Vendredi 20 Octobre 2006
22:38:36
Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.
Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") : projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2
Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax. Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.
On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.
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FICHIER 1 |
§ <MOIS="200602"><JOUR="20060222"><HEURE="2006022209">
Dans un long entretien publié mercredi 22 février dans Le Figaro,
Nicolas Sarkozy enfile son costume de président de l'UMP pour exposer
une série de mesures destinées à lutter "contre l'échec scolaire"
qu'il présentera à la convention éducation de son parti qui a lieu le
même jour.
Au cur de son projet, "l'égalité des chances" qui ne passe pas, pour
lui, par les zones d'éducation prioritaires (ZEP). "Ma proposition
n'est pas tant de supprimer les ZEP que de recentrer cette politique
sur les élèves prioritaires", explique-t-il. "La lutte contre l'échec
scolaire n'est pas une affaire de zone, mais une affaire d'individu",
assure le ministre de l'intérieur, considérant que "le zonage aggrave
la ségrégation". Pour y remédier, Nicolas Sarkozy propose "des
programmes spécifiques pour la petite enfance, un soutien renforcé
individualisé pour chaque élève en difficulté, la généralisation des
études du soir encadrées, la création dans chaque commune d'un
internat de la réussite".
M. Sarkozy souhaite également installer des établissements privés sous
contrat, qui ont "une longue pratique et des réponses originales",
dans les zones sensibles. "Je veux (...) également qu'on oblige tous
les établissements à présenter des élèves aux classes préparatoires
et que ces classes leur réservent des places", avance-t-il.
DES "RÉMUNÉRATIONS DIFFÉRENCIÉES"
A ses yeux, c'est par l'autonomie des établissements "que nous
obtiendrons des transformations dans l'éducation nationale". Nicolas
Sarkozy prône pour chaque établissement scolaire "un projet qui lui
soit propre" et souhaite que chacun d'eux puisse jouir "librement" de
20 % de son budget contre 3 % aujourd'hui. Il préconise aussi "la
suppression à terme de la carte scolaire", prônant le "libre choix"
afin que dans une même ville, un établissement "puisse se spécialiser
dans les matières littéraires, un autre dans le sport, un troisième
dans les mathématiques".
Concernant les professeurs, dont il veut "revaloriser" le métier, M.
Sarkozy estime que "les rémunérations doivent être différenciées".
"Celui qui fait le plus d'heures, qui va au contact des élèves les
plus difficiles doit être mieux payé", précise-t-il avant d'ajouter :
"Les enseignants qui veulent travailler plus doivent pouvoir le
faire".
Le président de l'UMP estime que "le débat présidentiel doit permettre
de trancher les grandes options" en matière d'éducation. "La réforme
idéale, parfaite, tout de suite, je n'y crois pas", assure-t-il. Il
préconise d'"expérimenter, de généraliser si c'est probant". Pour lui,
"c'est une autre méthode de gouvernement".
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FICHIER 2 |
§ <MOIS="200602"><JOUR="20060222"><HEURE="2006022210">
Dans un long entretien publié mercredi 22 février dans Le Figaro,
Nicolas Sarkozy enfile son costume de président de l'UMP pour exposer
une série de mesures destinées à lutter "contre l'échec scolaire"
qu'il présentera à la convention éducation de son parti qui a lieu le
même jour.
Au cur de son projet, "l'égalité des chances" qui ne passe pas, pour
lui, par les zones d'éducation prioritaires (ZEP). "Ma proposition
n'est pas tant de supprimer les ZEP que de recentrer cette politique
sur les élèves prioritaires", explique-t-il. "La lutte contre l'échec
scolaire n'est pas une affaire de zone, mais une affaire d'individu",
assure le ministre de l'intérieur, considérant que "le zonage aggrave
la ségrégation". Pour y remédier, Nicolas Sarkozy propose "des
programmes spécifiques pour la petite enfance, un soutien renforcé
individualisé pour chaque élève en difficulté, la généralisation des
études du soir encadrées, la création dans chaque commune d'un
internat de la réussite".
M. Sarkozy souhaite également installer des établissements privés sous
contrat, qui ont "une longue pratique et des réponses originales",
dans les zones sensibles. "Je veux (...) également qu'on oblige tous
les établissements à présenter des élèves aux classes préparatoires
et que ces classes leur réservent des places", avance-t-il.
DES "RÉMUNÉRATIONS DIFFÉRENCIÉES"
A ses yeux, c'est par l'autonomie des établissements "que nous
obtiendrons des transformations dans l'éducation nationale". Nicolas
Sarkozy prône pour que chaque établissement scolaire <HAP2><HAP1-et-2>ait</HAP1-et-2></HAP2> "un projet
qui lui soit propre" et souhaite que chacun d'eux puisse jouir
"librement" de 20 % de son budget contre 3 % aujourd'hui. Il préconise
aussi "la suppression à terme de la carte scolaire", prônant le "libre
choix" afin que, dans une même ville, un établissement "puisse se
spécialiser dans les matières littéraires, un autre dans le sport, un
troisième dans les mathématiques".
Concernant les professeurs, dont il veut "revaloriser" le métier, M.
Sarkozy estime que "les rémunérations doivent être différenciées".
"Celui qui fait le plus d'heures, qui va au contact des élèves les
plus difficiles doit être mieux payé", précise-t-il avant d'ajouter :
"Les enseignants qui veulent travailler plus doivent pouvoir le
faire."
Le président de l'UMP estime que "le débat présidentiel doit permettre
de trancher les grandes options" en matière d'éducation. "La réforme
idéale, parfaite, tout de suite, je n'y crois pas", assure-t-il. Il
préconise d'"expérimenter, de généraliser si c'est probant". Pour lui,
"c'est une autre méthode de gouvernement".
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