Vendredi 02 Mars 2007 18:24:26

Projection sur un fichier (au format Lexico3) et constitué de 2 volets :

  • des segments maximaux communs (cf lien à droite),
  • des segments répétés communs,
  • des sous-segments maximaux propres à chaque volet (cf lien à droite),
  • des hapax de l'ensemble des 2 volets,
  • des hapax associés à chacun des 2 volets du texte,
  • des formes propres à chaque volet.

On trouve ci-dessous, le résultat de la projection sur les 2 volets d'un même texte.

Grille de lecture

segment répété
hapax des 2 fichiers
hapax du fichier 1
hapax du fichier 2
forme propre (non hapax) à l'un des 2 fichiers

Liste des SMC : segments maximaux commun
(i.e chaîne comprise entre 2 délimiteurs)
Liste des s-SMC : sous-segments maximaux
(i.e chaîne maximale commune non-SMC)
FICHIER 1FICHIER 2

§ <MOIS=" 200601"><JOUR=" 20060124"><HEURE="2006012406"> Selon les projections des principales chaînes de télévision canadiennes, les conservateurs de Stephen Harper ont remporté les élections législatives. Cette victoire, si elle est confirmée, mettrait fin à plus de douze années de pouvoir du parti libéral. Mais les conservateurs devraient à priori se contenter d'un gouvernement minoritaire. Selon ces projections, M. Harper, un homme politique de 46 ans venu de l'ouest du pays, ne parviendrait en effet pas au seuil de 155 députés nécessaire pour avoir la majorité à la Chambre des Communes. Il devra ainsi compter sur l'appui des autres partis représentés au Parlement pour faire adopter ses mesures législatives et se maintenir au pouvoir. Les premiers résultats officiels, encore très partiels, de la commission électorale indépendante Elections Canada, donnait également, lundi soir, les conservateurs en tête. Ils ont notamment remporté au moins sept sièges dans la province francophone du Québec, ils n'avaient pas réussi à faire élire un seul député lors des élections précédentes, en juin 2004. Les libéraux du premier ministre sortant Paul Martin ont pâti de l'usure du pouvoir et des suites d'un scandale de pots-de-vin qui a terni l'image de son parti. UNE ÉLECTION PROVOQUÉE PAR LA CHUTE DU GOUVERNEMENT Dans ce vaste pays, qui s'étend sur six fuseaux horaires, les derniers bureaux de vote ont fermé à 3 heures GMT (4 heures à Paris) sur la côte pacifique et le dépouillement était encore en cours. Tous les sondages récents avaient prédit une victoire de Stephen Harper, qui a promis de faire le ménage à Ottawa, de réduire les taxes sur la consommation et d'améliorer les relations avec les Etats-Unis. Le premier ministre sortant Paul Martin, 67 ans, avait refusé jusqu'au dernier moment de s'avouer vaincu, espérant un retournement de dernière minute qui n'est apparemment pas venu. Il a été réélu dans sa circonscirption, mais la défaite de son parti pourrait sonner le glas de sa carrière politique. C'était la première élection en hiver depuis 27 ans dans ce pays le mercure peut descendre très bas en janvier. Mais la météo s'est montrée relativement clémente dans l'ensemble du pays et n'a pas perturbé le déroulement des opérations de vote. L'élection a été provoquée par la chute, fin novembre, du gouvernement minoritaire de M. Martin sur une motion de censure de l'opposition, à la suite d'un scandale de détournements de fonds. UNE VOLONTÉ DE CHANGEMENT DES CANADIENS Durant une campagne marquée par des ratés, M. Martin, un ancien homme d'affaires ayant fait fortune à la tête d'une compagnie maritime, n'a cessé de présenter son adversaire comme un ultra-conservateur, proche de la droite conservatrice américaine et prêt à ramener le Canada en arrière, notamment sur les questions de société comme l'avortement et le mariage homosexuel. Battu sur le fil par M. Martin, lors de l'élection de 2004, M. Harper a évolué vers le centre et a apparemment su adoucir son image d'idéologue rigide qui avait alors effrayé une partie de l'électorat modéré. Une victoire des conservateurs ne signifierait pas que le Canada est prêt à effectuer un net virage à droite, notaient toutefois les commentateurs. Ainsi, le Nouveau parti démocratique (NPD, gauche) améliore sensiblement ses résultats et pourrait compter une dizaine de députés de plus que lors de la précédente législature. La victoire des conservateurs traduirait surtout une volonté de changement des Canadiens, après plus de 12 ans de gouvernements libéraux et le désir de sanctionner le parti libéral pour un vaste scandale de corruption remontant à Jean Chrétien, le prédécesseur de Paul Martin. Au Québec, les indépendantistes du bloc québécois demeurent largement en tête mais sont en léger recul par rapport aux élections de 2004.

§ <MOIS=" 200601"><JOUR=" 20060124"><HEURE="2006012407"> Les conservateurs de Stephen Harper ont remporté les élections canadiennes organisées lundi 23 janvier, mettant fin à plus de 12 années de pouvoir du parti libéral. Mais ils devront se contenter d'un gouvernement minoritaire. Le premier ministre sortant Paul Martin, 67 ans, a concédé, tôt mardi, la victoire à son adversaire conservateur Stephen Harper et annoncé qu'il allait quitter la direction du parti libéral. "Je viens de téléphoner à Stephen Harper et je lui ai présenté mes félicitations. Le peuple canadien l'a choisi pour gouverner le Canada", a déclaré M. Martin visiblement ému. M. Harper, un homme politique de 46 ans venu de l'ouest du pays, ne disposera cependant pas des 155 députés nécessaires pour avoir la majorité à la Chambre des Communes et devra trouver des alliances pour gouverner et se maintenir au pouvoir. "Les Canadiens voulaient un changement", a déclaré Perer McKay, numéro deux du parti conservateur à la chaîne CTV. UNE VICTOIRE ANNONCÉE Les libéraux du premier ministre sortant Paul Martin ont pâti de l'usure du pouvoir et des suites d'un scandale de pots-de-vin qui a terni l'image de son parti. Mais le Canada pourrait faire face à un nouvelle période d'incertitude, les gouvernements minoritaires ayant généralement une espérance de vie limitée dans ce pays. Selon des résultats officiels encore partiels à 5 h 30 GMT (6 h 30 à Paris), des conservateurs étaient élus ou en avance dans 124 des 308 circonscriptions du pays. Les libéraux se trouvaient dans la même situation dans 103, le Bloc québécois (indépendantiste) suivait avec 51 candidats élus ou en tête, et les sociaux-démocrates du Nouveau parti démocratique (NPD) avec 29. Tous les sondages récents avaient prédit une victoire de Stephen Harper, qui a promis de faire le ménage à Ottawa, de réduire les taxes sur la consommation et d'améliorer les relations avec les Etats-Unis. UNE VOLONTÉ DE CHANGEMENT Le premier ministre sortant avait refusé jusqu'au dernier moment de s'avouer vaincu, mais il a tiré sa révérence avec une certaine élégance, rappelant qu'il avait redressé les finances du pays. "Nous avons hérité d'un pays en difficulté, nous en avons fait un pays dont les finances publiques font l'envie du monde entier. Nous avons mis en place les fondations sociales pour s'assurer que notre richesse collective soit répartie équitablement", a-t-il dit. L'élection a été provoquée par la chute, fin novembre, du gouvernement minoritaire de M. Martin sur une motion de censure de l'opposition, à la suite d'un scandale de détournements de fonds. Durant une campagne marquée par des ratés, M. Martin, un ancien homme d'affaires ayant fait fortune à la tête d'une compagnie maritime, n'a cessé de présenter son adversaire comme un ultra-conservateur, proche de la droite conservatrice américaine et prêt à ramener le Canada en arrière, notamment sur les questions de société comme l'avortement et le mariage homosexuel. Battu sur le fil par M. Martin, lors de l'élection de 2004, M. Harper a évolué vers le centre et a su cette fois-ci adoucir son image d'idéologue rigide qui avait alors effrayé une partie de l'électorat modéré. Pour de nombreux commentateurs la victoire des conservateurs traduit en grande partie une volonté de changement des Canadiens, après plus de 12 ans de pouvoir du parti libéral, et leur désir de sanctionner cette formation pour un vaste scandale de corruption remontant à Jean Chrétien, le prédécesseur de Paul Martin.