Vendredi 02 Mars 2007 18:25:14

Projection sur un fichier (au format Lexico3) et constitué de 2 volets :

  • des segments maximaux communs (cf lien à droite),
  • des segments répétés communs,
  • des sous-segments maximaux propres à chaque volet (cf lien à droite),
  • des hapax de l'ensemble des 2 volets,
  • des hapax associés à chacun des 2 volets du texte,
  • des formes propres à chaque volet.

On trouve ci-dessous, le résultat de la projection sur les 2 volets d'un même texte.

Grille de lecture

segment répété
hapax des 2 fichiers
hapax du fichier 1
hapax du fichier 2
forme propre (non hapax) à l'un des 2 fichiers

Liste des SMC : segments maximaux commun
(i.e chaîne comprise entre 2 délimiteurs)
Liste des s-SMC : sous-segments maximaux
(i.e chaîne maximale commune non-SMC)
FICHIER 1FICHIER 2

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060224"><HEURE="2006022408"> En cette journée de prière, le gouvernement irakien cherche à prévenir des accrochages interconfessionnels. Un couvre-feu a été mis en place à Bagdad et dans les trois provinces environnantes. Il restera en vigueur, vendredi 24 février, jusqu'à 16 heures( 14 heures à Paris). Les mesures sont draconiennes: selon des sources proches des services du premier ministre et du ministère de l'intérieur, la police arrêtera ceux qui descendront dans les rues ou se rendront dans les mosquées dans la capitale. Le couvre-feu s'appliquera aussi aux provinces à population mixte de Salahaddin, de Diyala et de Babil au nord, à l'est et au sud de la capitale, et l'aéroport de Bagdad sera fermé. Cette décision fait suite à deux jours de violences meurtrières entre chiites et sunnites déclenchées par un attentat à la bombe qui a détruit mercredi à l'aube le dôme de la grande mosquée chiite de Samarra, au nord de la capitale. Depuis, selon un bilan officiel, plus de 130 personnes ont été tuées, des dizaines de mosquées sunnites ont été attaquées à titre de représailles. Trois journalistes irakiens de la chaîne satellitaire Al-Arabiya, dont la jeune correspondante Atwar Bahjat, ont été enlevés et tués. LES AUTORITÉS APPELLENT AU CALME Les Etats-Unis, l'ONU et les dirigeants irakiens sont intervenus pour souligner la nécessité d'apaiser la situation afin que le pays ne bascule pas dans une véritable guerre entre la minorité sunnite naguère au pouvoir et la majorité chiite qui l'a supplantée. Le président des Etats-Unis, désireux de voir progresser le retrait des troupes américaines d'Irak avant les élections au Congrès dans huit mois, a appelé au"calme". L'envoyé des Nations unies a invité toutes les parties à discuter pour trouver une issue à la crise la plus grave que l'Irak ait connue depuis l'entrée en guerre des Etats-Unis il y a trois ans. Mais d'importants dirigeants sunnites se sont retirés des discussions pour la formation d'un nouveau gouvernement issu du élections de décembre. Les forces américaines se font discrètes dans la capitale. C'est donc la police irakienne, largement inexpérimentée, et l'armée qui sont en première ligne pour tenter d'arrêter les manifestations de protestations qui sont attendues vendredi. Ce sera une journée test pour la loyauté des milices chiites, qui sont censées suivre les consignes des partis au pouvoir, qui ont lancé des appels à l'ordre, et pour la loyauté des soldats et de la police irakienne, formés par les Américains et dont une grande partie des membres sont issus de ces mêmes milices. L'imam radical chiite Moktada Al-Sadr et Abdoul Aziz Hakim, membre du puissant parti pro-iranien SCIRI, ont lancé des appels au calme. Mais leurs milices rivales, l'Armée du Mehdi et le mouvement Badr sont dans les rues.

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060224"><HEURE="2006022409"> En cette journée de prière, le gouvernement irakien cherche à prévenir des accrochages interconfessionnels. Un couvre-feu a été mis en place à Bagdad et dans les trois provinces environnantes. Il restera en vigueur, vendredi 24 février, jusqu'à 16 heures( 14 heures à Paris). Les mesures sont draconiennes: selon des sources proches des services du premier ministre et du ministère de l'intérieur, la police arrêtera ceux qui descendront dans les rues ou se rendront dans les mosquées dans la capitale. Le couvre-feu s'appliquera aussi aux provinces à population mixte de Salahaddin, de Diyala et de Babil au nord, à l'est et au sud de la capitale, et l'aéroport de Bagdad sera fermé. Cette décision fait suite à deux jours de violences meurtrières entre chiites et sunnites, déclenchées par un attentat à la bombe qui a détruit mercredi à l'aube le dôme de la grande mosquée chiite de Samarra, au nord de la capitale irakienne. Depuis, selon un bilan officiel, plus de 130 personnes ont été tuées, des dizaines de mosquées sunnites ont été attaquées à titre de représailles. Trois journalistes irakiens de la chaîne satellitaire Al-Arabiya, dont la jeune correspondante Atwar Bahjat, ont été enlevés et tués. LES AUTORITÉS APPELLENT AU CALME Les Etats-Unis, l'ONU et les dirigeants irakiens sont intervenus pour souligner la nécessité d'apaiser la situation afin que le pays ne bascule pas dans une véritable guerre entre la minorité sunnite naguère au pouvoir et la majorité chiite qui l'a supplantée. Le président des Etats-Unis, désireux de voir progresser le retrait des troupes américaines d'Irak avant les élections au Congrès dans huit mois, a appelé au"calme". L'envoyé des Nations unies a invité toutes les parties à discuter pour trouver une issue à la crise la plus grave que l'Irak ait connue depuis l'entrée en guerre des Etats-Unis il y a trois ans. Mais d'importants dirigeants sunnites se sont retirés des discussions pour la formation d'un nouveau gouvernement issu des élections de décembre 2005. Les forces américaines se font discrètes dans la capitale. C'est donc la police irakienne, largement inexpérimentée, et l'armée qui sont en première ligne pour tenter d'arrêter les manifestations de protestations qui sont attendues vendredi. Ce sera une journée-test pour la loyauté des milices chiites, qui sont censées suivre les consignes des partis au pouvoir. Ceux-ci ont lancé des appels à l'ordre, et pour la loyauté des soldats et de la police irakienne, formés par les Américains et dont une grande partie des membres sont issus de ces mêmes milices. L'imam radical chiite Moktada Al-Sadr et Abdoul Aziz Hakim, membre du puissant parti pro-iranien Sciri, ont lancé des appels au calme. Mais leurs milices rivales, l'Armée du Mahdi et le mouvement Badr, sont dans les rues.