Vendredi 20 Octobre 2006
22:34:15
Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.
Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") : projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2
Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax. Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.
On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.
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FICHIER 1 |
§ <MOIS="200602"><JOUR="20060213"><HEURE="2006021314">
"A bas les traîtres. A bas Bush. Vive la oumma (nation irakienne)."
C'est la phrase qu'a prononcée Saddam Hussein en réapparaissant, en
robe, un Coran à la main, dans la salle du Haut Tribunal pénal
irakien, lundi 13 février. L'ex-dictateur et les sept dignitaires de
l'ancien régime, qui avaient boycotté les deux dernières audiences,
n'ont pas changé de ton : les co-accusés ont perturbé leur procès en
insultant et interrompant le juge qui, selon eux, les a fait
comparaître contre leur gré. A 14 h 45 (12 h 45 à Paris), ils ont
finalement fait ajourner la séance à mardi.
"Tu n'es rien. Honte à toi. J'ai été forcé de venir devant ce
tribunal", a rapidement lancé Saddam Hussein à Raouf Rachid Abdel
Rahmane, le nouveau juge avec lequel il a commencé un bras de fer.
Depuis son entrée en fonction le 29 janvier, le juge est visé par la
défense, qui demande sa révocation pour suspicion légitime, car le
magistrat est originaire d'un des villages kurdes gazés en 1988.
Le président déchu et les autres dignitaires sont poursuivis pour le
massacre de 148 villageois chiites dans les mois et les années ayant
suivi une attaque du cortège présidentiel en 1982 à Doujaïl, au nord
de Bagdad. Ils risquent la peine de mort mais plaident non <HAP1><HAP1-et-2>coupables</HAP1-et-2></HAP1>.
"JUGEZ-MOI EN MON ABSENCE"
Dès le début de la séance, le chaos s'est à nouveau installé dans la
salle. Barzan Al-Tikriti, demi-frère du président déchu, s'est battu
avec ses gardes avant de finalement s'asseoir par terre, dos au juge.
Saddam Hussein a de nouveau défié le président du tribunal : "Exercez
votre prérogative et jugez-moi en mon absence."
"Nous allons agir selon les procédures et nous n'allons pas tolérer de
discours politiques et les entraves que vous mettez à la bonne marche
du tribunal. La cour appliquera la loi à ceux qui tentent de saboter
sa tâche", a martelé en réponse le juge Raouf Rachid Abdel Rahmane.
Saddam Hussein et certains de ses anciens collaborateurs n'ont pas
participé aux deux dernières audiences du procès, imitant ainsi leurs
avocats qui avaient quitté la salle le 29 janvier. Le 2 février, le
juge avait annoncé que les accusés étaient "écartés" du procès pour
avoir suscité le chaos. Dimanche, une source proche du tribunal avait
laissé entendre qu'ils pourraient être amenées à comparaître de force
lundi.
Les co-accusés ont de nouveau refusé les avocats commis d'office
proposés en remplacement de leurs défenseurs, volontairement absents :
"Nous voulons les avocats que nous avons choisis", a répondu Saddam
Hussein, au nom des anciens dignitaires. "Ils ont été frappés dans la
cour devant vous et Barzan a été frappé aussi devant vous. Ce n'est
pas un tribunal, c'est un jeu."
LE JUGE PEINE A RELANCER LE PROCÈS
Le demi-frère du président déchu, qui souffre d'un cancer du côlon, a
également demandé à être relâché. "Je suis malade, je meurs,
laissez-moi mourir avec ma famille", s'est-il emporté.
L'audience de la journée devait notamment être consacrée à la
déposition de deux anciens collaborateurs de Saddam Hussein, selon une
source judiciaire : Ahmed Khoudayir, qui dirigeait les services
présidentiels et Hassan Al Obeidi, ex-chef des renseignements
extérieurs. Mais les deux hommes ont refusé de témoigner "de force".
Affirmant qu'il avait été mené au tribunal menotté et les yeux bandés,
Khoudayir a affirmé n'avoir aucun souvenir des événements de Doujaïl.
Les procureurs comptent sur les témoignages d'anciens collaborateurs
du dictateur déchu pour établir sa responsabilité dans la répression
de Doujaïl, où l'ex-président venait d'échapper à un attentat.
Depuis son ouverture en octobre, le procès des anciens maîtres de
l'Irak est en souffrance : le nouveau juge, adepte d'un bras de fer
plus frontal avec les accusés, peine à relancer la procédure. Il est
entré en fonction après que le procès, critiqué de la part
d'organisations internationales de défense des droits de l'homme, a
essuyé une série de revers, dont la démission de son premier
président, le juge kurde Rizgar Amine, qui a invoqué de trop fortes
pressions politiques.
Dimanche, le principal avocat de la défense, Khalil Al-Doulami, avait
annoncé, avant de se rétracter, que ses clients débuteraient une grève
de la faim pour protester contre l'illégalité de la cour et dénoncer
leurs conditions de détention.
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FICHIER 2 |
§ <MOIS="200602"><JOUR="20060213"><HEURE="2006021316">
"A bas les traîtres. A bas Bush. Vive la oumma (nation) irakienne."
C'est la phrase qu'a prononcée Saddam Hussein en réapparaissant, en
robe, un Coran à la main, dans la salle du Haut Tribunal pénal
irakien, lundi 13 février. L'ex-dictateur et les sept dignitaires de
l'ancien régime, qui avaient boycotté les deux dernières audiences,
n'ont pas changé de ton : les co-accusés ont perturbé leur procès en
insultant et interrompant le juge qui, selon eux, les a fait
comparaître contre leur gré. A 14 h 45 (12 h 45 à Paris), ils ont
finalement fait ajourner la séance à mardi.
"Tu n'es rien. Honte à toi. J'ai été forcé de venir devant ce
tribunal", a rapidement lancé Saddam Hussein à Raouf Rachid Abdel
Rahmane, le nouveau juge avec lequel il a commencé un bras de fer.
Depuis son entrée en fonction le 29 janvier, le juge est visé par la
défense, qui demande sa révocation pour suspicion légitime, car le
magistrat est originaire d'un des villages kurdes gazés en 1988.
Le président déchu et les autres dignitaires sont poursuivis pour le
massacre de 148 villageois chiites dans les mois et les années ayant
suivi une attaque du cortège présidentiel en 1982 à Doujaïl, au nord
de Bagdad. Ils risquent la peine de mort mais plaident non <HAP2><HAP1-et-2>coupable</HAP1-et-2></HAP2>.
"JUGEZ-MOI EN MON ABSENCE"
Dès le début de la séance, le chaos s'est à nouveau installé dans la
salle. Barzan Al-Tikriti, demi-frère du président déchu, s'est battu
avec ses gardes avant de finalement s'asseoir par terre, dos au juge.
Saddam Hussein a de nouveau défié le président du tribunal : "Exercez
votre prérogative et jugez-moi en mon absence."
"Nous allons agir selon les procédures et nous n'allons pas tolérer de
discours politiques et les entraves que vous mettez à la bonne marche
du tribunal. La cour appliquera la loi à ceux qui tentent de saboter
sa tâche", a martelé en réponse le juge Raouf Rachid Abdel Rahmane.
Saddam Hussein et certains de ses anciens collaborateurs n'ont pas
participé aux deux dernières audiences du procès, imitant ainsi leurs
avocats, qui avaient quitté la salle le 29 janvier. Le 2 février, le
juge avait annoncé que les accusés étaient "écartés" du procès pour
avoir suscité le chaos. Dimanche, une source proche du tribunal avait
laissé entendre qu'ils pourraient être amenées à comparaître de force
lundi.
Les co-accusés ont de nouveau refusé les avocats commis d'office
proposés en remplacement de leurs défenseurs, volontairement absents :
"Nous voulons les avocats que nous avons choisis", a répondu Saddam
Hussein, au nom des anciens dignitaires. "Ils ont été frappés dans la
cour devant vous et Barzan a été frappé aussi devant vous. Ce n'est
pas un tribunal, c'est un jeu."
LE JUGE PEINE <HAP2><HAP1-et-2>À</HAP1-et-2></HAP2> RELANCER LE PROCÈS
Le demi-frère du président déchu, qui souffre d'un cancer du côlon, a
également demandé à être relâché. "Je suis malade, je meurs,
laissez-moi mourir avec ma famille", s'est-il emporté.
L'audience de la journée devait notamment être consacrée à la
déposition de deux anciens collaborateurs de Saddam Hussein, selon une
source judiciaire : Ahmed Khoudayir, qui dirigeait les services
présidentiels et Hassan Al Obeidi, ex-chef des renseignements
extérieurs. Mais les deux hommes ont refusé de témoigner "de force".
Affirmant qu'il avait été mené au tribunal menotté et les yeux bandés,
Khoudayir a affirmé n'avoir aucun souvenir des événements de Doujaïl.
Les procureurs comptent sur les témoignages d'anciens collaborateurs
du dictateur déchu pour établir sa responsabilité dans la répression
de Doujaïl, où l'ex-président venait d'échapper à un attentat.
Depuis son ouverture en octobre, le procès des anciens maîtres de
l'Irak est en souffrance : le nouveau juge, adepte d'un bras de fer
plus frontal avec les accusés, peine à relancer la procédure. Il est
entré en fonction après que le procès, critiqué de la part
d'organisations internationales de défense des droits de l'homme, a
essuyé une série de revers, dont la démission de son premier
président, le juge kurde Rizgar Amine, qui a invoqué de trop fortes
pressions politiques.
Dimanche, le principal avocat de la défense, Khalil Al-Doulami, avait
annoncé, avant de se rétracter, que ses clients débuteraient une grève
de la faim pour protester contre l'illégalité de la cour et dénoncer
leurs conditions de détention.
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