§ <MOIS=" 200601"><JOUR=" 20060127"><HEURE="2006012716"> Coup de théâtre dans l'acier mondial. Vendredi 27 janvier, dans la matinée, le numéro un mondial du secteur, l'indien Mittal, détenu à 88 % par le milliardaire britannique d'origine indienne Lakshmi Mittal, a annoncé une offre publique d'achat(OPA) sur le numéro deux, le groupe luxembourgeois Arcelor. Celui-ci est issu de la fusion en 2002, du français Usinor, du luxembourgeois Arbed et de l'espagnol Aceralia. Cette offre est amicale puisque sollicitée par Arcelor. Selon un analyste, le groupe européen se négocie 2,4 4 fois son Ebitda( résultat d'exploitation avant impôt, amortissement et survaleur), contre 4, 3 fois pour Mittal. Le marché n'aurait pas suffisamment pris en compte l'amélioration de la situation de l'entreprise qui s'est fortement désendettée et est en situation de trésorerie nette. Numéro un mondial jusqu'en 2005, Arcelor s'était fait ravir la première place par Mittal lorsque celui-ci a racheté l'américain ISG( International Steel Group) en avril. La même année, Mittal avait remporté la privatisation de l'ukrainien Kryvorizshtal pour 4, 1 milliards d'euros. Arcelor était aussi candidat. Le secteur de l'acier est peu concentré. Arcelor est en train d'acquérir le canadien Dofasco. L'OPA hostile est devenue amicale le 24 janvier après le retrait du concurrent, l'allemand ThyssenKrupp. Mittal produit quelque 58 millions de tonnes d'acier, Arcelor environ 50. A eux deux, ils contrôlent à peine plus de 10 % de la production mondiale. Le troisième, Nippon Steel, un peu plus de 30 millions de tonnes. Le marché de l'acier, en pleine explosion, est tiré par la forte demande chinoise. Fin décembre 2005, le numéro un mondial de l'acier, Mittal Steel, avait confirmé être en pourparlers avec le groupe chinois Baotou Iron and Steel pour prendre dans ce groupe une participation. Selon des informations publiées dans le Caijing Magazine, Mittal pourrait acquérir au maximum 49 % du groupe chinois, détenu par Pékin, en vertu d'une loi qui interdit aux groupes étrangers d'avoir une position de contrôle dans les entreprises sidérurgiques.
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§ <MOIS=" 200601"><JOUR=" 20060127"><HEURE="2006012719"> Coup de théâtre dans l'acier mondial. Vendredi 27 janvier, dans la matinée, le numéro un mondial du secteur, l'indien Mittal, détenu à 88 % par le milliardaire britannique d'origine indienne Lakshmi Mittal, a annoncé une offre publique d'achat(OPA) hostile sur le numéro deux, le groupe luxembourgeois Arcelor. Celui-ci est issu de la fusion en 2002, du français Usinor, du luxembourgeois Arbed et de l'espagnol Aceralia. Selon un analyste, le groupe européen se négocie 2,4 4 fois son Ebitda( résultat d'exploitation avant impôt, amortissement et survaleur), contre 4, 3 fois pour Mittal. Le marché n'aurait pas suffisamment pris en compte l'amélioration de la situation de l'entreprise qui s'est fortement désendettée et est en situation de trésorerie nette. Numéro un mondial jusqu'en 2005, Arcelor s'était fait ravir la première place par Mittal lorsque celui-ci a racheté l'américain ISG( International Steel Group) en avril. La même année, Mittal avait remporté la privatisation de l'ukrainien Kryvorizshtal pour 4, 1 milliards d'euros. Arcelor était aussi candidat. Le secteur de l'acier est peu concentré. Arcelor est en train d'acquérir le canadien Dofasco. L'OPA hostile est devenue amicale le 24 janvier après le retrait du concurrent, l'allemand ThyssenKrupp. Mittal produit quelque 58 millions de tonnes d'acier, Arcelor environ 50. A eux deux, ils contrôlent à peine plus de 10 % de la production mondiale. Le troisième, Nippon Steel, un peu plus de 30 millions de tonnes. Le marché de l'acier, en pleine explosion, est tiré par la forte demande chinoise. Fin décembre 2005, le numéro un mondial de l'acier, Mittal Steel, avait confirmé être en pourparlers avec le groupe chinois Baotou Iron and Steel pour prendre dans ce groupe une participation. Selon des informations publiées dans le Caijing Magazine, Mittal pourrait acquérir au maximum 49 % du groupe chinois, détenu par Pékin, en vertu d'une loi qui interdit aux groupes étrangers d'avoir une position de contrôle dans les entreprises sidérurgiques.
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