérables et de les isoler complètement, le Dr Rupert Beale, de l’Institut Francis Crick de Londres, en réaction à la déclaration. Les trois épidémiologistes auteurs de la lettre se font d’ailleurs reprocher d’être vagues sur la façon dont pourrait se réaliser cette « protection ciblée » des plus vulnérables et cet objectif d’immunité collective. Selon de nombreux experts de la santé, la raison pour laquelle on ne vise pas l’immunité de masse est que cela entraînerait un très grand nombre de nouveaux malades et en tuerait beaucoup d’autres. Michael Head, chercheur principal en santé mondiale à l’Université de Southampton au Royaume-Uni, que la déclaration n’avait de sens qu’en tant qu’argument contre un confinement complet, jusqu’à ce qu’un vaccin soit prêt. Il précise que certains pays comme la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande, gèrent relativement bien la pandémie sans recourir à un confinement. « Mais leurs stratégies n’incluent pas de laisser simplement le virus se déchaîner en espérant que la communauté asthmatique et les personnes âgées puissent trouver un endroit où se cacher pendant 12 mois. » L’ et les dirigeants de la santé publique de la plupart des grands pays ont d’ailleurs déclaré que c’est des mesures de prévention individuelle et des mesures de confinement plus strictes, en plus des tests de dépistage généralisés et du traçage des contacts, qui constituait une meilleure approche contre la COVID-19, plutôt que de laisser le virus sévir. Influence politique derrière la déclaration ? ont que la Déclaration de Great Barring-ton a été signée dans les locaux de l’American Institute for Economic Research (AIER), un institut de recherche économique identifié à la droite américaine, qui défend la « souveraineté individuelle », un gouvernement limité et « une société basée sur des droits de propriété et des marchés ouverts ». « Ce n’est donc pas de l’épidémiologie, ni de la science. C’est une économie d’extrême-droite. Et la logique qui la sous-tend est celle de cette branche de la pensée économique », conteste Richard Murphy, professeur invité à la Sheffield University Management School et à la City University de Londres, dans un qu’il dirige. Un des auteurs de la déclaration, Jay Bhattacharya, est aussi un ancien chercheur à l’Institut Hoover de Stanford, un groupe de réflexion conservateur proche du Parti républicain. Scott Atlas, le radiologiste qui a été nommé à la mi-août dans le groupe de travail sur le coronavirus du président américain, est aussi chercheur principal à cet Institut. Voir aussi Impacts de la recherche Socialisons ! Restons en contact Consultez aussi Dernière mise à jour : Avril 2016 © Gouvernement du Québec, 2016 Voir toute l'actualité Santé Coronavirus Santé Santé Santé Famille Famille Famille Famille Famille Bien-Être Bien-Être Bien-Être Bien-Être Bien-Être Bien-Être Autres Actualités Espace membre ... ... Coronavirus : l'immunité collective n'est pas une solution Publié le 19/10/2020 Lecture 3 min. Agence de Presse Parfois présentée comme un motif d'espoir aux débuts de la pandémie de Covid-19 et un moyen d'éviter des confinements généralisés, l'idée de laisser circuler le virus pour atteindre une immunité collective apparaît de plus en plus clairement comme un dangereux mirage, expliquent de nombreux scientifiques. Sommaire L'idée, c'est qu'une fois qu'une certaine proportion de la population aura été touchée, l'épidémie s'arrêterait d'elle-même, faute de victimes à frapper. Mais après des mois de pandémie, " on est très très loin du compte ", note auprès de l'AFP Frédéric Altare, spécialiste de l'immunité à l'Inserm. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) l'a d'ailleurs déclaré sans ambages lundi: " jamais, dans l'histoire de la santé publique, l'immunité collective n'a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C'est scientifiquement et éthiquement problématique ", a déclaré son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus. " Laisser libre cours à un virus dangereux, dont nous ne comprenons pas tout, est tout simplement contraire à l'éthique. Ce n'est pas une option ", a-t-il insisté, rappelant qu'environ 10% de la population pourrait avoir été contaminée par le virus dans la plupart des pays. "Calcul dangereux" Des milliards de personnes restent donc en théorie à la merci d'un virus plus dangereux, plus létal et plus contagieux que la grippe saisonnière. Et pour lequel il n'existe pas de vaccin. Dès mai, l'OMS avertissait que les pays misant sur l'immunité collective se livraient " à un calcul vraiment dangereux ". Régulièrement, et encore très récemment, le président américain Donald Trump a pourtant défendu cette idée. Début octobre, des scientifiques l'ont défendue dans un appel -"The Great Barrington Declaration"- à laisser circuler le virus dans la population jeune et en bonne santé tout en protégeant les plus vulnérables. Un appel soutenu -selon la presse américaine- par la Maison Blanche. Pour ses défenseurs, le principal bénéfice de cette "stratégie" serait d'éviter les dommages économiques, sociaux, sanitaires- des confinements généralisés alors même que certains pays, comme l'Espagne, ont dû réintroduire des mesures de confinements locaux, ou comme la France, de couvre-feu. C'est " une erreur ", ont répondu jeudi 80 scientifiques dans une lettre ouverte publiée par la revue médicale The Lancet. " Une transmission incontrôlée chez les plus jeunes ferait courir des risques importants en termes de santé et de mortalité à l'ensemble de la population ", relèvent-ils, notant aussi le risque de saturation des systèmes de santé. Seuils La Suède, qui a refusé de confiner sa population et de fermer écoles, bars et restaurants, semble désormais rattrapée par la pandémie. Rapportée à sa population, la mortalité du Covid est parmi les 15 plus élevées au monde, selon les données de l'Université Johns Hopkins. Autre problème : on ne sait pas combien de temps dure l'immunité contre le Covid et des cas de réinfections, quoique très rares, ont été rapportés. " Il est possible que les anticorps s'affaiblissent avec le temps ", rappelait la semaine dernière une responsable de l'OMS Maria Van Kerkhove. " Les réinfections nous montrent que nous ne pouvons pas nous appuyer sur l'immunité acquise par l'infection naturelle pour atteindre une immunité de groupe ", a écrit la Pr Akiko Iwasaki, spécialiste de l'immunité à l'université de Yale (Etats-Unis). Certains tenants de l'immunité collective naturelle font aussi valoir que son seuil -estimé habituellement à quelque 60 à 70%- serait en fait plus bas, notamment parce que tout le monde n'est pas pareillement susceptible d'attraper le virus (entre campagnards et citadins par exemple ou jeunes et vieux). Ce que l'on a découvert également au fil du temps, c'est que certaines personnes sont protégées du Sars-CoV-2 alors qu'ils ne l'ont pas rencontré, explique Frédéric Altare (Inserm). Plutôt que des anticorps (ceux que l'on cherche avec les tests sérologiques) spécifiquement dirigés contre ce virus, elles ont développé une autre immunité, dite "cellulaire", grâce à un certain type de globules blancs. Sans doute parce qu'ils ont déjà rencontré des agents infectieux ressemblant au Sars-CoV-2, ces globules l'identifient comme un danger et s'y attaquent, dit-il. " Ce qui veut dire que les chiffres qu'on annonce - 5 à 10% d'immunité possible -, c'est vraisemblablement un peu sous-estimé mais on ne sait pas dans quelle mesure ", relève Frédéric Altare. Mais même " en poussant les statistiques, en tenant compte de (cette) autre immunité, du fait que les gens ne s'infectent pas tous pareil, que les populations âgées ont moins de risques de s'infecter parce qu'elles se protègent plu s", on arrive "à faire descendre les pourcentages jusqu'à 50%, pas en-dessous", dit-il. Tout en notant qu'atteindre ce seuil se solderait par un nombre de décès considérable. Lire aussi Actualité Actualité L'immunité collective doit donc passer par " des vaccins sûrs et efficaces ", tranche la Pr Iwazaki. Arrêt sur images Plan de travail 1 Immunité collective : laisser la Covid-19 circuler librement "n'est pas une option" selon l'OMS - Sortiraparis.com Suivez-nous : Écoutez-nous : Immunité collective : laisser la Covid-19 circuler librement "n'est pas une option" selon l'OMS Par Alexandre G. · Publié le 13 octobre 2020 à 12h23 · Mis à jour le 14 octobre 2020 à 12h57 L'OMS a précisé dans son point presse Covid-19 ce lundi 12 octobre qu'il était inenvisageable de laisser le virus se propager librement dans la population afin de renforcer l'immunité collective. Le taux de létalité du coronavirus est plus élevé que la grippe. L' OMS refuse le scénario de l'immunité collective comme rempart face au . Ce lundi 12 octobre, l' Organisation Mondiale pour la Santé a indiqué dans un point presse ses recommandations dans la lutte contre le coronavirus . Aux scientifiques qui prônent l'immunité collective comme stratégie efficace, l' OMS répond que " c'est scientifiquement et éthiquement problématique ". D'après eux, " laisser libre cours à un virus dangereux, dont nous ne comprenons pas tout, est simplement contraire à l'éthique ", avant d'affirmer que " ce n'est pas une option ". Media briefing on with — World Health Organization (WHO) (@WHO) Et pour cause, utiliser l'immunité collective en barrière face au Covid-19 , c'est du jamais vu. L' OMS insiste sur le fait que " jamais dans l'Histoire de la santé publique, l'immunité collective n'a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie" . Outre l'aspect historique d'une telle démarche, c'est aussi le taux de létalité qui inquiète l'institution internationale. Selon l' OMS , le taux de létalité du Covid-19 s'élève à 0,6%. Un chiffre qui semble dérisoire et qui " peut sembler peu ", mais qui est " beaucoup plus élevé que pour la grippe " avance Tedros Adhanom Ghebreyesus , directeur général de l'organisme. Sur le sujet de l'immunité collective , au centre des débats lors du point presse, c'est surtout l'incertitude du concept qui effraie pour l'instant les scientifiques rattachés à l' OMS . Même si son directeur général a reconnu " qu'il y a eu des discussions sur le concept d'atteindre soi-disant une immunité collective " en interne, il avertit sur le fait que " l'immunité collective est obtenue en protégeant les personnes contre un virus, et non en les exposant à celui-ci" . Dès le mois de décembre, des devraient avoir lieu sur des candidats humains. Pour une livraison début 2021, dans l'idéal. Informations pratiques Mots-clé : , , , , , , , , , , , À lire aussi... Commentaires En continu Agenda _ Les derniers city-guides • • • Suivez-nous : Écoutez-nous : Recevez chaque semaine les meilleures sorties à Paris et en Île de France > La pseudoscience meurtrière de l’«immunité collective». 18 mai 2020 Le 12 mai, Foreign Affairs , le principal journal de l’establishment de la politique étrangère américaine, a publié un article plaidant pour qu’une grande partie de la population américaine et mondiale soit infectée par le COVID-19. L’article affirme que «l’immunité de troupeau est la seule option réaliste – la question est de savoir comment y parvenir sans problème». L’article conclut: «Les efforts pour contenir le virus sont voués à l’échec dans de nombreux pays et un grand pourcentage de gens sera finalement infecté». Il ajoute que «gérer la pandémie, plutôt que de la vaincre, est la seule option réaliste». L’argument central avancé par les partisans de l’«immunité collective» est que lorsque un nombre suffisant de personnes seront infectées –50 à 70 pour cent peut-être de la population – le taux d’infection baissera naturellement. Ils affirment, en corollaire, que les efforts visant à contenir la propagation de la pandémie, comme tests, recherche des contacts et isolement des personnes infectées, ainsi que la fermeture des écoles et des entreprises, devraient être abandonnés pour permettre à la maladie de s’étendre le plus possible. Deux événements survenus cette semaine ont montré que cette théorie pseudo-scientifique était fausse et dangereuse. Lors d’une audition au Congrès mercredi, le Dr Anthony Fauci a clairement indiqué qu’il n’existait aucune preuve concluante qu’avoir la maladie entraînait une immunité à long terme. Il s’appuyait en cela sur les mises en garde faites le mois dernier par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En outre, des pays du monde entier ont commencé à communiquer les résultats de tests à grande échelle effectués dans leurs populations pour détecter les anticorps du COVID-19. Ces tests ont universellement montré que même dans les zones où l’épidémie a fortement sévi, seule une petite fraction de la population a été infectée. Une étude publiée cette semaine révèle que seuls cinq pour cent de la population espagnole possède des anticorps de COVID-19. Et ce, malgré que l’Espagne soit, de tous les grands pays du monde, celui qui a le plus grand nombre de cas par rapport au nombre d’habitants. Même si une guérison garantissait l’immunité, ce qui n’est pas avéré, l’immunité hypothétique de cinq pour cent de la population espagnole aurait été acquise au prix de 27.459 morts. Cela signifie que le taux d’infection de 50 pour cent nécessaire pour voir les infections baisser nécessiterait le sacrifice d’un quart d’un million d’êtres humains. Si des chiffres similaires se confirmaient aux États-Unis, qui ont 330 millions d’habitants, cela signifie qu’une hypothétique «immunité collective» pourrait être acquise par le sacrifice de près de deux millions de personnes. C’est pour cette raison que le porte-parole de l’OMS, Mike Ryan, a répondu dégoûté cette semaine à une question sur la politique de l’«immunité collective». «Les humains ne sont pas des troupeaux», a déclaré le vétéran de l’épidémiologie irlandaise. Le terme ne s’appliquait qu’au domaine de l’élevage, dans lequel «un animal individuel dans ce sens n’a pas d’importance du point de vue de l’économie cruelle de ces décisions». L’utilisation de ce terme, a-t-il dit, «peut conduire à une arithmétique très brutale qui ne place pas les personnes, les vies et la souffrance au centre de cette équation». «Cette idée que peut-être les pays qui ont eu des mesures laxistes et n’ont rien fait atteindront tout à coup, comme par magie, une certaine immunité collective, et alors qu’est-ce que cela fait si nous perdons quelques personnes âgées en cours de route? C’est là un calcul vraiment dangereux». Pour justifier leur utilisation de ce «calcul dangereux», les auteurs de l’article de Foreign Affaires avancent le «modèle suédois». Ils écrivent: ***BLOCKQUOTE*** Les autorités suédoises n’ont pas officiellement déclaré que leur but était d’atteindre l’immunité collective. Selon la plupart des scientifiques, ce stade est atteint lorsque plus de 60 pour cent de la population est infectée par le virus. Mais l’extension de l’immunité fait sans aucun doute partie de la stratégie générale du gouvernement – ou du moins elle est une conséquence probable de laisser ouverts les écoles, les restaurants et la plupart des entreprises. ***END BLOCKQUOTE*** Et de poursuivre : ***BLOCKQUOTE*** Plutôt que de décréter le confinement ou l’état d’urgence, la Suède a demandé à ses citoyens de pratiquer la distanciation sociale sur une base essentiellement volontaire. Les autorités suédoises… ont évité les contrôles sévères, les amendes et le maintien de l’ordre. Les Suédois ont changé leur comportement, mais pas aussi fortement que les citoyens des autres démocraties occidentales. De nombreux restaurants restent ouverts, bien qu’ils n’aient pas beaucoup de clients; les jeunes enfants sont toujours à l’école. ***END BLOCKQUOTE*** Cependant, l’approche prise par la Suède face à la pandémie a été vivement critiquée par les médecins, les scientifiques et les universitaires ; des milliers d’entre eux ont signé une lettre exhortant le gouvernement à mener une politique plus agressive. Ces critiques soulignent qu’en Suède l’épidémie a fait beaucoup plus de ravages que chez ses voisins : 361 décès par million de personnes, contre 93 au Danemark, 43 en Norvège, 53 en Finlande et 29 en Islande. La politique totalement irresponsable de la Suède a donné des munitions à l’extrême droite au plan international, qui donne la Suède en exemple comme argument pour une réouverture prématurée des entreprises et des écoles. Comme tous les avocats de la politique d' « immunité collective », les auteurs de l'article, qui comprennent un politologue, un sociologue et un économiste, n’essaient pas d’accorder leurs affirmations avec les déclarations universelles des épidémiologistes, des experts de la Santé et de l'OMS selon lesquelles le COVID-19 peut et doit être maîtrisé par des mesures sanitaires conventionnelles. Ils affirment simplement, contrairement à toutes les preuves disponibles, qu’il est impossible de contrôler la maladie et d’empêcher les gens de s’infecter. Les pays qui ont investi dans le dépistage, la quarantaine et la recherche des contacts, conformément aux prescriptions de l’OMS, ont fait passer le nombre quotidien de nouveaux cas à moins de dix ou à quelques dizaines. La Corée du Sud, un des premiers centres de l’épidémie, n’a enregistré que 260 décès. La Chine, pays d’origine de la maladie, a un taux de mortalité près de 100 fois inférieur à celui des États-Unis. La Malaisie a connu des chiffres tout aussi bas. En revanche, le bilan désastreux de la pandémie aux États-Unis, qui comptent cinq fois plus de cas que tout autre pays, est directement lié au fait qu’ils n’ont pas effectué de tests à grande échelle pendant des mois. C’est ce qu’indique le témoignage jeudi du Dr Rick Bright, le responsable de la santé qui a été chassé. Il est à noter que l’article de Foreign Affaires exclut le mot «tester». C’est parce que cet article est tout à fait malhonnête. Il utilise les mesures de confinement comme un faux argument contre toutes les mesures visant à contenir la pandémie, et décrie le coût économique et social des confinements comme un argument pour ne rien faire. En réalité, l’OMS a clairement indiqué que les mesures de confinement n’étaient qu’une mesure temporaire visant à éviter le débordement des systèmes de santé. Ils devaient être utilisés pour se donner le temps nécessaire à une expansion massive des infrastructures publiques de santé afin de stopper la pandémie. Qu’ils adoptent publiquement ou non l’«immunité collective», la réalité est qu’aucun pays d’Amérique du Nord ou d’Europe n’a de plan pour empêcher que sa population ne soit largement infectée par le virus. Les confinements temporaires effectués aux États-Unis et en Europe n’ont pas été utilisés pour mettre en place l’infrastructure nécessaire aux tests, à la quarantaine et à la recherche des contacts. États et pays rouvrent au contraire leurs économies quel que soient leurs taux d’infection, leurs tests ou leurs capacités médicales. Cela garantit pratiquement, comme en ont averti Fauci et Bright, une résurgence majeure de la maladie, que ce soit à court terme, au cours de la prochaine saison grippale ou les deux. Dans l’«économie brutale» du capitalisme, les vies perdues à cause de la pandémie sont simplement le coût des affaires. Alors que des milliers de milliards de dollars ont été dépensés pour soutenir les marchés financiers, aucun effort sérieux n’a été fait pour contenir la pandémie. Toutes les mesures d’atténuation mises en place, y compris la fermeture d’entreprises, ont été rapidement abandonnées. Les efforts de la classe dirigeante pour mettre en opposition la vie des travailleurs et leurs moyens d’existence produisent un choix entièrement factice. Vie et moyens d’existence peuvent être défendus en allouant les ressources sociales nécessaires à l’arrêt et à l’éradication du virus et de toute autre maladie contagieuse. Les lieux de travail non essentiels doivent rester fermés aussi longtemps qu’il le faut pour que ces mesures soient mises en place. Mais contenir la pandémie nécessite un investissement dans l’infrastructure sociale auquel la classe capitaliste n’est pas disposée. La pandémie du COVID-19 a mis en évidence l’incompatibilité totale du système capitaliste avec la préservation du plus fondamental des droits sociaux: le droit à la vie. (Article paru d’abord en anglais 16 mai 2020) Related Topics Découvrez davantage sur ces sujets: Loading © 1998-2021 World Socialist Web Site. Trump mise sur l'immunité collective et prétend que le virus va "s'en aller" par Microsoft News actualité Plus Trump mise sur l'immunité collective et prétend que le virus va "s'en aller" A.G. 16/09/2020 Interrogé sur ABC News mardi soir lors d'une émission avec des électeurs, le président des Etats-Unis a de nouveau répété que le coronavirus allait disparaître de lui-même. Il a laissé entendre qu'il comptait pour cela sur l'immunité collective. © KEVIN LAMARQUE / REUTERS Voilà bientôt 8 mois que Donald Trump répète que le coronavirus va tout simplement disparaître. Le président des Etats-Unis, depuis le mois de janvier dernier, n'a cessé de laisser entendre que la pandémie qui a d'abord frappé Wuhan en Chine allait se résorber, «comme par miracle», a-t-il même promis le 27 février. Les prédictions enthousiastes du président ont été cruellement démenties par le terrible bilan du Covid-19 aux Etats-Unis : 195 942 morts, selon les dernières données publiées par . ont de plus jeté le trouble : le président était bien informé de la dangerosité du virus dès le début du mois de février et il a même admis auprès de l'enquêteur avoir sciemment minimisé la gravité de la crise. Tous ces éléments n'ont pas empêché Donald Trump de marteler une énième fois que le SARS-CoV-2 allait purement et simplement disparaître. Invité d'une émission présentée par le journaliste George Stephanopoulos où il répondait aux questions des électeurs sur la chaîne ABC News, le président des Etats-Unis s'est voulu rassurant : «Ça va aller pour nous et c'est en train de s'en aller. Et ça va s'en aller encore plus vite grâce au vaccin. Ça disparaîtrait sans le vaccin, George. Mais ça va disparaître bien plus vite.» -«Ça va disparaître sans le vaccin?», l'a relancé le modérateur, incrédule. -«Bien sûr, au bout d'un moment. Bien sûr, avec du temps, ça s'en va», a rétorqué Trump. -«Et beaucoup de morts...» -«Et vous développerez... genre... la mentalité collective... Ça va être développé collectivement et ça va arriver. Mais avec le vaccin, je pense que ça va disparaître très vite. Je pense que nous avons passé le pire et j'y crois fortement», a assuré Donald Trump, dans ce qui ressemblait à une allusion à l'immunité collective, un seuil théorique à partir duquel suffisamment de membres d'une population ont été contaminés par un pathogène pour stopper sa progression*. Un conseiller présidentiel sans expérience des maladies infectieuses ou de l'épidémiologie La référence à l'immunité collective, pour torturée qu'elle fut, n'est pas le fruit du hasard. Donald Trump y a déjà fait allusion, vraisemblablement sous l'influence d'un de ses conseillers scientifiques, Scott Atlas, dont la presse américaine a rapporté début septembre qu'il était partisan de méthodes peu orthodoxes et souvent contestées par le reste de la communauté scientifique. Selon le «Washington Post», qui a le premier levé le voile sur le rôle du docteur Atlas, un neuroradiologue sans expérience des maladies infectieuses ou de l'épidémiologie, c'est l'approche suédoise qui lui sert de modèle. La mortalité en Suède compte parmi les pires au monde, comparable à celle aux Etats-Unis et en Italie, et sensiblement supérieure à celle de la France. Un article publié par la revue « » le 9 septembre estime d'ailleurs que le coût de la recherche de l'immunité collective «naturelle», c'est-à-dire sans l'appui d'un vaccin, serait extrêmement élevé. Les auteurs, en partant d'un seuil d'immunité collective «optimiste» à 50%, estiment que cette méthode causerait entre 500 000 et 2,1 millions de morts aux Etats-Unis. Pour la France, cela représenterait entre 100 000 et 450 000 morts. A un peu plus d'un mois et demi de l'élection présidentielle, Donald Trump campe toujours sur ses positions concernant la pandémie de coronavirus. Sur ABC News mardi soir, il a ainsi de nouveau mis en doute l'efficacité des masques. Il a aussi refusé d'admettre la moindre erreur. «Alors, vous ne regrettez rien?», a insisté George Stephanopoulos. «Non, je pense qu'on a fait un super boulot», a répondu Trump. *Une définition publiée sur : «L'immunité collective correspond au pourcentage d’une population donnée qui est immunisée/protégée contre une infection à partir duquel un sujet infecté introduit dans cette population va transmettre le pathogène à moins d’une personne en moyenne, amenant de fait l’épidémie à l’extinction, car le pathogène rencontre trop de sujets protégés. Cette immunité de groupe, ou collective, peut être obtenue par l’infection naturelle ou par la vaccination (s'il existe un vaccin bien entendu).» Microsoft est susceptible de recevoir des commissions si vous réalisez un achat après avoir cliqué sur un lien de cet article. RUBRIQUES POUR VOUS A DÉCOUVRIR Plus d'infos : Parismatch Vous avez aimé cet article ? 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"Jamais, dans l'histoire de la santé publique, l'immunité collective n'a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C'est scientifiquement et éthiquement problématique", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse. "Laisser libre cours à un virus dangereux, dont nous ne comprenons pas tout, est tout simplement contraire à l'éthique. Ce n'est pas une option", a-t-il insisté. La pandémie du nouveau coronavirus a fait plus d'un million de morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre. Selon l'OMS, qui cite diverses études épidémiologiques, son taux de létalité s'élève à environ 0,6%. "Il y a une forte augmentation du taux de létalité avec l'âge, mais dans l'ensemble, il avoisine 0,6%", a annoncé Maria Van Kerkhove, responsable de la gestion du Covid-19 à l'OMS, signalant: "Cela peut sembler peu mais c'est beaucoup plus élevé que pour la grippe". "La grande majorité des personnes dans la plupart des pays sont susceptibles de contracter ce virus. Les enquêtes de séroprévalence suggèrent que dans la plupart des pays, moins de 10% de la population a été infectée", a détaillé pour sa part Tedros Adhanom Ghebreyesus. Il a également expliqué que le monde n'en savait pas assez sur l'immunité dont jouissent les personnes ayant contracté le Covid-19, en soulignant que certains individus ont nouvellement été infectés. "La plupart des personnes infectées par le virus développent une réponse immunitaire au cours des premières semaines, mais nous ne savons pas si cette réponse est forte ou durable, ni si elle diffère d'une personne à l'autre", a-t-il expliqué. Il a souligné que le concept d'immunité collective est utilisé dans les campagnes de vaccination et il a rappelé que pour la variole il faut que 95% de la population soit vaccinée pour que les 5% restant soient protégés. Pour la polio ce taux est de 80%. 40 candidats vaccins Tedros Adhanom Ghebreyesus a reconnu qu'"il y a eu des discussions sur le concept d'atteindre une soi-disant immunité collective en laissant le virus se propager". Ainsi, dans plusieurs pays, une certaine partie de la population, comme en Allemagne, lasse des mesures de contrôle de l'épidémie mises en place par les gouvernements telles que le port obligatoire du masque, réclame à grands cris leur abrogation. Mais "l'immunité collective est obtenue en protégeant les personnes contre un virus, et non en les exposant à celui-ci", a martelé le chef de l'agence onusienne. Aucun vaccin contre le Covid-19 n'a été approuvé dans le monde, mais plusieurs laboratoires pharmaceutiques ont lancé des essais cliniques. "Il y a environ 40 candidats vaccins qui se trouvent actuellement au stade des essais cliniques, et 10 d'entre eux sont en phase III, c'est-à-dire en phase finale, ce qui nous permettra de connaître à la fois leur efficacité et sécurité", a expliqué aux journalistes la scientifique en chef de l'OMS, la Dr. Soumya Swaminathan. Elle a estimé que certains groupes pharmaceutiques pourraient avoir "assez de données" à soumettre aux régulateurs "au plus tôt à partir de décembre". "Nous prévoyons qu'un certain nombre d'essais commenceront à fournir des données début 2021". L'OMS a jugé lundi inenvisageable de laisser le Covid-19, dont le taux de létalité est plus élevé que la grippe, circuler librement pour que la population accède, comme certains l'ont suggéré, à l'immunité collective. "Jamais, dans l'histoire de la santé publique, l'immunité collective n'a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une... 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Design , développement © 2020 L’Orient-Le Jour. © 2020 L’Orient-Le Jour Tous droits réservés Design , développement La politique d’immunité collective du gouvernement britannique dénoncée par un éminent scientifique - World Socialist Web Site World Socialist Web Site wsws.org Publié par le Comité international de la Quatrième Internationale (CIQI) La politique d’immunité collective du gouvernement britannique dénoncée par un éminent scientifique Par Robert Stevens 22 avril 2020 La semaine dernière, le Royaume-Uni est devenu le centre de la pandémie de coronavirus en Europe. Vendredi, 847 autres personnes sont décédées à l'hôpital, ce qui portait le nombre officiel de décès à 14.576. Parmi les morts figurait l'ancien footballeur international anglais de 76 ans, Norman Hunter, membre de l'équipe gagnante de la Coupe du monde de 1966. Le gouvernement conservateur de Boris Johnson n'a rien fait pour prévenir la pandémie et a plutôt poursuivi une politique d'immunité collective: qui envisageait l'infection massive de la population de COVID-19 et la mort possible de centaines de milliers de personnes. La politique a été décrite dans les termes les plus crus, à huis clos, fin février par le conseiller clé de Johnson, Dominic Cummings. Selon le Times , certains conservateurs présents ont résumé sa position comme étant basée sur «l'immunité collective, protéger l'économie, et si cela signifie que certains retraités devaient mourir, tant pis». L'immunité collective a dû être officiellement abandonnée en mars en raison de l'opposition généralisée, notamment des scientifiques de l'Imperial College de Londres qui ont conseillé le gouvernement. Cependant, il devient de plus en plus clair que, en plus d'imposer un état d’urgence temporaire pour empêcher que le Service national de santé (NHS) ne soit débordé, cette politique demeure en vigueur à ce jour. Vendredi, la politique d'immunité collective a été dénoncée par le professeur Anthony Costello dont les critiques indiquent clairement que rien de substantiel, à part l’état d’urgence, n'a été mis en œuvre. Costello est professeur de santé internationale des enfants et directeur de l'Institute for Global Health à l'University College de Londres. De 2015 à 2018, il a été directeur de la santé maternelle, infantile et adolescente à l'Organisation mondiale de la santé. Interviewé par le Daily Telegraph, il s’est exprimé sur la réponse du gouvernement au COVID-19: «C'est un gâchis total et nous nous sommes trompés à chaque étape. Nous devons changer notre politique et pour le moment je ne vois rien qui pourrait indiquer que c’est le cas. Ils continuent de parler d'aplanir la courbe, ce qui implique qu'ils visent l'immunité collective, mais ce que nous aurions dû faire, c'est écraser l'épidémie et limiter sa propagation.» Costello a averti que le Royaume-Uni serait contraint – en l'absence de tout programme de dépistage généralisé – de succomber à huit à dix vagues de coronavirus avant que la population ne puisse obtenir «l'immunité collective». Son pronostic était basé sur des déclarations du conseiller scientifique en chef du gouvernement, Sir Patrick Vallance, selon lesquelles l'immunité collective nécessitait l'infection d'environ 40 millions des 66 millions d'habitants du Royaume-Uni. Costello a averti: «Les récentes estimations, même du directeur scientifique, indiquent qu'après cette vague, nous ne pourrions atteindre que 10 à 15 pour cent de la population infectée. Donc, l'idée de l'immunité collective signifierait encore cinq, six vagues, peut-être, pour atteindre 60 pour cent.» Costello a insisté pour dire que: «Nous ne bénéficierons pas de l'immunité collective si ce que les derniers modèles montrent est correct.» Il a cité une étude réalisée par des scientifiques néerlandais qui a révélé que seulement 3 pour cent de la population néerlandaise avait acquis une immunité alors que la pandémie atteignait son pic là-bas; et les recherches du neuroscientifique de l'UCL, le professeur Karl Friston, qui estime qu'en moyenne seulement 6,4 pour cent des personnes en Europe auront acquis l'immunité – via leurs propres anticorps produits naturellement – d’ici la fin de la première phase d’état d’urgence. Chaque vague entraînerait un nombre de morts massif. S'adressant au Comité spécial de la santé de la Chambre des communes vendredi, Costello a déclaré: «Cette [première] vague pourrait représenter 40.000 décès [au Royaume-Uni] à la fin.» Étant donné que le Royaume-Uni a déjà enregistré près de 15.000 décès à l'hôpital et estime qu'il pourrait facilement y avoir le même nombre de décès en dehors de l'hôpital, même les chiffres sombres fournis par Costello pourraient être une sous-estimation. Costello a déclaré que l’état d’urgence ne pourrait pas réussir s'il était imposé en tant que politique autonome: «Il devrait être combiné avec des tests, des dépistages et applications numériques qui ont été utilisés avec succès en Corée du Sud.» Aucune de ces politiques n'a jamais été mise en œuvre, malgré de nombreuses promesses. Le gouvernement a annoncé, au moment même où la pandémie prenait racine au Royaume-Uni, qu'il n'y aurait plus de tests systématiques, car tous ceux qui présentaient des symptômes devraient rester chez eux et s'isoler. Alors que des gens continuaient de mourir par centaines, les conservateurs ont été contraints de promettre de faire 100.000 tests par jour d’ici la fin de ce mois. Ils sont encore loin de cet objectif. Au lieu de tests à grande échelle sur la population, ils ont affirmé il y a des semaines que des tests d'anticorps pour voir qui avait contracté le COVID-19, puis produit des anticorps naturellement pour y résister, étaient la voie à suivre. Deux millions de kits de test à domicile ont été achetés par le gouvernement à la Chine pour au moins 16 millions de livres sterling, une mesure qui s'est avérée peu fiable. Les scientifiques disent maintenant que tous ces tests sont inexacts et que l'immunité ne sera pas atteinte de toute façon en raison de mutations du virus. La transformation des centres d'exposition de Londres, Birmingham et Manchester en hôpitaux de campagne a été un désastre. L'hôpital Nightingale de Londres, d'une capacité de 4000 lits, n'a accueilli que 19 patients pendant le week-end de Pâques et n'a accueilli que 30 patients mardi dernier. Ils sont incapables de traiter les patients de COVID-19 avec des conditions préexistantes – qui sont la grande majorité – et refusent de les prendre en charge. Les hôpitaux existants à Londres ont été contraints de doubler leurs propres capacités d’unités de soins intensifs, sacrifiant d'autres services de soins et même des blocs opératoires, pour faire face à la catastrophe. Cependant, la raison la plus fondamentale pour laquelle les hôpitaux ont pu s’en tirer sans recourir aux installations de Nightingale est que des milliers de patients atteints du COVID-19 [article en anglais] dans des maisons de retraite ou à domicile. Le gouvernement conseille toujours de rester à la maison et de s'isoler si l’on pense avoir été infecté par le coronavirus. Beaucoup le font et se limitent au mieux à contacter leur médecin généraliste ou à appeler la ligne NHS 111 pour des conseils. Le temps que certaines personnes se rendent compte de la gravité de leur cas et contactent le NHS pour obtenir de l’aide, il est déjà trop tard. D'autres hésitent de prendre contact avec le NHS par crainte de mettre une pression inutile sur le service, ou par crainte qu'une visite à l'hôpital leur sera mortelle de toute façon. Parmi ses actes les plus criminels, le gouvernement n'a pas maintenu les stocks nécessaires pour fournir aux personnels de santé l'équipement de protection individuelle (ÉPI) nécessaire pour traiter en toute sécurité les patients atteints du COVID-19. Cela a conduit à des infections massives et à la mort de travailleurs de la santé, de patients et d'autres travailleurs des services publics. Selon Nursing Notes , 61 membres du personnel de santé auraient trouvé la mort en date de vendredi. Jeudi, le conseil de direction du Royal College of Nursing a été averti que le NHS ne disposait de blouses à manches longues – essentielles pour traiter les patients atteints de coronavirus – que pour les 48 prochaines heures. Dans des conditions de crise aiguë, Johnson se rétablissant après avoir frôlé la mort, victime de sa propre politique, le gouvernement n'est pas en mesure de sanctionner la levée immédiate de l’état d’urgence et le renvoi de millions de personnes au travail, comme l'ont fait plusieurs et l'administration Trump aux États-Unis. Mais de telles demandes sont trompetées par le chef du Parti travailliste, Sir Keir Starmer, qui exige que le gouvernement publie une «stratégie de sortie» avec la réouverture des écoles comme élément central. Une telle mesure sera socialement explosive. Des millions de travailleurs, ayant vu le nombre croissant de morts et son impact dévastateur sur le NHS, refuseront tout simplement de retourner au travail, en pleine pandémie, dans des conditions dangereuses où leur vie sera en jeu. Selon les résultats d'une enquête réalisée la semaine dernière par l'Office of National Statistics, plus de quatre adultes sur cinq au Royaume-Uni (84,2 pour cent) ont déclaré qu'ils étaient très inquiets ou quelque peu inquiets des effets du coronavirus sur leur vie. Un autre sondage réalisé par l'Institute for Public Policy Research et YouGov a révélé que près des trois quarts (72 pour cent) des membres du personnel de santé n'étaient pas satisfaits des mesures prises par le gouvernement en matière de prévention et de dépistage. Un énorme 96 pour cent de la population voulait que le gouvernement en fasse plus pour protéger les travailleurs de la santé et le personnel soignant. (Article paru en anglais le 18 avril 2020) À lire aussi: [17 mars 2020] Please enable JavaScript to view the Aujourd'hui Grande-Bretagne La pandémie de coronavirus Comité international de la Quatrième Internationale Perspectives récentes Documents importants Parti de l'égalité socialiste l’Internationale étudiante pour l’égalité sociale L’Internationale étudiante pour l’égalité sociale lance un appel aux étudiants de par le monde afin qu’ils joignent la lutte pour le socialisme. » SAGEGATE (2/3) : La stratégie de l’immunité collective a été imposée au SAGE sous le contrôle de Cummings Créé par Olivier Berruyer 1.août.2020 1.8.2020 // Les Crises SAGEGATE (2/3) : La stratégie de l’immunité collective a été imposée au SAGE sous le contrôle de Cummings , , Merci 64 J'aime Partager Je Tweet Source : Traduit par les lecteurs du site Les-Crises Pour lire la première partie de l’enquête, cliquez Enquête de Nafeez Ahmed sur la façon dont l’adoption de cette politique farfelue, qui aurait pu entraîner un demi-million de morts, a coïncidé avec la présence du controversé conseiller en chef de Boris Johnson Les procès-verbaux du Groupe consultatif scientifique sur les urgences (SAGE) du gouvernement confirment non seulement que le gouvernement n’a à aucun moment envisagé sérieusement la possibilité de supprimer le Coronavirus, mais ils jettent aussi un nouvel éclairage sur sa fascination pour l’idée d’une « immunité collective ». L’immunité collective se produit lorsque dans une population, un nombre suffisamment important de personnes sont immunisées, empêchant ainsi la transmission d’un virus. En général, elle est obtenue uniquement grâce à la vaccination, mais dans certains cas, les scientifiques s’accordent à dire qu’elle peut se construire de façon naturelle au fil du temps. Les procès-verbaux du SAGE que j’ai étudiés fournissent des preuves circonstancielles convaincantes que, contrairement aux démentis officiels, l’immunité collective était une stratégie du gouvernement central – même si les scientifiques du SAGE étaient absolument incapables de lui trouver une justification scientifique. Des infections asymptomatiques – Recherche de l’immunité collective Le 13 février, le jour même où le gouvernement a voulu évaluer l’impact des fermetures d’écoles sur « l’économie au sens large », le compte-rendu du SAGE révèle qu’il a été décidé de créer un autre sous-groupe, le SPI-B (Scientific Pandemic Influenza – Behaviour : Science de la pandémie de la grippe – étude du comportement), « pour fournir des conseils en sciences du comportement via le SAGE tout au long de la séquence ». Un groupe représentatif de spécialistes du comportement de l’IPS-B a ensuite conseillé au gouvernement de se servir de l’immunité collective pour justifier une politique de « protection » des personnes âgées et vulnérables, tout en permettant au reste de la population d’être infectée par le Coronavirus. Jusqu’à la mi-mars, les documents du SAGE confirment que le gouvernement a continué à tabler sur une « transmission soutenue » du virus au Royaume-Uni, tout en refusant de mettre en œuvre quelque mesure que ce soit susceptible d’empêcher que cela ne se produise. Le 18 février, par exemple, le procès-verbal du SAGE se termine par ces mots : « Alors qu’au Royaume Uni, la transmission est soutenue, tracer les contacts ne sert à rien ». Le gouvernement n’essayait pas d’empêcher les gens d’être infectés et de mourir, mais son but était de maintenir la situation à un niveau qui n’entraînerait pas l’effondrement du système de santé. Le gouvernement a également montré un intérêt particulier dans la prise en compte de l’ampleur des cas asymptomatiques au Royaume-Uni – ce qui est directement pertinent pour la stratégie d’immunité collective. Alors qu’il est bien plus facile de tracer le nombre de gens présentant des symptômes, si davantage de personnes avaient été infectées sans présenter de symptômes, cela indiquerait un degré de transmission plus élevé – donnant ainsi une indication quant à la progression de l’immunité collective. En conséquence, le procès-verbal du SAGE a appelé à des efforts pour « mieux comprendre les cas asymptomatiques » par le biais d’une « campagne de tests plus extensive des voyageurs venant du monde entier et revenant au pays ». En date du 27 février, lors d’une réunion à laquelle assistait Ben Warner conseiller de Dominic Cummings du 10 Downing Street, le SAGE a revu ses hypothèses concernant un scénario raisonnable de la pire éventualité. Il a déclaré : « 80% de la population britannique pourrait être infectée, avec un taux de mortalité global de 1 % pour les personnes infectées. » Il a également ajouté que : « Seule une partie des personnes infectées présenteront des symptômes ». Bien que semblant anodine, cette observation est cruciale car le gouvernement semblait croire qu’un nombre beaucoup plus important de personnes étaient infectées de manière asymptomatique, ce qui est conforme à l’espoir qu’il formait que sa stratégie irait potentiellement vers l’obtention d’une immunité collective. Mais il semble aussi qu’il avait accepté le fait que cela lui coûterait très cher. Les hypothèses de travail du gouvernement indiquaient que jusqu’à 500 000 personnes pourraient mourir de la COVID-19. A peine une semaine plus tôt, les chiffres du gouvernement produits par le groupe consultatif sur les menaces de virus respiratoires nouveaux et émergents (NERVTAG) avaient avancé un chiffre encore plus mauvais, pouvant aller jusqu’à 1,3 million de morts. Ces chiffres, mis à jour par le SAGE le 27 février, montraient que le gouvernement estimait que quelque 37 % des personnes infectées seraient asymptomatiques. En dépit des chiffres avancés par le gouvernement indiquant que celui-ci était en route vers un taux de mortalité colossal, les mesures de distanciation physique n’ont été mises en œuvre que des semaines plus tard, lorsque le gouvernement a réalisé que les capacités du NHS [service de santé du Royaume-Uni, NdT] seraient dépassées. Le gouvernement n’essayait pas d’empêcher les gens d’être infectés et de mourir, mais tentait de maintenir la situation à un niveau qui n’entraînerait pas l’effondrement du système de santé. Deux mois de réflexion sur l’immunité collective Au début du mois d’avril, le Byline Times a obtenu, par une fuite, les enregistrements d’un appel confidentiel du ministère de l’intérieur dévoilant des propos de Rupert Shute, conseiller scientifique en chef adjoint, disant au personnel que « nous y serons tous exposés [à la COVID-19] à un moment donné ». Selon la « modélisation actuelle sur laquelle nous travaillons, 80 % des personnes en seront atteintes – parmi celles-ci, une grande partie ne réalisera pas qu’elle l’a », a-t-il déclaré. « Une autre partie importante aura des symptômes très, très légers. Et une toute petite partie aura une réaction très significative ». Ce que le SAGE décrivait comme un « pire scénario envisageable » était activement recherché par le gouvernement en tant que stratégie deux mois après avoir été discuté pour la première fois en février. Les événements qui ont suivi ces réunions SAGE de février, sur une période particulière de trois jours, au début du mois de mars sont essentiels. Les documents montrent que le conseiller principal du Premier ministre, Dominic Cummings, a joué un rôle direct dans les réunions du SAGE au cours desquelles une stratégie d’immunité collective a fini par déterminer l’approche du gouvernement en matière de « confinement » ou distanciation sociale. Le 3 mars, le SAGE a enfin commencé à discuter de l’impact des « interventions comportementales et sociales potentielles sur la propagation d’une épidémie de COVID-19 au Royaume-Uni ». Cependant, la seule mesure tangible qui a été proposée est « la distanciation physique pour les plus de 65 ans ». Le lendemain, un groupe de conseillers du gouvernement en sciences du comportement s’est fait l’avocat d’une stratégie visant à n’isoler que les « groupes à risque » tout en permettant au reste de la population d’acquérir une « immunité ». Au sein du SAGE, cette idée d' »immunité » n’était pas fondée sur la recherche scientifique, mais a été décrite par les membres du groupe SPI-B comme une stratégie de communication vers le public pour contribuer à dissiper la confusion quant à une politique du gouvernement consistant à « ne pas avoir recours à un isolement physique à grande échelle tout en recommandant l’isolement des groupes à risque… Un des points de vue étant qu’expliquer que les membres de la communauté construisent une certaine immunité rendrait la mesure acceptable ». Le 5 mars, le procès-verbal du SAGE confirme que le gouvernement a décidé d’adopter cette approche. Cummings, Warner et David Halpern, chef de l’équipe d’analyse du comportement du Cabinet Office (connue sous le nom de « nudge unit »), étaient présents à la réunion au cours de laquelle cette décision a été prise. Le compte rendu montre que les participants se sont mis d’accord pour recommander « l’isolement social (confinement) des personnes de plus de 65 ans ou souffrant de maladies sous-jacentes afin de retarder la propagation, de modifier le pic de l’épidémie et de réduire les taux de mortalité ». Conformément à l’avis du SPI-B relayé la veille, on a en même temps conseillé au gouvernement d’éviter d’autres mesures de distanciation physique telles que l’interdiction des grands rassemblements publics, la limitation des interactions sociales dans les espaces publics et la fermeture des écoles. Au lieu de cela, il a été convenu que l’accent serait mis uniquement sur « le confinement des patients âgés et vulnérables », bien que cette mesure commence plus tard et doive se prolonger plus longtemps ». En date du 10 mars, le SAGE avertissait le gouvernement que le pays n’avait que quatre à cinq semaines de retard par rapport à la situation en Italie. Et pourtant on a continué d’insister pour que le gouvernement ne cherche pas à supprimer le Coronavirus au motif que cela rendrait inévitable une deuxième vague. Le lendemain, Halpern a déclaré à BBC News que quand les groupes à risque « sortiront de leur confinement, [le plan est que] l’immunité collective aura été atteinte dans le reste de la population ». Tout au long de cette période, aucune preuve scientifique de l’immunité collective n’a été soumise au débat ou ratifiée par le SAGE. La fin d’une idée irréalisable Ce n’est que plus tard que le gouvernement a commencé à réaliser que son approche optimiste précédente avait permis au Coronavirus de devenir beaucoup plus endémique et ce à un rythme bien plus rapide que prévu – d’une manière qui pourrait submerger le NHS. Un peu moins d’une semaine plus tard, il est apparu clairement que le gouvernement s’efforçait de suivre le rythme des événements et, soudain, les conseils du SAGE ont changé et sont allés jusqu’à demander des mesures de distanciation physique plus draconiennes, ce qui avait pourtant été précédemment jugé « inefficace ». « Sur la base des données accumulées, notamment concernant la capacité de soins intensifs du NHS, les conseils du SAGE ont évolué en matière de rapidité de mise en œuvre des interventions complémentaires », peut-on lire dans le compte-rendu du 16 mars. » le SAGE indique qu’il existe des preuves manifestes en faveur de l’introduction de mesures supplémentaires de distanciation physique le plus tôt possible ». Il était également clair que le SAGE semblait particulièrement confus quant à l’efficacité de ces mesures de distanciation physique car le gouvernement n’avait pas demandé au groupe d’en faire une modélisation – jusqu’à présent. Le procès-verbal note qu’une « analyse et une modélisation plus poussées » des fermetures potentielles d’écoles et de nombreuses autres mesures de distanciation physique sont nécessaires pour que le gouvernement puisse arrêter ses nouvelles décisions. Mais cela soulève une question flagrante : pourquoi cette analyse et cette modélisation n’ont-elles pas été faites beaucoup plus tôt ? Les minutes de ce procès-verbal peuvent être considérées comme un aveu non intentionnel indiquant que, jusqu’à ce moment là, la compréhension scientifique du gouvernement concernant l’efficacité des mesures de distanciation physique manquait de consistance et était insuffisamment étayée pour guider ses décisions politiques. Il en va de même pour l’approche de l' »immunité collective », qui semble avoir continué de présenter un intérêt majeur même après le confinement. Le 26 mars – trois jours après le début du confinement – le procès-verbal de la réunion du SAGE indiquait que le gouvernement « doit également en apprendre plus sur l’immunologie et ses implications ». Au cours de cette même réunion, on l’a chargé de reporter son attention sur les « futures phases de l’épidémie » au cours desquelles le gouvernement pourrait « publier les mesures actuelles en toute sécurité et donner des conseils sur les questions à long terme ». Ce n’est que vers la mi-avril que le SAGE a commencé à traiter sérieusement les données scientifiques sur l’immunité. Ce qu’il a trouvé a remis en question de manière décisive l’idée que l' »immunité collective » pouvait être une stratégie viable. Une série de comptes rendus de réunions de cette période montrent que le SAGE a tardivement admis qu’il n’y avait « aucune preuve indiquant un niveau élevé d’immunité de la population à ce stade de la pandémie », que la durée de l’immunité n’était pas claire et que, par conséquent, l’idée de débloquer l’économie par la distribution massive de passeports d’immunité pour les personnes ayant guéri du Coronavirus était prématurée. Fin avril, le SAGE avait enfoncé le dernier clou dans le cercueil du fantasme de l’immunité collective. Mais, au lieu d’un changement de direction positif, cela a conduit à une nouvelle phase dangereuse dans la stratégie du gouvernement. Source : Traduit par les lecteurs du site Les-Crises Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. Merci 64 J'aime Partager Je Tweet Commentaire recommandé MS // 01.08.2020 à 07h39 Les faits décrits ici montrent bien un des travers des gouvernements actuels : se faire une image simplifiée voire erronée des problèmes d’une population, adopter un point de vue idéologique simpliste, y adapter sa stratégie en dépit de tous les faits nouveaux qui en donnent une vision plus nuancée et ne plus jamais remettre en doute son point de vue initial… cela va des politiques de santé aux politiques économiques ou sociales. 30 réactions et commentaires +3 +2 +0 On retrouve ce doute sur l’origine réelle des décès officiellement attribués à la Covid 19 dans beaucoup de pays. +3 Afficher tous les commentaires Les commentaires sont fermés. Et recevez nos publications Plus dans la catégorie : A suivre 1 août 2020 1.Août.2020 // Les Crises 1 août 2020 1.Août.2020 11 132 1.Août.2020 29 juillet 2020 29.Juil.2020 // par Olivier Berruyer 29 juillet 2020 29.Juil.2020 // par Olivier Berruyer 0 546 29.Juil.2020 // par Olivier Berruyer 29 juillet 2020 29.Juil.2020 // Les Crises 29 juillet 2020 29.Juil.2020 14 138 29.Juil.2020 × × Suivez Les Crises sur Suivez l'actu et ne ratez plus une publication A la une Les dossiers A lire aussi Recevez les articles par Email ! Ne ratez plus aucune publication des crises, soyez notifiés par emails - 2011-2021 Le directeur scientifique de Pfizer déclare que la « deuxième vague » est truqué par des tests COVID faux positifs ! – Le Libre Penseur Subscribe Now * You will receive the latest news and updates on your favorite celebrities! Trending News 1 min de lecture 6 min de lecture 1 min de lecture 2 min de lecture 1 min de lecture 2 min de lecture En visitant ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. 13 Jan 2021 , 16 min de lecture 2788 Article assez impressionnant d’un ancien responsable important de chez Pfizer qui affirme que la pandémie est terminée et que la fameuse « deuxième vague » a été truquée via des tests Covid-19 faux positifs ! D ans un développement stupéfiant, un ancien directeur scientifique du géant pharmaceutique Pfizer a déclaré : « Il n’y a aucune science pour suggérer qu’une deuxième vague devrait se produire. » L’initié de « Big Pharma » affirme que les résultats faussement positifs de tests COVID intrinsèquement peu fiables sont utilisés pour fabriquer une « deuxième vague » basée sur « de nouveaux cas ». , ancien vice-président et directeur scientifique de Pfizer pendant 16 ans, affirme que la moitié, voire «presque tous», des tests de COVID sont des faux positifs. Le Dr Yeadon soutient également que le seuil d’immunité collective peut être beaucoup plus bas qu’on ne le pensait auparavant et qu’il a peut-être déjà été atteint dans de nombreux pays. Dans une on a demandé au Dr Yeadon: « Nous fondons une politique gouvernementale, une politique économique, une politique des libertés civiles, en termes de limitation des personnes à six personnes lors d’une réunion … le tout basé sur, ce qui pourrait bien être, des données complètement fausses sur ce coronavirus ? » Le Dr Yeadon a répondu par un simple «oui». Le Dr Yeadon a déclaré dans l’interview que, étant donné la «forme» de tous les indicateurs importants d’une pandémie mondiale, tels que les , l’utilisation des soins intensifs et les décès, «la pandémie est fondamentalement terminée». Yeadon a déclaré dans l’interview: « N’eût été des données de test que vous obtenez tout le temps de la télévision, vous concluriez à juste titre que la pandémie était terminée, car il ne s’est rien passé grand-chose. Bien sûr, les gens vont à l’hôpital, entamant la saison de la grippe d’automne. Mais il n’y a aucune science pour suggérer qu’une deuxième vague devrait se produire. » Dans un article publié ce mois-ci, co-écrit par Yeadon et deux de ses collègues, , les scientifiques écrivent: « Il a été largement observé que dans tous les pays fortement infectés d’Europe et dans plusieurs États américains, la forme des courbes des décès quotidiens en fonction du temps est similaire à la nôtre au Royaume-Uni. Beaucoup de ces courbes ne sont pas simplement similaires, mais presque super imposable. » Dans les données pour le Royaume-Uni, la Suède, les États-Unis et le monde, on peut voir que dans tous les cas, les décès étaient à la hausse de mars à la mi ou à la fin avril, puis ont commencé à s’estomper dans une pente douce qui s’est aplatie vers la fin. de juin et se poursuit encore aujourd’hui. Les taux de cas cependant, basés sur les tests, montent et oscillent énormément vers le haut et vers le bas. La messagerie médiatique aux États-Unis déjà d’une « deuxième vague ». La source La source La source La source Le taux de survie du COVID est maintenant estimé à 99,8%, similaire à la grippe, immunité antérieure aux cellules T Le taux de survie du COVID-19 a été amélioré depuis mai à . Cela se rapproche de la grippe ordinaire, dont le taux de survie est de 99,9%. Bien que COVID puisse avoir des séquelles graves, la ou toute maladie respiratoire peut également l’être. Le taux de survie actuel est beaucoup plus élevé que les sombres suppositions initiales en mars et avril, citées par le Dr Anthony Fauci, de 94%, soit 20 à 30 fois plus mortel. La valeur du taux de mortalité par infection (IFR) acceptée par Yeadon et al dans l’article est de 0,26%. Le taux de survie d’une maladie est de 100% moins l’IFR. Le Dr Yeadon a souligné que la «nouvelle» contagion au COVID-19 n’est nouvelle qu’en ce sens qu’il s’agit d’un nouveau type de coronavirus. Mais, a-t-il dit, il existe actuellement quatre souches qui circulent librement dans la population, le plus souvent liées au rhume. Dans l’article scientifique, Yeadon et al écrivent: « Il y a au moins quatre membres de la famille bien caractérisés (229E, NL63, OC43 et HKU1) qui sont endémiques et causent certains des rhumes que nous connaissons, en particulier en hiver. Ils ont tous une similitude de séquence frappante avec le nouveau coronavirus. » Les scientifiques soutiennent qu’une grande partie de la population a déjà, sinon des anticorps contre le COVID, un certain niveau d’immunité des «cellules T» contre l’exposition à d’autres coronavirus apparentés, qui circulaient bien avant le COVID-19. Les scientifiques écrivent : « Un composant majeur de notre système immunitaire est le groupe de globules blancs appelés lymphocytes T dont le travail consiste à mémoriser un petit morceau de tout virus avec lequel nous avons été infectés afin que les bons types de cellules puissent se multiplier rapidement et nous protéger si nous obtenons un Les réponses au COVID-19 ont été montrées dans des dizaines d’échantillons de sang prélevés sur des donneurs avant l’arrivée du nouveau virus. » Présentant l’idée selon laquelle une immunité antérieure au COVID-19 existait déjà, les auteurs de « Quelle est la probabilité d’une deuxième vague ? » écrire : « Il est désormais établi qu’au moins 30% de notre population avait déjà une reconnaissance immunologique de ce nouveau virus, avant même qu’il n’arrive … Le COVID-19 est nouveau, mais les coronavirus ne le sont pas. » Ils ajoutent qu’en raison de cette résistance antérieure, seuls 15 à 25% d’une population infectée peuvent être suffisants pour atteindre l’immunité collective: « … des études épidémiologiques montrent qu’avec l’étendue de l’immunité antérieure que nous pouvons maintenant raisonnablement supposer être le cas, seuls 15 à 25% de la population infectée sont suffisants pour arrêter la propagation du virus. » Aux États-Unis, en acceptant un nombre de morts de 200 000 et un taux de mortalité par infection de 99,8%, cela signifierait que pour chaque personne décédée, il y aurait environ 400 personnes infectées et vivantes. Cela se traduirait par environ 80 millions d’Américains, soit 27% de la population. Cela touche le seuil d’immunité collective de Yeadon et de ses collègues. Les auteurs disent : « La littérature actuelle constate qu’entre 20% et 50% de la population présente cette réactivité prépandémique des lymphocytes T, ce qui signifie que nous pourrions adopter une valeur de population initialement sensible de 80% à 50%. Plus la sensibilité initiale réelle est faible, plus la sécurité est élevée. nous sommes d’avis qu’un seuil d’immunité du troupeau (HIT) a été atteint. » Bannière Masthead pour « Lockdown Skeptics.org », éditeur de « Quelle est la probabilité d’une seconde vague? » Les auteurs expliquent que ce que le test PCR mesure réellement est « simplement la présence de séquences d’ARN partielles présentes dans le virus intact », qui pourrait être un morceau de virus mort qui ne peut pas rendre le sujet malade, et ne peut pas être transmis, et ne peut rendre personne sinon malade. « … un vrai positif n’indique pas nécessairement la présence d’un virus viable. Dans des études limitées à ce jour, de nombreux chercheurs ont montré que certains sujets restent positifs à la PCR longtemps après que la capacité de culture du virus à partir d’écouvillons a disparu. Nous appelons cela un « positif froid » (pour le distinguer d’un « positif chaud », quelqu’un en fait infecté par un virus intact). Le point clé des « positifs froids » est qu’ils ne sont pas malades, pas symptomatiques, ne vont pas devenir symptomatiques et, de plus, sont incapables d’infecter les autres. » Dans l’ensemble, le Dr Yeadon fait valoir que toute «deuxième vague» de COVID, et tout cas gouvernemental en faveur de verrouillages, étant donné les principes bien connus de l’épidémiologie, sera entièrement fabriqué. À Boston ce mois-ci, ses tests de coronavirus après la découverte de 400 faux positifs. Une analyse des tests basés sur la PCR sur le site Web médical indique: « Les données sur les tests basés sur la PCR pour des virus similaires montrent que les tests basés sur la PCR produisent suffisamment de faux positifs pour rendre les résultats positifs très peu fiables dans un large éventail de scénarios réels. » Le professeur Carl Heneghan de l’Université d’Oxford, directeur du Center for Evidence-Based Medicine d’Oxford, écrit dans un article de juillet : « en partant des pratiques et des résultats des tests actuels, il se peut que Covid-19 ne disparaisse jamais. » Bien sûr, l’incidence la plus connue du manque de fiabilité des tests PCR a été lorsque le président de la Tanzanie a révélé au monde qu’il avait secrètement envoyé des échantillons d’une à un laboratoire de test COVID. Ils sont tous revenus positifs pour COVID. Fabriqué en Chine En août, le gouvernement suédois a découvert partir de kits de test fabriqués par la société chinoise BGI Genomics. Les kits ont été pour une utilisation aux États-Unis. Les secondes vagues de coronavirus ne sont pas normales Le Dr Yeadon a contesté l’idée que toutes les pandémies se produisent dans les vagues suivantes, citant deux autres épidémies de coronavirus, le du en 2003 et le en 2012. Ce qui peut sembler être deux vagues peut en fait être deux vagues uniques se produisant dans différentes régions géographiques. Ils disent que les données recueillies à partir du SRAS 2003 relativement récent et des épidémies de MERS soutiennent leur affirmation. Dans le cas du MERS : « Il s’agit en fait de plusieurs vagues uniques affectant des populations géographiquement distinctes à des moments différents au fur et à mesure que la maladie se propage. Dans ce cas, le premier pic majeur a été observé en Arabie saoudite avec un second pic quelques mois plus tard en République de Corée. Analysé individuellement, chaque zone a suivi un événement unique typique … » Dans l’interview, interrogé sur l’épidémie de grippe espagnole de 1918, qui s’est produite par vagues successives pendant la Première Guerre mondiale, Yeadon a souligné qu’il s’agissait d’un type de virus totalement différent, pas dans la famille des coronavirus. D’autres ont blâmé la malnutrition générale du début du siècle et les conditions insalubres. Les soldats de la Première Guerre mondiale, durement touchés, vivaient dans la boue froide et conditionnaient les pires conditions de résistance immunitaire imaginables. Vagues saoudiennes et coréennes du coronavirus MERS Les confinements ne fonctionnent pas Un autre argument avancé par Yeadon et al dans leur article de septembre est qu’il n’y a pas eu de différence dans les résultats liés aux confinements. Ils disent: « La forme de la courbe des morts en fonction du temps implique un processus naturel et non un processus résultant principalement d’interventions humaines … La Suède a adopté une approche presque laissez-faire, avec des conseils qualifiés, mais pas de verrouillage généralisé. Pourtant, son profil et celui du Royaume-Uni est très similaire. » Yeadon aux manières douces démolit l’homme qui a tout commencé, le professeur Neil Ferguson L’ancien dirigeant et scientifique de Pfizer a distingué un ancien collègue pour avoir critiqué son rôle dans la pandémie, le professeur Neil Ferguson. Ferguson a enseigné à l’Imperial College alors que Yeadon était affilié. Le de Ferguson a fourni la raison pour laquelle les gouvernements ont lancé des ordres draconiens qui ont transformé des sociétés libres en prisons virtuelles du jour au lendemain. Sur ce qui est maintenant estimé par le CDC comme étant un virus à taux de survie de 99,8%. Le Dr Yeardon a déclaré dans l’interview qu ‘ »aucun scientifique sérieux ne donne aucune validité » au modèle de Ferguson. Parlant avec un mépris à peine voilé pour Ferguson, le Dr Yeardon a pris un soin particulier pour faire remarquer à son intervieweur: « Il est important que vous sachiez que la plupart des scientifiques n’acceptent pas que [le modèle de Ferguson] avait même légèrement raison … mais le gouvernement est toujours attaché au modèle. » Yeardon se joint à d’autres scientifiques pour critiquer les gouvernements pour avoir suivi le modèle de Ferguson, sur lequel reposent tous les verrouillages mondiaux. L’un de ces scientifiques est le , ancien scientifique en chef du Centre européen de contrôle et de prévention des maladies, qui a qualifié le modèle de Ferguson de « l’article scientifique le plus influent » de mémoire, et aussi « l’un des plus faux ». C’était le modèle de Ferguson qui affirmait que des mesures «d’atténuation» étaient nécessaires, c’est-à-dire la distanciation sociale et les fermetures d’entreprises, afin d’éviter, par exemple, plus de 2,2 millions de personnes de mourir du COVID aux États-Unis. Ferguson a prédit que la Suède paierait un prix terrible pour l’absence de verrouillage, avec 40 000 décès par COVID au 1er mai et 100 000 en juin. Le nombre de décès en Suède Le cela coïncide avec une saison grippale légère. Bien qu’initialement plus élevé, la Suède a maintenant un taux de mortalité par habitant inférieur à celui des États-Unis, ce qu’elle a atteint sans les terribles dommages économiques encore en cours aux États-Unis. restaurants, bars, sports, la plupart des écoles ou cinémas. Le gouvernement n’a jamais ordonné aux gens de porter des masques. Le Dr Yeadon parle avec amertume des vies perdues à la suite des politiques de verrouillage, et des innombrables vies «sauvables» qui seront encore perdues, suite à d’importantes chirurgies et autres soins de santé reportés, si les verrouillages étaient réimposés. Yeardon est un , fondateur d’une société de biotechnologie rachetée par Novartis, un autre géant pharmaceutique. L’unité de Yeadon à Pfizer était l’Unité de recherche sur l’asthme et la respiration. La Suède pendant les « lockdowns » internationaux Pourquoi tout cela se produit-il ? Un membre du Congrès américain se dit convaincu du « plan gouvernemental » de poursuivre les verrouillages jusqu’à ce qu’un vaccin soit obligatoire. La liste des actualités s’allonge, ce qui reflète défavorablement le récit qui se joue sur les grandes chaînes de télévision, d’un mystérieux virus « roman » qui n’a été contrôlé que par une attaque sans précédent contre les droits et libertés individuels, maintenant prêt à rebondir, sur des populations déjà en souffrance n’ayant d’autre choix que de se soumettre à de nouvelles commandes gouvernementales. Les gouverneurs ont tranquillement étendu leurs pouvoirs indéfiniment en déplaçant le poteau de but, sans le dire, de « l’aplatissement de la courbe » pour alléger la pression sur les hôpitaux, à « aucun nouveau cas ». En Allemagne, une organisation de s’est formée, qui affirment que la réponse du gouvernement au virus COVID a été largement disproportionnée par rapport à la gravité réelle de la maladie. Preuve de montures de chicanerie. Le et le groupe de travail américain sur le coronavirus dirigé par le sont que la définition de la mort par COVID a été flexible et que les chaque fois que possible. Cela ouvre la possibilité d’un considérablement . À New York, l’administration du gouverneur Andrew Cuomo fait l’objet d’ pour tous, sauf pour la signature des mandats de mort pour des milliers de personnes âgées de retraite, lorsque l’État a envoyé des , les objections impuissantes des cadres et du personnel des maisons de retraite. Pourquoi les principaux médias ignorent-ils ce qui semble être un élément éminemment digne d’intérêt, une rockstar de l’industrie comme Yeadon, appelant les plus grandes armes du monde de la santé publique? Les talk-shows du dimanche, Chris Wallaces et Meet the Press, ne voudraient-ils pas griller un tel homme pour un public record? Ici, le discours peut se tourner vers des agendas sombres, et pas seulement de l’incompétence, de l’objectivité et de la stupidité. Une opinion a été émise par le représentant américain Thomas Massie (R-KY) lorsqu’il a déclaré au le 16 août : « Le secret que le gouvernement vous cache, c’est qu’il prévoit de nous maintenir fermés jusqu’à ce qu’il y ait une sorte de vaccin, puis s’il est obligatoire au niveau fédéral ou au niveau de l’État, ou peut-être persuadera-t-il vos employeurs par le biais d’un autre PPP. programme auquel vous ne serez pas admissible à moins de faire vacciner vos employés, je pense que c’est leur plan. Quelqu’un me convainc que ce n’est pas son plan, car il n’y a pas de fin logique à cela autre que cela. » Une autre théorie est que la crise du COVID est utilisée pour consolider des niveaux de contrôle inédits sur les individus et la société par les élites. Ceci est avancé par le neveu du président tué, Robert F. Kennedy Jr., fils de Bobby Kennedy également assassiné. Dans un discours prononcé lors d’un rassemblement de vaccination anti-lockdown et anti-obligatoire contre le COVID en Allemagne, Bobby Jr.a d’un : « L’agenda de la biosécurité, la montée de l’État autoritaire de surveillance et le coup d’État parrainé par Big Pharma contre la démocratie libérale … La pandémie est une crise de complaisance pour l’élite qui dicte ces politiques », les témoins médicaux de Kennedy Jr. avertissent que les vaccins obligatoires contre la grippe peuvent rendre de nombreux enfants plus vulnérables au COVID. Les avertissements des terribles intentions de «l’élite» de Kennedy proviennent de sources plus traditionnelles. Le Dr Joseph Mercola, du site d’information médicale très fiable et à méga-trafic Mercola.com, a rédigé un examen attentif des affirmations d’un médecin selon lesquelles des arrivent. Et cela n’apaise pas les craintes qu’un site Web d’un établissement de défense, , rapporte que des biopuces permanentes sous la peau, injectables par la même seringue qui contient un vaccin, pourraient bientôt être approuvées par la FDA. Cela n’aide pas la théorie anti-conspiration parce que, Dr Anthony Fauci a effectivement accordé un financement du NIH au laboratoire chinois de Wuhan, pour la recherche sur le coronavirus de chauve-souris si dangereuse qu’elle a été opposée officiellement par 200 scientifiques et interdite dans le NOUS. En 1957, une pandémie a frappé la avec un taux de mortalité par infection de 0,7%, qui a tué autant de personnes par habitant aux États-Unis que le COVID le prétend maintenant. Il n’y en a jamais eu une seule mention dans les nouvelles à l’époque, sans parler du bouleversement extraordinaire que nous voyons maintenant. En 1968, la frappé les États-Unis (.5% IFR), emportant 100 000 personnes alors que les États-Unis avaient une population nettement inférieure. Pas une seule alarme n’a été déclenchée, pas un seul magasin fermé ni même un reportage sur le réseau. L’été suivant, le plus grand rassemblement de l’histoire des États-Unis a eu lieu, . L’hystérie de masse n’est jamais accidentelle, mais profite à quelqu’un. La seule question à laquelle il reste à répondre est: qui ? Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. Livres Conférences Soutenez-nous ADSL Articles récents 13 janvier 2021 13 janvier 2021 13 janvier 2021 13 janvier 2021 13 janvier 2021 13 janvier 2021 13 janvier 2021 13 janvier 2021 13 janvier 2021 13 janvier 2021 12 janvier 2021 12 janvier 2021 12 janvier 2021 12 janvier 2021 12 janvier 2021 Lelibrepenseur.org — Tous droits réservés Identifiant ou adresse e-mail Mot de passe Se souvenir de moi Identifiant E-mail Un email de confirmation vous a été envoyé. Rechercher Menu Fermer le menu Rechercher Le Journal Le Studio Le Club Suivez-nous sur Des chercheurs revoient le seuil d’immunité collective à la baisse 22 mai 2020 Par Lise Barnéoud Le seuil d'immunité collective face au Covid-19 pourrait se situer entre 10 et 20 % seulement, bien au-dessous des estimations initiales, d'après des publications scientifiques encore peu relayées en France. À condition d’identifier les portes d’entrée du virus et de les maintenir fermées, précisent les chercheurs. Partage Tant que 60 à 70 % de la population ne sera pas immunisée, l’épidémie poursuivra sa course morbide, peut-on lire dans les et les , d’un bout à l’autre de la planète. Depuis le début de l’épidémie, cet horizon semble faire consensus. Le problème, c’est que les modèles utilisés pour fixer ce seuil s’appuient sur une épidémie qui ressemblerait à la grippe, où nous aurions grosso modo tous la même probabilité d’infecter n’importe quel autre individu. Ce qui s’avère très loin de ce que nous observons actuellement. En s’appuyant sur de nouveaux modèles, des chercheurs revoient à la baisse ce seuil d’immunité collective. Ils le revoient tellement à la baisse que leurs publications font l’effet d’un pavé dans la mare. Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous Identifiant Mot de passe Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart. Mots-clés Derniers articles Par Par Par Par Par Du même auteur Par Par Par Par Par Multimédias Par Par Par Dans le club 10 janv. 2021 Par Aujourd'hui Par Par Patricia Neves Par Par Par Par Par Par Par Par Je m’abonne à partir de 1€ Recevez chaque jour les titres à la Une Suivez-nous Le Journal Le Studio Le Club } En poursuivant votre navigation sur Mediapart, vous acceptez l’utilisation de cookies contribuant à la réalisation de statistiques et la proposition de contenus et services ciblés sur d'autres sites. 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Une vaste étude publiée vendredi pointe, dans trois régions françaises particulières, un taux de "séroprévalence" qui reste plutôt bas: menée dans les régions Grand Est et Île-de-France, durement touchées, ainsi qu'en Nouvelle-Aquitaine, plus épargnée par le virus, elle confirme une prévalence de 3 à 10% des personnes testées. L'étude a été menée d'après les réponses et les tests médicaux d'environ 15000 personnes. Ainsi, 10% des habitants d'Île-de-France et 9% de ceux du Grand Est affichaient en mai et juin des tests sérologiques positifs, caractéristiques de leur infection. En Nouvelle-Aquitaine, ils n'étaient que 3%. A lire aussi Une séroprévalence plus élevée a été observée chez les jeunes participants, largement plus nombreux, en proportion, à avoir été infectés par le virus que les plus âgés. Ces derniers ont beaucoup plus de risques de développer des formes graves de la maladie. Les infections sont aussi beaucoup plus nombreuses dans les foyers où vivent un ou plusieurs mineurs. Séroprévalence faible partout dans le monde Une séroprévalence plus faible a été observée chez les fumeurs que chez les non-fumeurs. Selon l'étude, "bien que le tabagisme soit un facteur de risque sévère chez les patients infectés", il aurait aussi un rôle "protecteur" encore mal connu. Il pourrait venir de certains composants de la fumée (comme la nicotine), qui régulent l'expression du récepteur ACE2, impliqué dans l'entrée du virus dans les cellules. De même, et sans explication non plus, les femmes restent nettement plus touchées par le Covid-19: dans les trois régions étudiées, 8,6% d'entre elles (contre 7,2% des hommes) ont été infectées, selon l'étude. En revanche, alors que la densité de population a régulièrement été évoquée pour expliquer la forte circulation du virus dans les zones les plus urbaines, la séroprévalence varie relativement peu en fonction du lieu de vie: en milieu rural, semi-urbain ou urbain, la séroprévalence n'évolue que dans une fourchette comprise entre 7,1 et 8,9%. Les communes rurales affichent un taux de contamination un peu plus faible, sans que cela soit très marqué (7,1% contre 8% à 8,9% en zone urbaine). Lieu de vie, sexe, tabagisme, âge... peu importe les facteurs étudiés: à la fin du confinement, notent les chercheurs, la prévalence des anticorps IgG propres au nouveau coronavirus est restée faible dans la population adulte française. Et ce, y compris dans les régions les plus touchées par le virus au printemps, avant et pendant le confinement. Une situation qui se retrouve ailleurs dans le monde: des études sérologiques similaires ont été effectuées entre janvier 2020 et juillet 2020 auprès de la population générale en Islande, en Suisse, en Espagne au Royaume-Uni, en Italie, en Belgique, en Allemagne, en Chine, au Brésil, au Canada et aux États-Unis: toutes ont tous montré une séroprévalence faible dans la population générale, inférieure à 10 %. Des anticorps protecteurs... combien de temps? Ces chiffres ont pu évoluer depuis juin, au gré de la propagation du virus et des déplacements estivaux, mais les études successives sur l'immunisation ne permettent toujours pas d'assurer que celle-ci est acquise après une première infection: "À l’heure actuelle, l’état des connaissances scientifiques ne permet pas de déterminer durant combien de temps la présence d’anticorps protège d’une nouvelle contamination", . De fait, nombre de malades diagnostiqués tôt, en mars, affichent aujourd'hui une sérologie négative. Sans que l'on sache, à ce jour, s'ils peuvent ou non être réinfectés... Faute de recul suffisant - la pandémie n'a que quelques mois - il reste impossible de déterminer la durée de la protection conférée par les anticorps spécifiques au Sars-cov-2. Fin avril, déjà, Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l'Inserm, : "Il faut d’abord attendre que le nombre de cas soit suffisamment faible pour pouvoir les compter, puis être en capacité de détecter les nouveaux foyers si la transmission redémarre", expliquait-il alors. Le Conseil scientifique estime à 25.000 le nombre de nouvelles infections par jour Menu Actualité Suivez-nous sur Le Conseil scientifique estime à 25.000 le nombre de nouvelles infections par jour Le 02/10/2020 à 9:22 Une équipe médicale à un drive test de dépistage à Rennes le 7 septembre 2020. - Damien Meyer Le nombre réel de contaminations diffère du nombre de personnes testées positives au coronavirus, qui est actuellement de l'ordre de 9 à 13.000 contaminations par jour, note le Conseil scientifique. Chaque jour en France, entre 9 et 13.000 personnes au coronavirus, selon les données de Santé Publique France. Mais d'après une note d'alerte du Conseil scientifique éditée le 22 septembre et publiée jeudi, le nombre réel de nouvelles contaminations hebdomadaires serait plutôt de 25.000. "Les nouvelles contaminations sont surtout observées dans la population jeune chez qui la probabilité d'hospitalisation et la mortalité demeurent très faibles", affirme le Conseil scientifique. Au 22 septembre, doublait "tous les 16 jours en moyenne en France métropolitaine", mais dans certaines régions, il était multiplié par deux tous les huit jours. Une immunité collective "de l'ordre de 5%" Sept mois après l'arrivée de l'épidémie en France, le niveau d'immunité collective est toujours insuffisant, "de l'ordre de 5%". "Il va falloir vivre avec le virus avant que de nouveaux outils validés changent la donne, qu'ils soient thérapeutiques ou préventifs comme le vaccin, ou qu'on atteigne un niveau d'immunité collective suffisant", note encore le Conseil scientifique. Il y a dix jours, la situation était "moins préoccupante qu'en mars dernier". Mais le Conseil scientifique prévenait qu'elle pouvait "rapidement conduire, en l'absence de nouvelles interventions, à des situations critiques à court ou moyen terme dans certaines régions." Jeudi soir, Olivier Véran a alerté que Paris et la Petite Couronne connaissaient une "dégradation qui s'est accélérée". Ces deux zones maximale dès lundi. Par E.P avec AFP Top Articles A la Une DIRECT DIRECT première sur l'info applications mobiles bfmtv nos services en savoir plus les sites du groupe © Copyright 2006-2020 BFMTV.com.