Vendredi 20 Octobre 2006
22:39:29
Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.
Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") : projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2
Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax. Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.
On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.
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FICHIER 1 |
§ <MOIS="200602"><JOUR="20060208"><HEURE="2006020821">
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a accusé la Syrie et
l'<HAP1>Iran</HAP1> d'avoir "incité à la violence" contre les Occidentaux, après la
publication de caricatures de Mahomet. "Le monde devrait (...)
demander des comptes" à ces Etats qui ne font qu'"utiliser" la
polémique à leur propres desseins, a-t-elle estimée à l'issue d'une
rencontre, mercredi 8 février à Washington, avec la ministre des
affaires étrangères israélienne, Tzipi Livni."Rien ne justifie la
violence qui a éclaté", estime M^me Rice qui demande "une atmosphère
de respect et de compréhension" et incite tous les Etats à "appeler au
calme", à l'image des gouvernements afghan et libanais, qu'elle cite
en exemple à Damas et Téhéran.
"FAIRE ATTENTION AUX CONSÉQUENCES DE LEURS ACTES"
Plus tôt dans la journée, le président George Bush, lors d'une
rencontre avec le roi Abdallah II de Jordanie à Washington, avait déjà
pressé tous les gouvernements à faire cesser les violences qui ont
éclaté contre les caricatures de Mahomet. Dans sa première réaction
personnelle devant la presse à la récente flambée de violences, le
président américains a <HAP1>déclaré</HAP1> rejeter"la violence comme le moyen
d'exprimer son mécontentement". Mais il a aussi souligné, à
l'attention des médias, la "responsabilité de faire attention" aux
conséquences de leurs actes.
"Nous croyons en une presse libre. Et nous savons que la liberté va de
pair avec les responsabilités", a ajouté le président américain. Le
roi Abdallah a désapprouvé les violences, mais s'est montré beaucoup
plus critique envers la presse occidentale. "Avec tout le respect dû
aux libertés de la presse, tout ce qui avilit le Prophète Mahomet que
la paix soit avec lui ou blesse les sensibilités des musulmans doit
être condamné", a-t-il dit.
"Dans le même temps, ceux qui veulent protester doivent le faire avec
retenue, de manière raisonnable, et doivent exprimer leurs vues
pacifiquement" <HAP1>pour</HAP1> le roi de Jordanie."Voir des protestations, voir
des destructions, voir des violences, surtout quand elles se terminent
par la mort d'innocents, est totalement inacceptable", a-t-il dit,
assurant que l'islam était une "religion de paix, de tolérance, de
modération".
TOLÉRANCE ET RESPECT
Le président français, Jacques Chirac, a lui "condamné", mercredi en
conseil des ministres, "les provocations manifestes susceptibles
d'attiser dangereusement les passions". Le chef de l'Etat réagissait
à la publication, dans l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, des
douze caricatures du Prophète Mahomet à l'origine d'une vive polémique
dans plusieurs pays.
"Tout ce qui peut blesser les convictions d'autrui, en particulier les
convictions religieuses, doit être évité. La liberté d'expression doit
s'exercer dans un esprit de responsabilité", a dit le président qui a
rappelé que, "si la liberté d'expression est un des fondements de la
République, celle-ci repose également sur les valeurs de tolérance et
de respect de toutes les croyances", a souligné le président.
Il a également "condamné" les "violences perpétrées contre les
ressortissants ou représentations étrangères", après que des
bâtiments diplomatiques européens ont été la cible de manifestants
dans plusieurs pays arabo-musulmans. Rappelant que, "conformément au
droit international, les gouvernements sont responsables de la
sécurité des personnes et des biens étrangers installés sur leur
territoire" le chef de l'Etat a enfin demandé au gouvernement
"d'être particulièrement vigilant sur la sécurité des ressortissants
français à l'étranger".
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FICHIER 2 |
§ <MOIS="200602"><JOUR="20060208"><HEURE="2006020822">
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a accusé la Syrie et
l'<HAP1>Iran</HAP1> d'avoir "incité à la violence" contre les Occidentaux, après la
publication de caricatures de Mahomet. "<HAP2><HAP1-et-2>Je</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>n</HAP1-et-2></HAP2>'<HAP2><HAP1-et-2>ai</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>aucun</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>doute</HAP1-et-2></HAP2> (...) que
l'<HAP1>Iran</HAP1> et la <HAP2><HAP1-et-2>syrie</HAP1-et-2></HAP2> ont tout <HAP2><HAP1-et-2>fait</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>pour</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>enflammer</HAP1-et-2></HAP2> l'<HAP2><HAP1-et-2>opinion</HAP1-et-2></HAP2>" a <HAP1>déclaré</HAP1>
M^me Rice. "Le monde devrait (...) demander des comptes" à ces Etats
qui ne font qu'"utiliser" la polémique à leur propres desseins,
a-t-elle estimée à l'issue d'une rencontre, mercredi 8 février à
Washington, avec la ministre des affaires étrangères israélienne,
Tzipi Livni."Rien ne justifie la violence qui a éclaté", estime M^me
Rice qui demande "une atmosphère de respect et de compréhension" et
incite tous les Etats à "appeler au calme", à l'image des
gouvernements afghan et libanais, qu'elle cite en exemple à Damas et
Téhéran.
"FAIRE ATTENTION AUX CONSÉQUENCES DE LEURS ACTES"
Plus tôt dans la journée, le président George Bush, lors d'une
rencontre avec le roi Abdallah II de Jordanie à Washington, avait déjà
pressé tous les gouvernements à faire cesser les violences qui ont
éclaté contre les caricatures de Mahomet. Dans sa première réaction
personnelle devant la presse à la récente flambée de violences, le
président américains a <HAP1>déclaré</HAP1> rejeter"la violence comme le moyen
d'exprimer son mécontentement". Mais il a aussi souligné, à
l'attention des médias, la "responsabilité de faire attention" aux
conséquences de leurs actes.
"Nous croyons en une presse libre. Et nous savons que la liberté va de
pair avec les responsabilités", a ajouté le président américain. Le
roi Abdallah a désapprouvé les violences, mais s'est montré beaucoup
plus critique envers la presse occidentale. "Avec tout le respect dû
aux libertés de la presse, tout ce qui avilit le Prophète Mahomet que
la paix soit avec lui ou blesse les sensibilités des musulmans doit
être condamné", a-t-il dit.
"Dans le même temps, ceux qui veulent protester doivent le faire avec
retenue, de manière raisonnable, et doivent exprimer leurs vues
pacifiquement" <HAP1>pour</HAP1> le roi de Jordanie."Voir des protestations, voir
des destructions, voir des violences, surtout quand elles se terminent
par la mort d'innocents, est totalement inacceptable", a-t-il dit,
assurant que l'islam était une "religion de paix, de tolérance, de
modération".
TOLÉRANCE ET RESPECT
Le président français, Jacques Chirac, a lui "condamné", mercredi en
conseil des ministres, "les provocations manifestes susceptibles
d'attiser dangereusement les passions". Le chef de l'Etat réagissait
à la publication, dans l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, des
douze caricatures du Prophète Mahomet à l'origine d'une vive polémique
dans plusieurs pays.
"Tout ce qui peut blesser les convictions d'autrui, en particulier les
convictions religieuses, doit être évité. La liberté d'expression doit
s'exercer dans un esprit de responsabilité", a dit le président qui a
rappelé que, "si la liberté d'expression est un des fondements de la
République, celle-ci repose également sur les valeurs de tolérance et
de respect de toutes les croyances", a souligné le président.
Il a également "condamné" les "violences perpétrées contre les
ressortissants ou représentations étrangères", après que des
bâtiments diplomatiques européens ont été la cible de manifestants
dans plusieurs pays arabo-musulmans. Rappelant que, "conformément au
droit international, les gouvernements sont responsables de la
sécurité des personnes et des biens étrangers installés sur leur
territoire" le chef de l'Etat a enfin demandé au gouvernement
"d'être particulièrement vigilant sur la sécurité des ressortissants
français à l'étranger".
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