Vendredi 20 Octobre 2006 22:37:39

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060206"><HEURE="2006020615">
Stephen Harper, vainqueur (conservateur) des élections du 23 janvier
au Canada, <HAP1><HAP1-et-2>devait</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>prendre</HAP1-et-2></HAP1> officiellement ses fonctions de premier
ministre, lundi 6 février. Il n'a toutefois pas attendu d'être en
place pour parler de politique étrangère. Le Canada, a-t-il déclaré,
n'est "pas une superpuissance" mais peut avoir une influence sur la
scène internationale à travers les valeurs (liberté, démocratie,
primauté du droit, droits de l'homme, compassion) qu'il défend.
M. Harper semble ainsi avoir choisi la continuité par rapport à Paul
Martin, son prédécesseur libéral. Mais il a aussi saisi la première
occasion qui lui a été offerte de casser l'image proaméricaine que lui
ont accolée les libéraux.
On prédisait un changement de ton dans les relations bilatérales,
mises à mal par le refus canadien de participer à la guerre en Irak et
au bouclier antimissile nord-américain : M. Harper s'est plutôt dit
prêt à avoir de "bonnes relations" avec les Américains tout en se
"confrontant" avec eux sur les sujets d'intérêt canadien.
Juste après sa victoire, M. Harper avait vivement répliqué à
l'ambassadeur des Etats-Unis au Canada, David Wilkins. En décembre
2005, les conservateurs avaient promis de renforcer la présence
militaire canadienne dans le Grand Nord et le passage stratégique du
Nord-Ouest. M. Wilkins a affirmé le 25 janvier que ce passage se
situait en "eaux neutres". M. Harper a bondi : "Nous recevons notre
mandat de la population et non de l'ambassadeur des Etats-Unis",
a-t-il déclaré. Les Américains "défendent leur souveraineté. C'est
l'intention de notre gouvernement de défendre la nôtre", a-t-il
ajouté.
En matière de sécurité ou de commerce, les sujets de friction ne
manquent pas entre Washington et Ottawa. Principale pomme de discorde
: le conflit sur les exportations canadiennes de bois de construction,
avec l'imposition, en 2002, de droits compensateurs américains, dont
le Canada réclame la suppression.

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060206"><HEURE="2006020617">
Stephen Harper, vainqueur (conservateur) des élections du 23 janvier
au Canada, a officiellement <HAP2><HAP1-et-2>pris</HAP1-et-2></HAP2> ses fonctions de premier ministre,
lundi 6 février. Il n'a toutefois pas attendu d'être en place pour
parler de politique étrangère. Le Canada, a-t-il déclaré, n'est "pas
une superpuissance" mais peut avoir une influence sur la scène
internationale à travers les valeurs (liberté, démocratie, primauté du
droit, droits de l'homme, compassion) qu'il défend.
M. Harper semble ainsi avoir choisi la continuité par rapport à Paul
Martin, son prédécesseur libéral. Mais il a aussi saisi la première
occasion qui lui a été offerte de casser l'image proaméricaine que lui
ont accolée les libéraux.
On prédisait un changement de ton dans les relations bilatérales,
mises à mal par le refus canadien de participer à la guerre en Irak et
au bouclier antimissile nord-américain : M. Harper s'est plutôt dit
prêt à avoir de "bonnes relations" avec les Américains tout en se
"confrontant" avec eux sur les sujets d'intérêt canadien.
Juste après sa victoire, M. Harper avait vivement répliqué à
l'ambassadeur des Etats-Unis au Canada, David Wilkins. En décembre
2005, les conservateurs avaient promis de renforcer la présence
militaire canadienne dans le Grand Nord et le passage stratégique du
Nord-Ouest. M. Wilkins a affirmé le 25 janvier que ce passage se
situait en "eaux neutres". M. Harper a bondi : "Nous recevons notre
mandat de la population et non de l'ambassadeur des Etats-Unis",
a-t-il déclaré. Les Américains "défendent leur souveraineté. C'est
l'intention de notre gouvernement de défendre la nôtre", a-t-il
ajouté.
En matière de sécurité ou de commerce, les sujets de friction ne
manquent pas entre Washington et Ottawa. Principale pomme de discorde
: le conflit sur les exportations canadiennes de bois de construction,
avec l'imposition, en 2002, de droits compensateurs américains, dont
le Canada réclame la suppression.