Vendredi 20 Octobre 2006
22:35:26
Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.
Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") : projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2
Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax. Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.
On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.
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FICHIER 1 |
§ <MOIS="200601"><JOUR="20060122"><HEURE="2006012209">
Le ministre de l'éducation nationale, Gilles de Robien, a annoncé,
vendredi 20 janvier en début de soirée dans un bref communiqué, qu'il
"arrêtera prochainement une décision mieux proportionnée" à l'encontre
d'un proviseur de Mende (Lozère), révoqué le 9 janvier.
Michel Collet, 48 ans, proviseur du lycée Peytavin à Mende, avait été
limogé pour avoir animé sous le pseudonyme de Garfieldd un blog, dans
lequel il évoquait notamment son homosexualité ainsi que des épisodes
de sa vie professionnelle (Le Monde du 21 janvier). L'éducation
nationale lui avait reproché d'"avoir manqué à ses obligations
déontologiques en publiant sur son blog des propos portant atteinte à
la dignité des fonctions qu'il exerce et plus généralement aux
pouvoirs publics".
Dans plusieurs documents du dossier présentés aux membres de la
commission paritaire nationale disciplinaire chargée de fixer la
sanction, l'administration avait parlé d'écrits et de photos "à
caractère pornographique". Le proviseur avait toujours démenti ces
accusations. Quelques jours après la notification de sa révocation, le
9 janvier, il avait déposé un recours gracieux auprès du ministre de
l'éducation nationale. Gilles de Robien avait deux mois pour répondre
à cette demande.
"SOULAGÉ"
Joint par téléphone, M. Collet se dit "soulagé" et "tient à remercier
tous ceux qui l'ont aidé, ainsi que le ministre de l'éducation
nationale pour avoir <HAP1><HAP1-et-2>examiner</HAP1-et-2></HAP1> son recours". Philippe Guittet,
secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de
l'éducation nationale (SNPDEN), qui a soutenu le proviseur, se
"félicite de cette décision, tout en restant attentif à la sanction
qui sera prise par le ministre".
La nouvelle de la révocation, une sanction rarissime et que beaucoup
jugeaient disproportionnée, avait entraîné une mobilisation importante
sur Internet. Une pétition de soutien à Garfieldd ainsi que des
centaines de messages circulaient sur la Toile deux jours après son
annonce.
Les sanctions qui peuvent être prononcées à l'encontre des
fonctionnaires sont définies par le code de la fonction publique. Par
ordre croissant de gravité, on trouve l'avertissement, le blâme, la
radiation du tableau d'avancement, l'abaissement d'échelon,
l'exclusion temporaire de fonction (15 jours maximum), le déplacement
d'office, la rétrogradation, l'exclusion temporaire de fait (de 3 mois
à 2 ans), la mise à la retraite d'office et enfin la révocation. Cette
dernière interdit tout emploi dans la fonction publique.
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FICHIER 2 |
§ <MOIS="200601"><JOUR="20060123"><HEURE="2006012317">
Le ministre de l'éducation nationale, Gilles de Robien, a annoncé,
vendredi 20 janvier en début de soirée dans un bref communiqué, qu'il
"arrêtera prochainement une décision mieux proportionnée" à l'encontre
d'un proviseur de Mende (Lozère), révoqué le 9 janvier.
Michel Collet, 48 ans, proviseur du lycée Peytavin à Mende, avait été
limogé pour avoir animé sous le pseudonyme de Garfieldd un blog, dans
lequel il évoquait notamment son homosexualité ainsi que des épisodes
de sa vie professionnelle (Le Monde du 21 janvier). L'éducation
nationale lui avait reproché d'"avoir manqué à ses obligations
déontologiques en publiant sur son blog des propos portant atteinte à
la dignité des fonctions qu'il exerce et plus généralement aux
pouvoirs publics".
Dans plusieurs documents du dossier présentés aux membres de la
commission paritaire nationale disciplinaire chargée de fixer la
sanction, l'administration avait parlé d'écrits et de photos "à
caractère pornographique". Le proviseur avait toujours démenti ces
accusations. Quelques jours après la notification de sa révocation, le
9 janvier, il avait déposé un recours gracieux auprès du ministre de
l'éducation nationale. Gilles de Robien avait deux mois pour répondre
à cette demande.
"SOULAGÉ"
Joint par téléphone, M. Collet se dit "soulagé" et "tient à remercier
tous ceux qui l'ont aidé, ainsi que le ministre de l'éducation
nationale pour avoir <HAP2><HAP1-et-2>examiné</HAP1-et-2></HAP2> son recours". Philippe Guittet,
secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de
l'éducation nationale (SNPDEN), qui a soutenu le proviseur, se
"félicite de cette décision, tout en restant attentif à la sanction
qui sera prise par le ministre".
La nouvelle de la révocation, une sanction rarissime et que beaucoup
jugeaient disproportionnée, avait entraîné une mobilisation importante
sur Internet. Une pétition de soutien à Garfieldd ainsi que des
centaines de messages circulaient sur la Toile deux jours après son
annonce.
Les sanctions qui peuvent être prononcées à l'encontre des
fonctionnaires sont définies par le code de la fonction publique. Par
ordre croissant de gravité, on trouve l'avertissement, le blâme, la
radiation du tableau d'avancement, l'abaissement d'échelon,
l'exclusion temporaire de fonction (15 jours maximum), le déplacement
d'office, la rétrogradation, l'exclusion temporaire de fait (de 3 mois
à 2 ans), la mise à la retraite d'office et enfin la révocation. Cette
dernière interdit tout emploi dans la fonction publique.
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