§ <MOIS="200601"><JOUR="20060125"><HEURE="2006012513">
Le régime iranien a, une fois encore, haussé le ton dans le dossier
du nucléaire en menaçant de commencer à enrichir son uranium si le
Conseil de sécurité de l'ONU se saisissait de l'affaire, comme le
souhaitent désormais les Occidentaux.
Après l'annonce, le 9 janvier, de la reprise des recherches iraniennes
sur le combustible nucléaire, la France, l'Allemagne et la
Grande-Bretagne, qui négociaient avec Téhéran au nom de l'Union
<HAP1>européenne</HAP1>, ont mis fin au dialogue et souhaité que l'Agence
internationale de l'énergie atomique (AIEA) remette le dossier au
Conseil de sécurité, habilité à prendre des sanctions internationales.
En pareil cas, la République islamique se lancera dans la production
industrielle de combustible nucléaire, a averti Ali Larijani, le
négociateur en chef du dossier nucléaire iranien, qui se trouvait,
mercredi 25 janvier, à Moscou, pour discuter avec la partie russe.
"Si le Conseil des gouverneurs (de l'AIEA) fait pression sur l'agence
en faveur du transfert du dossier, l'initiative sera vaine pour la
sécurité dans la région et pour le monde en général", a-t-il menacé.
"Dans ces conditions, nos activités ne seront pas limitées à la
recherche scientifique. Nous commencerons alors la production
industrielle."
"PARTENARIAT"
En revanche, Téhéran a réagi positivement à l'offre de Moscou, qui
propose de prendre en charge l'enrichissement de son uranium dans le
cadre d'<HAP1>un</HAP1> partenariat, rapportent mercredi les agences de presse
russes.
L'offre, qui priverait la République islamique de la maîtrise d'une
technologie susceptible de servir des intérêts militaires, figurait en
tête de l'ordre du jour de sa visite en <HAP1>Russie</HAP1>. "Nous jugeons
positivement cette proposition. Ce projet peut être amélioré au cours
de nos négociations, en février", a déclaré Ali Larijani, indiquant
que d'autres pays pourraient y être associés.
L'Iran s'est dit prêt récemment à envisager toute proposition de
partenariat en ce qui concerne l'enrichissement d'uranium, tout en
soulignant qu'il ne renoncerait pas à son propre programme.
<HAP2><HAP1-et-2>Les</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>ministres</HAP1-et-2></HAP2> des <HAP2><HAP1-et-2>affaires</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>étrangères</HAP1-et-2></HAP2> de la <HAP2><HAP1-et-2>troïka</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>européenne</HAP1>, de la
<HAP1>Russie</HAP1>, de la <HAP2><HAP1-et-2>Chine</HAP1-et-2></HAP2> et des <HAP2><HAP1-et-2>Etats</HAP1-et-2></HAP2>-<HAP2><HAP1-et-2>Unis</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>aborderont</HAP1-et-2></HAP2> le dossier du
nucléaire iranien le 30 janvier à <HAP2><HAP1-et-2>Londres</HAP1-et-2></HAP2>, <HAP2><HAP1-et-2>selon</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>un</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>représentant</HAP1-et-2></HAP2> du
<HAP2><HAP1-et-2>Foreign</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>office</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>britannique</HAP1-et-2></HAP2>.