Vendredi 20 Octobre 2006 22:35:00

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060127"><HEURE="2006012719">
"S ix ANPE de différentes régions viennent d'être brûlées :
Toulouse-Lespinet, Rennes-Sud, Saint-Cyr-sur-Loire, Caen-Centre,
Limoges-Ventadour et Lille-Hellemmes", a indiqué, vendredi 27
janvier, le syndicat SNU-ANPE (majoritaire) dans un communiqué. "Il y
a eu également des tentatives d'incendie contre les ANPE Paris-Jaurès,
Dijon-Corroyeur, Brie-Comte-Robert, Perpignan-Kennedy, Pau-Université
et Cenon", a-t-il ajouté.
Le SNU-ANPE a indiqué disposer de ce "bilan provisoire" grâce aux
"remontées de province". Et s'appuie sur ces chiffres pour demander
une protection et un meilleur soutien pour les employés des agences.
La veille, le directeur général de l'agence pour l'emploi s'était
rendu à Caen sur le site d'une agence incendiée et avait évoqué à
cette occasion une vague de feux aux origines inconnues frappant les
agences ANPE : l'un à Rennes, en novembre, puis trois dans la semaine
écoulée (Toulouse, Saint-Cyr-sur-Loire, Caen). A cela s'ajoute le qui
feu a pris dans un bâtiment hébergeant l'antenne Assedic de Lens dans
la nuit du 16 au 17 janvier.
L'INFLUENCE DES ÉMEUTES DE NOVEMBRE
Toute la question est désormais de déterminer l'origine de cette
"série" d'incendies, dont la nature criminelle n'est pas avérée. Une
source policière soulignait hier que les modes opératoires étaient
différents.
Détail d'importance, le SNU-ANPE a précisé que l'incendie de
Lille-Hellemmes avait eu lieu le 12 novembre, au moment où des émeutes
agitaient les banlieues françaises. Les tentatives qui ont visé les
antennes de Paris-Jaurès, Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) et Cenon
(Gironde) ont également eu lieu en novembre, a-t-il ajouté. Par
ailleurs, l'incendie de Limoges, le 2 janvier, aurait des causes
"accidentelles", a précisé le syndicat.
Une source policière a affirmé comme hier que "rien ne permet de dire
qu'il y ait un lien entre ces différentes affaires". Les enquêtes vont
être coordonnées par la direction générale de la police nationale
(DGPN). La piste criminelle ne serait réelle qu'à Rennes et à Lens,
selon les enquêteurs. Elle serait probable à Saint-Cyr-sur-Loire. Le
cas de Toulouse resterait encore flou.
Du côté des syndicats, les interprétations divergent : pour le
SNU-ANPE, "c'est à l'heure où le suivi mensuel des chômeurs commence à
se mettre en uvre, où le gouvernement a décidé d'un durcissement
notoire des textes contrôlant les chômeurs, que ces événements
éclatent". "Dans les agences locales, on sent nettement le climat se
durcir", affirme le syndicat, qui estime qu'"une fois de plus, l'ANPE
joue un rôle de bouc émissaire".
La même analyse prévaut pour la fédération SUD-ANPE, qui estime que
s'il se révèle que des chômeurs en sont à l'origine, ces incendies
"seraient le résultat des politiques gouvernementales" : "Les mesures
coercitives, l'absence de réponses sociales à la misère, la précarité
et le chômage sont le terreau de cette colère."
L'UNSA-ANPE dénonce par contre les "positions simplistes, souvent
inspirées par des considérations idéologiques" sur les
incendies d'agences ANPE, considérant "impossible" d'en attribuer la
cause au contrôle accru et au suivi mensuel des chômeurs. "Le suivi
mensuel personnalisé a commencé à se mettre en place au début du mois
de janvier et concerne actuellement très peu de demandeurs d'emploi.
Il n'est donc pas possible de considérer que ce suivi est à l'origine
des incendies d'agences locales", affirme l'UNSA dans un communiqué.

FICHIER 2

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060127"><HEURE="2006012721">
"S ix ANPE de différentes régions viennent d'être brûlées :
Toulouse-Lespinet, Rennes-Sud, Saint-Cyr-sur-Loire, Caen-Centre,
Limoges-Ventadour et Lille-Hellemmes", a indiqué, vendredi 27
janvier, le syndicat SNU-ANPE (majoritaire) dans un communiqué. "Il y
a eu également des tentatives d'incendie contre les ANPE Paris-Jaurès,
Dijon-Corroyeur, Brie-Comte-Robert, Perpignan-Kennedy, Pau-Université
et Cenon", a-t-il ajouté.
Le SNU-ANPE a indiqué disposer de ce "bilan provisoire" grâce aux
"remontées de province". Et s'appuie sur ces chiffres pour demander
une protection et un meilleur soutien pour les employés des agences.
La veille, le directeur général de l'agence pour l'emploi s'était
rendu à Caen sur le site d'une agence incendiée et avait évoqué à
cette occasion une vague de feux aux origines inconnues frappant les
agences ANPE : l'un à Rennes, en novembre, puis trois dans la semaine
écoulée (Toulouse, Saint-Cyr-sur-Loire, Caen). A cela s'ajoute le feu
qui a pris dans un bâtiment hébergeant l'antenne Assedic de Lens dans
la nuit du 16 au 17 janvier.
L'INFLUENCE DES ÉMEUTES DE NOVEMBRE
Toute la question est désormais de déterminer l'origine de cette
"série" d'incendies, dont la nature criminelle n'est pas avérée. Une
source policière soulignait hier que les modes opératoires étaient
différents.
Détail d'importance, le SNU-ANPE a précisé que l'incendie de
Lille-Hellemmes avait eu lieu le 12 novembre, au moment où des émeutes
agitaient les banlieues françaises. Les tentatives qui ont visé les
antennes de Paris-Jaurès, Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) et Cenon
(Gironde) ont également eu lieu en novembre, a-t-il ajouté. Par
ailleurs, l'incendie de Limoges, le 2 janvier, aurait des causes
"accidentelles", a précisé le syndicat.
Une source policière a affirmé comme hier que "rien ne permet de dire
qu'il y ait un lien entre ces différentes affaires". Les enquêtes vont
être coordonnées par la direction générale de la police nationale
(DGPN). La piste criminelle ne serait réelle qu'à Rennes et à Lens,
selon les enquêteurs. Elle serait probable à Saint-Cyr-sur-Loire. Le
cas de Toulouse resterait encore flou.
L'ANPE "<HAP2><HAP1-et-2>BOUC</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>ÉMISSAIRE</HAP1-et-2></HAP2>" ?
Du côté des syndicats, les interprétations divergent : pour le
SNU-ANPE, "c'est à l'heure où le suivi mensuel des chômeurs commence à
se mettre en uvre, où le gouvernement a décidé d'un durcissement
notoire des textes contrôlant les chômeurs, que ces événements
éclatent". "Dans les agences locales, on sent nettement le climat se
durcir", affirme le syndicat, qui estime qu'"une fois de plus, l'ANPE
joue un rôle de bouc émissaire".
La même analyse prévaut pour la fédération SUD-ANPE, qui estime que
s'il se révèle que des chômeurs en sont à l'origine, ces incendies
"seraient le résultat des politiques gouvernementales" : "Les mesures
coercitives, l'absence de réponses sociales à la misère, la précarité
et le chômage sont le terreau de cette colère."
L'UNSA-ANPE dénonce par contre les "positions simplistes, souvent
inspirées par des considérations idéologiques" sur les incendies
d'agences ANPE, considérant "impossible" d'en attribuer la cause au
contrôle accru et au suivi mensuel des chômeurs. "Le suivi mensuel
personnalisé a commencé à se mettre en place au début du mois de
janvier et concerne actuellement très peu de demandeurs d'emploi. Il
n'est donc pas possible de considérer que ce suivi est à l'origine des
incendies d'agences locales", affirme l'UNSA dans un communiqué.