Vendredi 20 Octobre 2006 22:36:23

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060206"><HEURE="2006020607">
Les électeurs au Costa Rica étaient appelés aux urnes dimanche 5
février pour élire un nouveau président et le <HAP2>prix</HAP2> Nobel de la paix
Oscar Arias, déjà président de 1986 à 1990, était grand favori du
scrutin. Membre du Parti libération nationale (social-démocrate),
Oscar Arias, 65 ans, brigue un nouveau mandat de quatre ans à la tête
de ce petit pays, îlot de stabilité dans une Amérique centrale
déchirée par les guerres civiles.
Arias bénéficie d'une incomparable aura au Costa Rica en raison du
<HAP2>prix</HAP2> Nobel de la paix, qui lui a été décerné en 1987 pour son rôle de
médiateur dans les conflits armés des années 80 en Amérique centrale.
Son adversaire le plus sérieux est l'économiste de centre-gauche Otton
Solis, candidat du Parti action citoyenne, qui fait campagne contre le
traité de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Amérique centrale.
Oscar Arias et le candidat de centre-gauche, Otton Solis, étaient au
coude à coude, après un décompte officiel de 61,3 % des suffrages. Le
décompte partiel diffusé peu avant minuit (7 heures à Paris) crédite
Arias de 40,7 % des voix devant Otton Solis avec 40,3 %, selon le
<HAP1><HAP1-et-2>tribunal</HAP1-et-2></HAP1> suprême des élections.
D'après le sondage <HAP1><HAP1-et-2>sortie</HAP1-et-2></HAP1> des bureaux de vote de l'institut "Borge y
asociados" publié peu après leur fermeture, Arias obtiendrait 44,5 %
des voix et Solis 37,3 % des voix. Un candidat doit rassembler 40 %
des voix pour être élu au 1^er tour. Si les deux candidats dépassent
40 %, celui qui compte le plus de votes est élu dès le
premier tour. Tous les sondages publiés durant la campagne donnaient
Arias vainqueur au 1^er tour avec plus de dix points d'avance sur
Solis. Les opérations de vote ont débuté à 6 heures (12 heures à
Paris) pour les deux millions et demi d'électeurs, qui étaient
également appelés à élire deux vice-présidents, 57 députés et leurs
responsables municipaux. Les premiers résultats sont attendus dimanche
vers 22 heures (lundi 5 heures). Si aucun candidat n'atteint 40% des
voix, un 2 ^e tour sera convoqué en avril.
INCERTITUDES
Des incertitudes demeuraient en raison de la forte abstention attendue
et du nombre d'indécis, environ un million il y a une semaine.
En effet, de nombreux électeurs ont perdu confiance depuis les
affaires de corruption qui ont conduit en prison deux anciens
présidents, Rafael Angel Calderon (1990-1994) et Miguel Angel
Rodriguez (1998-2002), condamnés pour avoir accepté des pots-de-vin en
échange de marchés publics.
Un troisième ex-président, José Maria Figueres (1994-1998), du même
parti qu'Oscar Arias, est réfugié en Espagne et ignore une convocation
du Congrès pour s'expliquer sur des commissions versées par le groupe
français Alcatel.
Oscar Arias, riche propriétaire terrien et avocat, devrait profiter du
morcellement de l'électorat après la déconfiture du Parti unité
sociale chrétienne (PUSC, droite) de l'actuel président Abel Pacheco
et de MM. Calderon et Rodriguez.
Le PLN et le PUSC ont régné sans partage sur le Costa Rica depuis
1948. Mais le PUSC n'a été cette fois crédité que de 5 % des
intentions de vote.
Otton Solis, 51 ans, candidat du candidat du Parti action citoyenne
(PAC, centre-gauche), veut rompre l'hégémonie du PLN et du PUSC et se
présente comme celui qui ne fera pas de cadeaux aux politiciens et aux
chefs d'entreprise corrompus. "Le temps de la tolérance est terminé",
affirme-t-il.
Solis, qui a été ministre de la planification dans le gouvernement
d'Oscar Arias, rejette le traité de libre-échange conclu entre les
Etats-Unis et l'Amérique centrale et défend une intervention de l'Etat
dans l'économie. Issu de la classe moyenne rurale, Solis est l'homme
qui monte. Déjà candidat à la présidence en 2002, il avait recueilli
26 % des voix et cet adepte de la parité hommes-femmes avait permis de
porter à 35% la part des femmes au Congrès.
S'il est élu, Oscar Arias représenterait la continuité du modèle
néolibéral alors que Solis remet en cause "le néolibéralisme
tropicalisé" imposé au Costa Rica. L'Eglise s'est pour la première
fois ouvertement immiscée dans le débat en prenant position contre
Oscar Arias. L'archevêque de San José, Hugo Barrantes, a appelé les
Costariciens à voter contre le néolibéralisme et le traité de
libre-échange.
Pays situé entre le Panama et le Nicaragua, où l'armée a été bannie en
1948, le Costa Rica est le pays le plus prospère et stable d'Amérique
centrale, ce qui lui a permis d'attirer des industries de pointe.

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060206"><HEURE="2006020608">
Les électeurs au Costa Rica étaient appelés aux urnes dimanche 5
février pour élire un nouveau président, et le <HAP2><HAP1-et-2>Prix</HAP1-et-2></HAP2> Nobel de la paix
Oscar Arias, déjà président de 1986 à 1990, était grand favori du
scrutin. Membre du Parti de libération nationale (social-démocrate),
Oscar Arias, 65 ans, brigue un nouveau mandat de quatre ans à la tête
de ce petit pays, îlot de stabilité dans une Amérique centrale
déchirée par les guerres civiles.
Arias bénéficie d'une incomparable aura au Costa Rica en raison du
<HAP2>prix</HAP2> Nobel de la paix, qui lui a été décerné en 1987 pour son rôle de
médiateur dans les conflits armés des années 1980 en Amérique
centrale.
Son adversaire le plus sérieux est l'économiste de centre-gauche Otton
Solis, candidat du Parti action citoyenne, qui fait campagne contre le
traité de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Amérique centrale.
Oscar Arias et le candidat de centre-gauche, Otton Solis, étaient au
coude-à-coude, après un décompte officiel de 61,3 % des suffrages. Le
décompte partiel diffusé peu avant minuit (7 heures à Paris) crédite
Arias de 40,7 % des voix devant Otton Solis avec 40,3 %, selon le
<HAP2><HAP1-et-2>Tribunal</HAP1-et-2></HAP2> suprême des élections.
D'après le sondage <HAP2><HAP1-et-2>sorti</HAP1-et-2></HAP2> des bureaux de vote de l'institut "Borge y
asociados" publié peu après leur fermeture, Arias obtiendrait 44,5 %
des voix et Solis 37,3 % des voix. Un candidat doit rassembler 40 %
des voix pour être élu au 1^er tour. Si les deux candidats dépassent
40 %, celui qui compte le plus de votes est élu dès le
premier tour. Tous les sondages publiés durant la campagne donnaient
Arias vainqueur au 1^er tour avec plus de dix points d'avance sur
Solis. Les opérations de vote ont débuté à 6 heures (12 heures à
Paris) pour les deux millions et demi d'électeurs, qui étaient
également appelés à élire deux vice-présidents, 57 députés et leurs
responsables municipaux. Les premiers résultats sont attendus dimanche
vers 22 heures (lundi 5 heures). Si aucun candidat n'atteint 40% des
voix, un 2 ^e tour sera convoqué en avril.
INCERTITUDES
Des incertitudes demeuraient en raison de la forte abstention attendue
et du nombre d'indécis, environ un million il y a une semaine.
En effet, de nombreux électeurs ont perdu confiance depuis les
affaires de corruption qui ont conduit en prison deux anciens
présidents, Rafael Angel Calderon (1990-1994) et Miguel Angel
Rodriguez (1998-2002), condamnés pour avoir accepté des pots-de-vin en
échange de marchés publics.
Un troisième ex-président, José Maria Figueres (1994-1998), du même
parti qu'Oscar Arias, est réfugié en Espagne et ignore une convocation
du Congrès pour s'expliquer sur des commissions versées par le groupe
français Alcatel.
Oscar Arias, riche propriétaire terrien et avocat, devrait profiter du
morcellement de l'électorat après la déconfiture du Parti de l'unité
sociale-chrétienne (PUSC, droite) de l'actuel président Abel Pacheco
et de MM. Calderon et Rodriguez.
Le PLN et le PUSC ont régné sans partage sur le Costa Rica depuis
1948. Mais le PUSC n'a été cette fois crédité que de 5 % des
intentions de vote.
Otton Solis, 51 ans, candidat du candidat du Parti action citoyenne
(PAC, centre-gauche), veut rompre l'hégémonie du PLN et du PUSC et se
présente comme celui qui ne fera pas de cadeaux aux politiciens et aux
chefs d'entreprise corrompus. "Le temps de la tolérance est terminé",
affirme-t-il.
Solis, qui a été ministre de la planification dans le gouvernement
d'Oscar Arias, rejette le traité de libre-échange conclu entre les
Etats-Unis et l'Amérique centrale et défend une intervention de l'Etat
dans l'économie. Issu de la classe moyenne rurale, Solis est l'homme
qui monte. Déjà candidat à la présidence en 2002, il avait recueilli
26 % des voix et cet adepte de la parité hommes-femmes avait permis de
porter à 35 % la part des femmes au Congrès.
S'il est élu, Oscar Arias représenterait la continuité du modèle
néolibéral alors que Solis remet en cause "le néolibéralisme
tropicalisé" imposé au Costa Rica. L'Eglise s'est pour la première
fois ouvertement immiscée dans le débat en prenant position contre
Oscar Arias. L'archevêque de San José, Hugo Barrantes, a appelé les
Costariciens à voter contre le néolibéralisme et le traité de
libre-échange.
Pays situé entre le Panama et le Nicaragua, où l'armée a été bannie en
1948, le Costa Rica est le pays le plus prospère et stable d'Amérique
centrale, ce qui lui a permis d'attirer des industries de pointe.