Vendredi 20 Octobre 2006
22:38:41
Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.
Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") : projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2
Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax. Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.
On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.
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FICHIER 1 |
§ <MOIS="200602"><JOUR="20060206"><HEURE="2006020614">
Les quotidiens Le Progrès de Lyon, Le Dauphiné libéré, Le Bien Public
et Le Journal de Saône-et-Loire, journaux régionaux du pôle
Rhône-Alpes de la Socpresse, ex-empire Hersant, et leurs imprimeries
vont passer sous la coupe de France Est Médias, groupe de L'Est
républicain, le quotidien de Nancy, allié au Crédit mutuel. Le groupe
élargit ainsi son assise de l'Alsace aux Alpes.
L'annonce officielle du rachat du pôle Rhône-Alpes de la Socpresse
<HAP1><HAP1-et-2>devait</HAP1-et-2></HAP1> <HAP2>être</HAP2> <HAP1><HAP1-et-2>officialisée</HAP1-et-2></HAP1> au cours d'un comité d'entreprise
extraordinaire, lundi 6 février, à Nancy dans les locaux de
l'acquéreur. C'est finalement le groupe France Est Médias qui l'a
emporté sur les deux autres candidats en lice, l'éditeur espagnol
Vocento, associé à Sud Ouest, et le fonds britannique Mecom, dont les
offres financières étaient pourtant supérieures.
France Est Médias aurait déboursé environ de 270 à 285 millions
d'euros pour cette opération, annonce le site Internet des Echos. "Le
fait que ce soit une offre franco-française a pesé dans la décision",
faisait valoir ce week-end un observateur. Au sein des divers journaux
concernés et de la chaîne Télévision Lyon Métropole (TLM),
l'inquiétude est vive, les syndicats dénonçant cette nouvelle
opération de concentration.
Les salariés ont appris la cession de leur groupe par Dassault dans la
presse, mais ignorent encore les modalités de la vente. Des syndicats
devaient <HAP2>être</HAP2> reçus par la direction du Progrès, lundi 6 février. "Les
salariés sont mis devant le fait accompli sans jamais avoir été
entendus par l'un ou l'autre des candidats. Nous aimerions savoir ce
que le nouvel actionnaire va faire de ce groupe démesuré", dénonce un
journaliste du Progrès.
Dans un communiqué, le Syndicat national des journalistes (SNJ)
s'inquiète des dangers de "cette transaction qui débouche sur la
constitution d'un des premiers groupes de presse du pays", et
souligne que l'empire de L'Est républicain, adossé au Crédit mutuel et
à France-Antilles (propriété de Philippe Hersant) s'étendra de manière
continue sur tout l'est de la France, de la frontière belge à la
frontière italienne.
Le groupe France Est Médias a l'intention de rapprocher Les Dernières
Nouvelles d'Alsace et L'Alsace, contrôlé par le Crédit mutuel. Les
trois syndicats des Dernières Nouvelles d'Alsace redoutent la
formation d'un ensemble détenant un quasi-monopole de la presse
quotidienne régionale sur tout l'est de la France, avec 1,3 million
d'exemplaires par jour.
VASTE RESTRUCTURATION
Le SNJ craint que cette concentration ne se traduise par la
mutualisation des reportages et la généralisation des échanges de
contenus, qui permettrait à l'acquéreur de réaliser des économies. Le
syndicat s'interroge aussi sur la dimension politique de cette
cession.
Plus largement, les salariés s'inquiètent des moyens financiers du
groupe lorrain. Le SNJ rappelle que le groupe de L'Est républicain est
endetté à hauteur de 45 millions d'euros. Or il acquiert un groupe
dont l'endettement se monte à 200 millions d'euros. Le pôle
Rhône-Alpes emploie environ 2 500 salariés et totalise un chiffre
d'affaires d'environ 350 millions d'euros. Dans tous les cas, selon
plusieurs professionnels, l'acquéreur ne pourra éviter une vaste
restructuration.
"Ce que nous craignons, explique un journaliste du Progrès, c'est une
nouvelle casse sociale. On a vécu il y a deux ans le rachat de
Dassault, où la clause de cession avait masqué un plan social déguisé.
Résultat : 50 départs n'ont jamais été remplacés."
La rédaction lyonnaise note, avec une certaine ironie, le retour en
Rhône-Alpes, à travers France-Antilles, de la famille Hersant qui
avait dominé le paysage de la presse, en 1986, en rachetant Le
Progrès. France-Antilles, propriétaire de L'Union de Reims, détient
48 % dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace et environ 28 % de L'Est
républicain. Cette opération devra obtenir l'avis des autorités de la
concurrence. Le groupe Dassault, qui a acheté la Socpresse en juin
2004, poursuit son désengagement. Une fois l'opération Rhône-Alpes
bouclée, le groupe industriel se sera séparé de l'ensemble de ses
quotidiens régionaux.
La vente des journaux de Rhône-Alpes était prévue depuis longtemps.
Peu de temps après le rachat de la Socpresse, Serge Dassault avait
déclaré : "La première chose à faire est de réduire les déficits ou de
vendre les journaux qui perdent de l'argent."
Il s'est délesté du pôle des journaux de l'Ouest (Le Courrier de
l'Ouest, Presse Océan et Le Maine libre), vendu à Ouest France, et du
pôle de La Voix du Nord cédé au Belge Rossel. Par ailleurs, le groupe
de presse belge Roularta a acquis 35 % de L'Express Expansion (groupe
Socpresse) fin novembre, l'idée de Roularta étant d'en prendre le
contrôle. Un rendez-vous est pris en 2007 avec Dassault. Par ailleurs,
le groupe vient de céder Valmonde à Pierre Fabre. Dassault va pouvoir
concentrer ses efforts sur Le Figaro, ce dont Serge Dassault rêvait.
Il aura récupéré environ 500 millions d'euros, tandis qu'il a payé un
peu plus de 1 milliard d'euros pour acquérir la Socpresse en 2004.
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FICHIER 2 |
§ <MOIS="200602"><JOUR="20060207"><HEURE="2006020708">
Les quotidiens Le Progrès de Lyon, Le Dauphiné libéré, Le Bien Public
et Le Journal de Saône-et-Loire, journaux régionaux du pôle
Rhône-Alpes de la Socpresse, ex-empire Hersant, et leurs imprimeries
vont passer sous la coupe de France Est Médias, groupe de L'Est
républicain, le quotidien de Nancy, allié au Crédit mutuel. Le groupe
élargit ainsi son assise de l'Alsace aux Alpes.
L'annonce officielle du rachat du pôle Rhône-Alpes de la Socpresse a
<HAP2><HAP1-et-2>eu</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>lieu</HAP1-et-2></HAP2> au cours d'un comité d'entreprise extraordinaire, lundi 6
février, à Nancy dans les locaux de l'acquéreur. C'est finalement le
groupe France Est Médias qui l'a emporté sur les deux autres candidats
en lice, l'éditeur espagnol Vocento, associé à Sud Ouest, et le fonds
britannique Mecom, dont les offres financières étaient pourtant
supérieures.
France Est Médias aurait déboursé environ de 270 à 285 millions
d'euros pour cette opération, annonce le site Internet des Echos. "Le
fait que ce soit une offre franco-française a pesé dans la décision",
faisait valoir ce week-end un observateur. Au sein des divers journaux
concernés et de la chaîne Télévision Lyon Métropole (TLM),
l'inquiétude est vive, les syndicats dénonçant cette nouvelle
opération de concentration.
Les salariés ont appris la cession de leur groupe par Dassault dans la
presse, mais ignorent encore les modalités de la vente. Des syndicats
devaient <HAP2>être</HAP2> reçus par la direction du Progrès, lundi 6 février. "Les
salariés sont mis devant le fait accompli sans jamais avoir été
entendus par l'un ou l'autre des candidats. Nous aimerions savoir ce
que le nouvel actionnaire va faire de ce groupe démesuré", dénonce un
journaliste du Progrès.
Dans un communiqué, le Syndicat national des journalistes (SNJ)
s'inquiète des dangers de "cette transaction qui débouche sur la
constitution d'un des premiers groupes de presse du pays", et
souligne que l'empire de L'Est républicain, adossé au Crédit mutuel et
à France-Antilles (propriété de Philippe Hersant) s'étendra de manière
continue sur tout l'est de la France, de la frontière belge à la
frontière italienne.
Le groupe France Est Médias a l'intention de rapprocher Les Dernières
Nouvelles d'Alsace et L'Alsace, contrôlé par le Crédit mutuel. Les
trois syndicats des Dernières Nouvelles d'Alsace redoutent la
formation d'un ensemble détenant un quasi-monopole de la presse
quotidienne régionale sur tout l'est de la France, avec 1,3 million
d'exemplaires par jour.
VASTE RESTRUCTURATION
Le SNJ craint que cette concentration ne se traduise par la
mutualisation des reportages et la généralisation des échanges de
contenus, qui permettrait à l'acquéreur de réaliser des économies. Le
syndicat s'interroge aussi sur la dimension politique de cette
cession.
Plus largement, les salariés s'inquiètent des moyens financiers du
groupe lorrain. Le SNJ rappelle que le groupe de L'Est républicain est
endetté à hauteur de 45 millions d'euros. Or il acquiert un groupe
dont l'endettement se monte à 200 millions d'euros. Le pôle
Rhône-Alpes emploie environ 2 500 salariés et totalise un chiffre
d'affaires d'environ 350 millions d'euros. Dans tous les cas, selon
plusieurs professionnels, l'acquéreur ne pourra éviter une vaste
restructuration.
"Ce que nous craignons, explique un journaliste du Progrès, c'est une
nouvelle casse sociale. On a vécu il y a deux ans le rachat de
Dassault, où la clause de cession avait masqué un plan social déguisé.
Résultat : 50 départs n'ont jamais été remplacés."
La rédaction lyonnaise note, avec une certaine ironie, le retour en
Rhône-Alpes, à travers France-Antilles, de la famille Hersant qui
avait dominé le paysage de la presse, en 1986, en rachetant Le
Progrès. France-Antilles, propriétaire de L'Union de Reims, détient
48 % dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace et environ 28 % de L'Est
républicain. Cette opération devra obtenir l'avis des autorités de la
concurrence. Le groupe Dassault, qui a acheté la Socpresse en juin
2004, poursuit son désengagement. Une fois l'opération Rhône-Alpes
bouclée, le groupe industriel se sera séparé de l'ensemble de ses
quotidiens régionaux.
La vente des journaux de Rhône-Alpes était prévue depuis longtemps.
Peu de temps après le rachat de la Socpresse, Serge Dassault avait
déclaré : "La première chose à faire est de réduire les déficits ou de
vendre les journaux qui perdent de l'argent."
Il s'est délesté du pôle des journaux de l'Ouest (Le Courrier de
l'Ouest, Presse Océan et Le Maine libre), vendu à Ouest France, et du
pôle de La Voix du Nord cédé au Belge Rossel. Par ailleurs, le groupe
de presse belge Roularta a acquis 35 % de L'Express Expansion (groupe
Socpresse) fin novembre, l'idée de Roularta étant d'en prendre le
contrôle. Un rendez-vous est pris en 2007 avec Dassault. Par ailleurs,
le groupe vient de céder Valmonde à Pierre Fabre. Dassault va pouvoir
concentrer ses efforts sur Le Figaro, ce dont Serge Dassault rêvait.
Il aura récupéré environ 500 millions d'euros, tandis qu'il a payé un
peu plus de 1 milliard d'euros pour acquérir la Socpresse en 2004.
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