Vendredi 20 Octobre 2006 22:36:43

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060209"><HEURE="2006020908">
Les sept acquittés présents mercredi 8 février à l'audition de
l'ex-juge d'instruction Fabrice Burgaud devant la commission d'enquête
parlementaire sur l'affaire d'Outreau, ont été déçus par les propos du
magistrat qui s'est exprimé pendant plus de <HAP1>six</HAP1> heures. Ils ont
regretté <HAP1><HAP1-et-2>quil</HAP1-et-2></HAP1> n'ait pas admis s'être trompé et qu'il ne se soit pas
excusé.
"On dirait qu'il ne peut pas admettre", a regretté Thierry Dausque,
qui est resté 36 mois en détention et a été acquitté à Paris. "Il
revient souvent sur les mêmes paroles. C'est un beau parleur", a-t-il
souligné."Il ne s'est pas excusé. Il dit qu'il a fait quelques
erreurs. Il aurait du s'excuser par rapport aux enfants des
acquittés", a déclaré Christian Godard, innocenté à Saint-Omer.
Daniel Legrand père, acquitté lors du premier procès, a estimé que le
juge, pourtant très ému au début de son audition, "cherch(ait) à
minimiser ses responsabilités" en assurant que le parquet était
présent tout au long de l'instruction. Daniel Legrand fils, acquitté
en décembre <HAP1><HAP1-et-2>dernier</HAP1-et-2></HAP1> à Paris, a de son côté accusé Fabrice Burgaud
d'"avoir menti sous serment" à la commission.
"Il fait celui qui était abattu, ce n'est pas du tout l'homme qu'on a
eu <HAP1>face</HAP1> à nous pendant l'instruction. C'est un homme tout à fait
différent", a commenté Karine Duchochois. "Il <HAP1><HAP1-et-2>sait</HAP1-et-2></HAP1> qu'il ne peut pas
faire <HAP2>autrement</HAP2>". Invitée du journal de 20 heures de TF1, elle a
déclaré que le juge d'instruction "ne pouvait pas faire <HAP2>autrement</HAP2> que
de dire qu'il a au moins de la compassion", mais il est "toujours le
même, il est toujours aussi méprisant" dans "une autre forme de
mépris".
Interrogée depuis Vannes, d'où elle a suivi l'audition du magistrat,
Odile Marécaux a estimé que le juge Burgaud a voulu donner "une
image". "Je ne le sens pas sincère du tout". "Je ne sais pas s'il
comprend vraiment la souffrance qu'on a eue et si la sienne est la
même", a ajouté Odile Marécaux. Même s'il n'était pas le seul
magistrat chargé du dossier, "il était la pièce motrice du dossier et
la responsabilité est la sienne".
UN "GAMIN SUFFISANT"
Acquitté à Paris, Alain Marécaux, ancien huissier, a jugé que Fabrice
Burgaud n'avait pas changé. "Je retrouve le gamin suffisant et
l'adulte, plutôt l'enfant qui a besoin de se justifier. Je ressens un
certain malaise", a-t-il assuré estimant que le magistrat s'est
réfugié, tout au long de son audition, par la loi qui l'a "autorisé à
faire ça".
Pierre Martel, interrogé par France 2, a <HAP1>lui</HAP1> aussi eu le sentiment
d'avoir été <HAP2>entre</HAP2> les <HAP2>mains</HAP2> d'un "gamin". "Contrairement à ce que
j'avais pu éprouver lorsqu'il m'avait convoqué au tribunal de
Boulogne-sur-Mer, j'ai rencontré un gamin qui a eu la vie de 14
personnes <HAP2>entre</HAP2> les <HAP2>mains</HAP2>". "Il a reconnu des erreurs mais on
n'arrive pas à comprendre le comportement qu'il a actuellement : ce
n'est plus le même homme", a constaté Pierre Martel. "Il m'a fait de
la peine (...) Je pense qu'il est de bonne foi maintenant, même si on
ne peut pas savoir ce qu'il pense".

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060209"><HEURE="2006020909">
Les sept acquittés présents, mercredi 8 février, à l'audition de
l'ex-juge d'instruction Fabrice Burgaud devant la commission d'enquête
parlementaire sur l'affaire d'Outreau, ont été déçus par les propos du
magistrat, qui s'est exprimé pendant plus de <HAP1>six</HAP1> heures. Ils ont
regretté qu'il n'ait pas admis s'être trompé et qu'il ne se soit pas
excusé.
"On dirait qu'il ne peut pas admettre", a regretté Thierry Dausque,
qui est resté <HAP2><HAP1-et-2>trente</HAP1-et-2></HAP2>-<HAP1>six</HAP1> mois en détention et a été acquitté à Paris.
"Il revient souvent sur les mêmes paroles. C'est un beau parleur",
a-t-il souligné. "Il ne s'est pas excusé. Il dit qu'il a fait quelques
erreurs. Il aurait <HAP2><HAP1-et-2></HAP1-et-2></HAP2> s'excuser par rapport aux enfants des
acquittés", a déclaré Christian Godard, innocenté à Saint-Omer.
Daniel Legrand père, acquitté lors du premier procès, a estimé que le
juge, pourtant très ému au début de son audition, "cherch(ait) à
minimiser ses responsabilités" en assurant que le parquet était
présent tout au long de l'instruction. Daniel Legrand fils, acquitté
en décembre 2005 à Paris, a de son côté accusé Fabrice Burgaud
d'"avoir menti sous serment" à la commission.
"Il fait celui qui était abattu, ce n'est pas du tout l'homme qu'on a
eu <HAP1>face</HAP1> à nous pendant l'instruction. C'est un homme tout à fait
différent", a commenté Karine Duchochois. Invitée du journal de 20
heures de TF1, elle a déclaré que le juge d'instruction "ne pouvait
pas faire <HAP2>autrement</HAP2> que de dire qu'il a au moins de la compassion",
mais il est "toujours le même, il est toujours aussi méprisant" dans
"une autre forme de mépris".
Interrogée depuis Vannes, d'où elle a suivi l'audition du magistrat,
Odile Marécaux a estimé que le juge Burgaud a voulu donner "une
image". "Je ne le sens pas sincère du tout." "Je ne sais pas s'il
comprend vraiment la souffrance qu'on a eue et si la sienne est la
même", a ajouté Odile Marécaux. Même s'il n'était pas le seul
magistrat chargé du dossier, "il était la pièce motrice du dossier et
la responsabilité est la sienne".
UN "GAMIN SUFFISANT"
Acquitté à Paris, Alain Marécaux, ancien huissier, a jugé que Fabrice
Burgaud n'avait pas changé. "Je retrouve le gamin suffisant et
l'adulte, plutôt l'enfant qui a besoin de se justifier. Je ressens un
certain malaise", a-t-il assuré estimant que le magistrat s'est
réfugié, tout au long de son audition, <HAP2><HAP1-et-2>derrière</HAP1-et-2></HAP2> la loi, qui l'a
"autorisé à faire ça".
Pierre Martel, interrogé par France 2, a <HAP1>lui</HAP1> aussi eu le sentiment
d'avoir eu en <HAP1>face</HAP1> de <HAP1>lui</HAP1> un "gamin". "Contrairement à ce que j'avais
pu éprouver lorsqu'il m'avait convoqué au tribunal de
Boulogne-sur-Mer, j'ai rencontré un gamin qui a eu la vie de 14
personnes <HAP2>entre</HAP2> les <HAP2>mains</HAP2>." "Il a reconnu des erreurs mais on
n'arrive pas à comprendre le comportement qu'il a actuellement : ce
n'est plus le même homme", a constaté Pierre Martel. "Il m'a fait de
la peine (...). Je pense qu'il est de bonne foi maintenant, même si on
ne peut pas savoir ce qu'il pense."