Vendredi 20 Octobre 2006
22:40:10
Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.
Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") : projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2
Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax. Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.
On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.
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FICHIER 1 |
§ <MOIS="200602"><JOUR="20060226"><HEURE="2006022608">
Une chose est sûre, rien ne se fera sans l'Etat au sein de la
direction du nouvel ensemble GDF-Suez annoncé samedi par le premier
ministre Dominique de Villepin. "La participation de l'Etat ne sera en
aucun cas inférieure à la minorité de blocage, soit 34 %", a déclaré
le lendemain le ministre des finances Thierry Breton dans un entretien
au "Journal du Dimanche".
Le groupe public Gaz de France va fusionner avec le groupe privé Suez,
une opération précipitée samedi par le gouvernement français pour
fermer la porte à l'électricien italien Enel, et qui suscite
l'inquiétude des syndicats. Pour bien marquer "toute l'importance
stratégique de l'énergie" pour la France, c'est le premier ministre
Dominique de Villepin qui a lui même annoncé cette fusion. Il est vrai
que l'Etat est le premier actionnaire de GDF avec 80,2% du capital, le
reste étant en Bourse et aux mains des salariés.
MINORITÉ DE BLOCAGE
Le Parlement sera saisi "dans des délais rapprochés des modifications
législatives nécessaires", et dès <HAP1>lundi</HAP1> M. Breton entamera les
négociations avec les salariés principalement sur le statut des
gaziers. L'Etat aura plus d'un tiers du capital de la nouvelle
entreprise, soit la minorité de blocage, a-t-il affirmé. "Il est
encore trop tôt pour déterminer la part définitive de l'Etat dans le
nouvel ensemble. La participation de l'Etat ne sera en aucun cas
inférieure à la minorité de blocage, soit 34 %", déclare le ministre.
Le seuil de 34 % est celui qui permet de prévenir notamment toute
possibilité de rachat.
"Si l'Etat devient minoritaire, le nouvel ensemble pourrait devenir la
cible d'une offre publique d'achat (OPA). La taille du nouvel ensemble
et le fait que
l'Etat détienne une participation supérieure à la minorité de blocage
mettront l'entreprise à l'abri d'opérations hostiles", ajoute M.
Breton.
FEU VERT DES DEUX CONSEILS D'ADMINISTRATION
A l'image du premier ministre, Thierry Breton s'est bien gardé de
mentionner la menace d'un raid hostile de l'Italien Enel. Pour tenter
d'étouffer les polémiques sur la défense des entreprises françaises,
le premier ministre avait indiqué que les <HAP1>deux</HAP1> groupes discutaient
"depuis plusieurs mois". Pourtant, la précipitation semble dominer
puisque le gouvernement n'a pas été en mesure de dévoiler les
modalités de la fusion pour savoir qui de Suez ou de GDF achète
l'autre. <HAP1>Les</HAP1> <HAP1>conseils</HAP1> d'administration des groupes Suez et Gaz de
France, dont la fusion a été annoncée samedi par le gouvernement, ont
donné leur feu vert au projet mais sans se prononcer sur les
modalités, selon des communiqués publiés samedi soir.<HAP1><HAP1-et-2>Selon</HAP1-et-2></HAP1> un
administration <HAP1><HAP1-et-2>CGT</HAP1-et-2></HAP1> de GDF, un <HAP1><HAP1-et-2>nouveau</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>conseil</HAP1-et-2></HAP1> d'administration <HAP1><HAP1-et-2>doit</HAP1-et-2></HAP1> se
<HAP1><HAP1-et-2>tenir</HAP1-et-2></HAP1> dimanche soir pour <HAP1><HAP1-et-2>fixer</HAP1-et-2></HAP1> les modalités.
Cette fusion va créer un des "tout premiers groupes mondiaux de
l'énergie", a dit M. de Villepin et sera "le premier acteur mondial
du gaz naturel liquéfié"). Cette fusion donnera en outre à la France
"un deuxième grand acteur énergétique à côté d'EDF et renforcera la
vocation industrielle mondiale de notre pays", a-t-il ajouté. EDF est
pour l'heure le leader européen de l'électricité.
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FICHIER 2 |
§ <MOIS="200602"><JOUR="20060226"><HEURE="2006022612">
Une chose est sûre, rien ne se fera sans l'Etat au sein de la
direction du nouvel ensemble GDF-Suez annoncé samedi par le premier
ministre Dominique de Villepin. "La participation de l'Etat ne sera en
aucun cas inférieure à la minorité de blocage, soit 34 %", a déclaré
le lendemain le ministre des finances Thierry Breton dans un entretien
au "Journal du Dimanche".
Le groupe public Gaz de France va fusionner avec le groupe privé Suez,
une opération précipitée samedi par le gouvernement français pour
fermer la porte à l'électricien italien Enel, et qui suscite
l'inquiétude des syndicats. Pour bien marquer "toute l'importance
stratégique de l'énergie" pour la France, c'est le premier ministre
Dominique de Villepin qui a lui même annoncé cette fusion. Il est vrai
que l'Etat est le premier actionnaire de GDF avec 80,2% du capital, le
reste étant en Bourse et aux mains des salariés.
MINORITÉ DE BLOCAGE
Le Parlement sera saisi "dans des délais rapprochés des modifications
législatives nécessaires", et dès <HAP1>lundi</HAP1> M. Breton entamera les
négociations avec les salariés principalement sur le statut des
gaziers. L'Etat aura plus d'un tiers du capital de la nouvelle
entreprise, soit la minorité de blocage, a-t-il affirmé. "Il est
encore trop tôt pour déterminer la part définitive de l'Etat dans le
nouvel ensemble. La participation de l'Etat ne sera en aucun cas
inférieure à la minorité de blocage, soit 34 %", déclare le ministre.
Le seuil de 34 % est celui qui permet de prévenir notamment toute
possibilité de rachat.
"Si l'Etat devient minoritaire, le nouvel ensemble pourrait devenir la
cible d'une offre publique d'achat (OPA). La taille du nouvel ensemble
et le fait que l'Etat détienne une participation supérieure à la
minorité de blocage mettront l'entreprise à l'abri d'opérations
hostiles", ajoute M. Breton.
FEU VERT DES DEUX CONSEILS D'ADMINISTRATION
A l'image du premier ministre, Thierry Breton s'est bien gardé de
mentionner la menace d'un raid hostile de l'Italien Enel. Pour tenter
d'étouffer les polémiques sur la défense des entreprises françaises,
le premier ministre avait indiqué que les <HAP1>deux</HAP1> groupes discutaient
"depuis plusieurs mois". Pourtant, la précipitation semble dominer
puisque le gouvernement n'a pas été en mesure de dévoiler les
modalités de la fusion pour savoir qui de Suez ou de GDF achète
l'autre. <HAP1>Les</HAP1> <HAP1>conseils</HAP1> d'administration des groupes Suez et Gaz de
France, dont la fusion a été annoncée samedi par le gouvernement, ont
donné leur feu vert au projet mais sans se prononcer sur les
modalités, selon des communiqués publiés samedi soir. <HAP1>Les</HAP1> <HAP1>conseils</HAP1>
d'administration des <HAP1>deux</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>sociétés</HAP1-et-2></HAP2> se <HAP2><HAP1-et-2>réunissent</HAP1-et-2></HAP2> dimanche soir pour
<HAP2><HAP1-et-2>examiner</HAP1-et-2></HAP2> les <HAP2><HAP1-et-2>parités</HAP1-et-2></HAP2> de fusion. <HAP1>Les</HAP1> modalités <HAP2><HAP1-et-2>pourraient</HAP1-et-2></HAP2> d'<HAP2><HAP1-et-2>ailleurs</HAP1-et-2></HAP2>
<HAP2><HAP1-et-2>être</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>annoncées</HAP1-et-2></HAP2> dans la <HAP2><HAP1-et-2>soirée</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>etune</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>conférence</HAP1-et-2></HAP2> de <HAP2><HAP1-et-2>presse</HAP1-et-2></HAP2> est <HAP2><HAP1-et-2>prévue</HAP1-et-2></HAP2>
<HAP1>lundi</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>matin</HAP1-et-2></HAP2>.
Cette fusion va créer un des "tout premiers groupes mondiaux de
l'énergie", a dit M. de Villepin et sera "le premier acteur mondial
du gaz naturel liquéfié"). Cette fusion donnera en outre à la France
"un deuxième grand acteur énergétique à côté d'EDF et renforcera la
vocation industrielle mondiale de notre pays", a-t-il ajouté. EDF est
pour l'heure le leader européen de l'électricité.
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