Vendredi 20 Octobre 2006
22:35:14
Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.
Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") : projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2
Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax. Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.
On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.
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FICHIER 1 |
§ <MOIS="200602"><JOUR="20060220"><HEURE="2006022012">
Selon une source proche du chef de l'Etat libanais, Jacques Chirac
chercherait à faire chuter Emile Lahoud, dont le départ est réclamé
par la majorité parlementaire depuis dix mois. Le président français
est accusé de "superviser un groupe de travail chargé de coordonner"
l'action avec les forces libanaises antisyriennes "en vue de susciter
une escalade politique et sécuritaire visant à provoquer un coup
d'Etat contre la Constitution et les accords de <HAP1><HAP1-et-2>Taef</HAP1-et-2></HAP1>" , les accords
de paix signés en 1989.
S'exprimant de façon anonyme, le responsable proche d'Emile Lahoud
s'est indigné de "la détermination du président français à intervenir
personnellement dans les affaires intérieures libanaises". Selon lui,
la France vise à démettre le président libanais "avant la fin de son
mandat le 24 octobre 2007". Ce mandat a été prorogé par une
modification ad hoc de la Constitution obtenue en 2004 alors que la
Syrie occupait encore le Liban. Dimanche, un "responsable officiel" de
la présidence libanaise, également anonyme, corroborait les
accusations contre Jacques Chirac, déjà reprises dans la presse
samedi.
La France serait un soutien majeur de l'offensive anti-Lahoud menée
par la majorité parlementaire : l'ambassadeur français, Bernard Emié,
aurait "donné les directives d'un plan d'action rapide", toujours
selon la source proche du président libanais. Ce plan combinerait
"l'organisation de manifestations populaires pour assiéger le palais
présidentiel", une action économique, "la fabrication de sondages
d'opinion montrant que les Libanais sont hostiles au maintien d'Emile
Lahoud, et leur exploitation au niveau international".
"FABRICATION DE SONDAGES D'OPINION"
Jeudi, la majorité parlementaire antisyrienne au Liban s'était
déclarée déterminée à forcer le président Lahoud, allié de Damas, à
démissionner par des moyens légaux et pacifiques. Selon la
Constitution actuelle, il faut un vote des deux tiers du Parlement
pour obtenir le départ du chef de l'Etat. A défaut, la majorité
antisyrienne n'exclut pas des mouvements de <HAP1><HAP1-et-2>grèves</HAP1-et-2></HAP1> ou des
manifestations pour faire partir celui que beaucoup considèrent comme
un des piliers de l'ancienne tutelle de Damas sur le pays. Le
"mouvement du 14 mars" a exigé que le président démissionne avant
cette date, qui marque l'anniversaire de la première manifestation
ayant mené au départ, en avril 2005, des troupes syriennes, après
vingt-neuf ans de présence au Liban.
Face à cette offensive, les accusations portées par des sources
proches de la présidence peuvent être assimilées à une tentative de
contre-offensive.
ÉTATS-UNIS ET ISRAËL ACCUSÉS AVEC LA FRANCE
D'autant qu'au moment où Paris est visé, Washington est accusé
d'ingérence en Syrie où la quotidien Techrine, organe du gouvernement,
accuse : "Dans le cadre de la politique américano-israélienne,
l'ambassadeur américain à Beyrouth a établi un poste de commandement
pour gérer les attaques contre le président libanais Emile Lahoud et
la résistance libanaise représentée par le Hezbollah."
Le quotidien de Damas a pris le soin d'impliquer Israël, "dont 200
agents se trouveraient au Liban" et de saluer le parti chiite,
considéré comme le plus proche de la Syrie mais jugé "terroriste" par
les Etats-Unis. Le "mouvement du 14 mars" dit être en discussion avec
le Hezbollah pour obtenir son ralliement au vote contre Lahoud, mais
celui-ci s'y refuse toujours en raison du soutien du président à la
lutte armée contre Israël.
Les attaques de la présidence libanaise contre Jacques Chirac sont
"néfastes", a réagi lundi dans la presse Saad Hariri, chef de la
majorité parlementaire et fils de l'ancien premier ministre Rafic
Hariri, assassiné le 14 février 2005 à Beyrouth.
Le spectre du "chaos" dont a longtemps souffert le Liban est à nouveau
brandi : l'offensive contre Emile Lahoud est "aventure dangereuse
pouvant plonger le Liban dans l'inconnu", ont mis en garde des
proches du président libanais dans la presse. Dans un entretien paru
vendredi dans le quotidien An Nahar, l'influent patriarche chrétien
maronite Nasrallah Sfeir avait lui aussi souligné qu'il préférait une
solution "légale" pour le départ de M. Lahoud.
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FICHIER 2 |
§ <MOIS="200602"><JOUR="20060220"><HEURE="2006022013">
Selon une source proche du chef de l'Etat libanais, Jacques Chirac
chercherait à faire chuter Emile Lahoud, dont le départ est réclamé
par la majorité parlementaire depuis dix mois. Le président français
est accusé de "superviser un groupe de travail chargé de coordonner"
l'action avec les forces libanaises antisyriennes "en vue de susciter
une escalade politique et sécuritaire visant à provoquer un coup
d'Etat contre la Constitution et les accords de <HAP2><HAP1-et-2>Taëf</HAP1-et-2></HAP2>" , les accords
de paix signés en 1989.
S'exprimant de façon anonyme, le responsable proche d'Emile Lahoud
s'est indigné de "la détermination du président français à intervenir
personnellement dans les affaires intérieures libanaises". Selon lui,
la France vise à démettre le président libanais "avant la fin de son
mandat le 24 octobre 2007". Ce mandat a été prorogé par une
modification ad hoc de la Constitution obtenue en 2004 alors que la
Syrie occupait encore le Liban. Dimanche, un "responsable officiel" de
la présidence libanaise, également anonyme, corroborait les
accusations contre Jacques Chirac, déjà reprises dans la presse
samedi.
La France serait un soutien majeur de l'offensive anti-Lahoud menée
par la majorité parlementaire : l'ambassadeur français, Bernard Emié,
aurait "donné les directives d'un plan d'action rapide", toujours
selon la source proche du président libanais. Ce plan combinerait
"l'organisation de manifestations populaires pour assiéger le palais
présidentiel", une action économique, "la fabrication de sondages
d'opinion montrant que les Libanais sont hostiles au maintien d'Emile
Lahoud, et leur exploitation au niveau international".
"FABRICATION DE SONDAGES D'OPINION"
Jeudi, la majorité parlementaire antisyrienne au Liban s'était
déclarée déterminée à forcer le président Lahoud, allié de Damas, à
démissionner par des moyens légaux et pacifiques. Selon la
Constitution actuelle, il faut un vote des deux tiers du Parlement
pour obtenir le départ du chef de l'Etat. A défaut, la majorité
antisyrienne n'exclut pas des mouvements de <HAP2><HAP1-et-2>grève</HAP1-et-2></HAP2> ou des
manifestations pour faire partir celui que beaucoup considèrent comme
un des piliers de l'ancienne tutelle de Damas sur le pays. Le
"mouvement du 14 mars" a exigé que le président démissionne avant
cette date, qui marque l'anniversaire de la première manifestation
ayant mené au départ, en avril 2005, des troupes syriennes, après
vingt-neuf ans de présence au Liban.
Face à cette offensive, les accusations portées par des sources
proches de la présidence peuvent être assimilées à une tentative de
contre-offensive.
ÉTATS-UNIS ET ISRAËL ACCUSÉS AVEC LA FRANCE
D'autant qu'au moment où Paris est visé, Washington est accusé
d'ingérence en Syrie où le quotidien Techrine, organe du gouvernement,
accuse : "Dans le cadre de la politique américano-israélienne,
l'ambassadeur américain à Beyrouth a établi un poste de commandement
pour gérer les attaques contre le président libanais Emile Lahoud et
la résistance libanaise représentée par le Hezbollah."
Le quotidien de Damas a pris le soin d'impliquer Israël, "dont 200
agents se trouveraient au Liban" , et de saluer le parti chiite,
considéré comme le plus proche de la Syrie mais jugé "terroriste" par
les Etats-Unis. Le "mouvement du 14 mars" dit être en discussion avec
le Hezbollah pour obtenir son ralliement au vote contre Lahoud, mais
celui-ci s'y refuse toujours en raison du soutien du président à la
lutte armée contre Israël.
Les attaques de la présidence libanaise contre Jacques Chirac sont
"néfastes", a réagi lundi dans la presse Saad Hariri, chef de la
majorité parlementaire et fils de l'ancien premier ministre Rafic
Hariri, assassiné le 14 février 2005 à Beyrouth.
Le spectre du "chaos" dont a longtemps souffert le Liban est à nouveau
brandi : l'offensive contre Emile Lahoud est une "aventure dangereuse
pouvant plonger le Liban dans l'inconnu", ont mis en garde des proches
du président libanais dans la presse. Dans un entretien paru vendredi
dans le quotidien An Nahar, l'influent patriarche chrétien maronite
Nasrallah Sfeir avait lui aussi souligné qu'il préférait une solution
"légale" pour le départ de M. Lahoud.
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