Vendredi 02 Mars 2007 18:24:53

Projection sur un fichier (au format Lexico3) et constitué de 2 volets :

  • des segments maximaux communs (cf lien à droite),
  • des segments répétés communs,
  • des sous-segments maximaux propres à chaque volet (cf lien à droite),
  • des hapax de l'ensemble des 2 volets,
  • des hapax associés à chacun des 2 volets du texte,
  • des formes propres à chaque volet.

On trouve ci-dessous, le résultat de la projection sur les 2 volets d'un même texte.

Grille de lecture

segment répété
hapax des 2 fichiers
hapax du fichier 1
hapax du fichier 2
forme propre (non hapax) à l'un des 2 fichiers

Liste des SMC : segments maximaux commun
(i.e chaîne comprise entre 2 délimiteurs)
Liste des s-SMC : sous-segments maximaux
(i.e chaîne maximale commune non-SMC)
FICHIER 1FICHIER 2

§ <MOIS=" 200601"><JOUR=" 20060124"><HEURE="2006012419"> Au moins neuf personnes, dont sept policiers et un expatrié, ont été tuées, mardi 24 janvier, lors de l'attaque par des hommes armés d'une installation de la compagnie pétrolière italienne Agip à Port Harcourt, selon des témoins. A Rome, le porte-parole d'Eni, dont Agip est une filiale, a déclaré manquer de détails sur l'assaut de son complexe dans la région du delta du Niger, une vague de violence récente a visé des groupes pétroliers. Une habitante de la ville, Damka Pueba, a indiqué qu'elle avait entendu des coups de feu venant du site de production d'Agip. "Une des employées est sortie en criant. Elle a dit que des jeunes hommes étaient arrivés sur des bateaux rapides dans les locaux de la compagnie et avaient commencé à tirer", a raconté cette employée d'une agence de développement. "Tous ceux qui sortent disent que sept policiers ont été tués. Une de mes voisines est mariée à un policier qui a été tué", a-t-elle ajouté. BRAS DE FER SUR LA MANNE PÉTROLIÈRE Selon M^me Pueba, d'autres témoins ont affirmé qu'au moins un employé avait été tué par les assaillants, qui portaient des treillis de camouflage et des bérets. Un consultant en sécurité travaillant pour une compagnie pétrolière indique pour sa part que deux civils, dont un expatrié, compteraient parmi les victimes, outre les policiers. Les responsables d'Agip au Nigeria ont précisé que les attaquants ont volé de l'argent. La région du delta du Niger, située dans le sud du premier pays exportateur africain de pétrole, connaît depuis plusieurs semaines une vague d'attaques revendiquées par des militants séparatistes. Elles ont causé au moins 20 morts. Jusqu'ici, la principale cible a été Royal Dutch Shell, première compagnie pétrolière au Nigeria, qui a notamment subi une prise d'otages. Conséquence de cette insécurité, les exportations du Nigeria ont baissé de 10 %, alimentant la hausse du pétrole sur les marchés. La zone est connue pour abriter dans ses criques et marais des trafiquants de pétrole et des habitants vivant dans la misère. Des opposants reprochent au président nigérian Olusegun Obasanjo de ne pas redistribuer la manne du pétrole. Le chef de l'Etat nigérian tente, lui, de sécuriser les installations, notamment en employant l'armée. Il avait déclaré l'état d'urgence fin décembre 2005, suite à un attentat à la dynamite dirigé contre un pipeline.

§ <MOIS=" 200601"><JOUR=" 20060124"><HEURE="2006012421"> Au moins neuf personnes, dont 8 policiers et un employé nigérian, ont été tuées, mardi 24 janvier, lors de l'attaque par des hommes armés d'une installation de la compagnie pétrolière italienne Agip à Port Harcourt. Selon Eni, dont Agip est une filiale, l'attaque visait surtout la banque installée sur le site. Le groupe a déclaré manquer de détails pour établir si le raid été lié aux rebelles de la région du delta qui visent depuis plusieurs semaines l'industrie pétrolière. "Il s'agit d'un hold-up qui a réussi" a estimé le consul général d'Italie à Lagos, à propos de l'attaque, très bien organisée et lancée depuis deux bateaux rapides. Les assaillants portaient des treillis de camouflage et des bérets. Ils étaient armés d'AK-47. Le consul a précisé qu'aucun expatrié, donc aucun Italien n'avait été tué, contrairement à ce qu'avaient d'abord affirmé des témoins. UN EMAIL DES RAVISSEURS DES OTAGES DE SHELL L'attaque contre Agip survient alors que quatre employés expatriés, employés par Royal Dutch Shell, sont retenus en otage depuis deux semaines par un groupe séparatiste. Jusqu'ici, le géant anglo-néerlandais, première compagnie pétrolière du Nigeria, a été la principale cible de la vague d'attaques lancées dans la région du delta du Niger, située dans le sud du premier pays exportateur africain de pétrole. Les ravisseurs demandent la libération de deux personnalités de la communauté Ijaw, ethnie du sud-est du Nigeria. Mardi, dans un email, le groupe a de nouveau exigé que Shell verse 1,5 milliard de dollars aux zones polluées par l'exploitation pétrolière. Ces derniers jours, ces rebelles avaient menacé d'attaquer à nouveau et de prendre plus d'otages, si l'ex-gouverneur Diepreye Alamieyeseigha et le chef séparatiste Mujahid Dokudo Asari n'étaient pas libérés. La zone est connue pour abriter dans ses criques et marais des trafiquants de pétrole et des habitants vivant dans la misère. Les rebelles reprochent au président nigérian Olusegun Obasanjo de ne pas redistribuer la manne du pétrole. Le chef de l'Etat nigérian tente, lui, de sécuriser les installations, notamment en employant l'armée. Il avait déclaré l'état d'urgence fin décembre 2005, suite à un attentat à la dynamite dirigé contre un pipeline. L'insécurité dans la région a entraîné une baisse de 10 % des exportations du Nigeria, alimentant la hausse du pétrole sur les marchés.