§ <MOIS="200602"><JOUR="20060216"><HEURE="2006021613">
"L es Européens <HAP1>doivent</HAP1> garder leur calme, il n'y a pas de raison de
s'alarmer." Le commissaire à la santé européen, Markos Kyprianou, se
voulait rassurant, <HAP1>mercredi</HAP1> 15 février, à Bruxelles. Il a affirmé que
l'Union européenne "prend toutes les mesures nécessaires pour enrayer
la maladie" et qu'"il n'y a aucun risque à manger du poulet". Il a
ajouté que la multiplication des cas sur des oiseaux sauvages n'était
"pas surprenante", étant donné les itinéraires suivis par les oiseaux
migrateurs.
<HAP1>En</HAP1> France, le ministre de l'agriculture, Dominique Bussereau, a d'ores
et déjà annoncé <HAP2>plusieurs</HAP2> mesures : extension du confinement des
volailles à l'ensemble du territoire, recensement des élevages, et
vaccination des canards dans trois départements. L'Union n'impose pour
l'instant le confinement des volailles que dans un rayon de 3 km
autour des endroits où des oiseaux sauvages malades ont été <HAP1>trouvés</HAP1>.
Mais l'Estonie, la Suède, les Pays-Bas, l'Allemagne et désormais la
France ont déjà pris des mesures de confinement beaucoup plus
étendues.
Pour l'instant, aucun animal d'élevage n'a encore été contaminé sur le
territoire de l'UE. Les services vétérinaires de l'UE devraient
valider, <HAP1>jeudi</HAP1> 16 février, les mesures à prendre en cas de
contamination d'un élevage : destruction de toutes les volailles et de
tous les ufs dans l'exploitation concernée, ainsi que dans les
exploitations voisines si les signes de la maladie y apparaissent.
EXTENSION DE L'ÉPIZOOTIE AU NORD-EST DE L'EUROPE
<HAP1>En</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>Roumanie</HAP1-et-2></HAP2>, le virus H5N1 a été <HAP2><HAP1-et-2>identifié</HAP1-et-2></HAP2>, <HAP1>jeudi</HAP1> 16 février, par des
<HAP2><HAP1-et-2>experts</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>roumains</HAP1-et-2></HAP2> sur des volailles <HAP2><HAP1-et-2>mortes</HAP1-et-2></HAP2> à <HAP2><HAP1-et-2>Vlahi</HAP1-et-2></HAP2>, près de <HAP2><HAP1-et-2>Constanta</HAP1-et-2></HAP2>,
dans le <HAP1>sud</HAP1>-est du <HAP1>pays</HAP1>. <HAP2><HAP1-et-2>Des</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>échantillons</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>doivent</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>être</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>envoyés</HAP1-et-2></HAP2> la
<HAP2><HAP1-et-2>semaine</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>prochaine</HAP1-et-2></HAP2> au <HAP2><HAP1-et-2>laboratoire</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>britannique</HAP1-et-2></HAP2> de <HAP2><HAP1-et-2>Weybridge</HAP1-et-2></HAP2> pour
<HAP2><HAP1-et-2>confirmation</HAP1-et-2></HAP2>. <HAP2><HAP1-et-2>Au</HAP1-et-2></HAP2> Danemark, les services vétérinaires effectuent des
tests sur neuf cygnes sauvages <HAP1>trouvés</HAP1> morts pour déterminer s'ils ont
succombé au virus H5N1. Dans le Caucase russe, les autorités ont
confirmé, <HAP1>mercredi</HAP1>, qu'un élevage du Daguestan était bien contaminé
par le virus H5N1. Dans le <HAP1>sud</HAP1> de la Hongrie, les premiers tests ont
révélé que trois cygnes sont morts d'un virus de la famille H5, et des
<HAP1>analyses</HAP1> complémentaires sont en cours pour déterminer s'il s'agit du
H5N1. <HAP2><HAP1-et-2>Par</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>contre</HAP1-et-2></HAP2>, en Pologne, les <HAP1>analyses</HAP1> en cours sur les trois
cygnes <HAP2><HAP1-et-2>retrouvés</HAP1-et-2></HAP2> morts à <HAP2><HAP1-et-2>Krynica</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>Morska</HAP1-et-2></HAP2>, près de <HAP2><HAP1-et-2>Gdansk</HAP1-et-2></HAP2>, ont <HAP2><HAP1-et-2>permis</HAP1-et-2></HAP2>
d'<HAP2><HAP1-et-2>écarter</HAP1-et-2></HAP2>, <HAP1>jeudi</HAP1>, <HAP2><HAP1-et-2>tout</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>soupçon</HAP1-et-2></HAP2> de <HAP2><HAP1-et-2>grippe</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>aviaire</HAP1-et-2></HAP2>.
Avec la Slovénie, ce sont <HAP1>cinq</HAP1> des vingt-<HAP1>cinq</HAP1> <HAP1>pays</HAP1> membres de l'UE qui
sont directement touchés : Grèce, Italie, Autriche et Allemagne où des
cas de H5N1 ont été confirmés sur des cygnes, et Slovénie pour des cas
de H5 en cours d'analyse pour savoir s'il s'agit du H5N1.