Vendredi 02 Mars 2007 18:26:05

Projection sur un fichier (au format Lexico3) et constitué de 2 volets :

  • des segments maximaux communs (cf lien à droite),
  • des segments répétés communs,
  • des sous-segments maximaux propres à chaque volet (cf lien à droite),
  • des hapax de l'ensemble des 2 volets,
  • des hapax associés à chacun des 2 volets du texte,
  • des formes propres à chaque volet.

On trouve ci-dessous, le résultat de la projection sur les 2 volets d'un même texte.

Grille de lecture

segment répété
hapax des 2 fichiers
hapax du fichier 1
hapax du fichier 2
forme propre (non hapax) à l'un des 2 fichiers

Liste des SMC : segments maximaux commun
(i.e chaîne comprise entre 2 délimiteurs)
Liste des s-SMC : sous-segments maximaux
(i.e chaîne maximale commune non-SMC)
FICHIER 1FICHIER 2

§ <MOIS=" 200601"><JOUR="20060129"><HEURE="2006012920"> Alors que le texte sur le Contrat première embauche doit être examiné mardi à l'Asemblée, les pro et anti CPE s'affrontent par déclarations interposées. Lors de la réunion de ses secrétaires de sections à la mutualité à Paris, dimanche 29 janvier, le Parti socialiste a tenté de se mettre en ordre de bataille. En fixant sa feuille de route pour 2006, il a fait de la lutte contre le CPE une priorité pour faire face à la" machine de guerre" de l'UMP. La logique du gouvernement, a dénoncé Dominique Strauss-Kahn, est "inégalitaire". " La droite n'a qu'un seul ennemi, l'égalité, elle n'a qu'un seul drapeau, la généralisation de la précarité", a declaré l'un des nombreux candidats à l'investiture du parti. " Le CPE, c'est pas mieux que rien, c'est pire que tout", avait lancé un peu plus tôt ce matin sur Canal Plus l'ancien ministre de l'économie. " Je voudrais qu'on m'explique pour les jeunes comment ils sont susceptibles de s'installer, de louer un appartement, d'emprunter de l'argent pour acheter une bagnole, de se marier, d'avoir des enfants, avec comme projet d'emploi une journée", a-t-il ajouté. De son côté, Laurent Fabius a opposé" la société inégalitaire" mise en place par la droite à" une société solidaire" à construire. Pour couper court aux attaques de la droite sur l'absence d'idées du PS, il a proposé une alternative au CPE, rebaptisé " contrat précarité exclusion" : un " contrat sécurité insertion" qui " garantirait une rémunération" et ouvrirait la voie à un CDI. Les syndicats lycéens, réunis en congrès chacun de leur côté à Paris, ont également fait monter la pression sur le CPE. La FIDL dénonce les" réformes anti-jeunes du gouvernement" tandis que l'UNL avait invité le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault pour préparer la mobilisation du 7 février. " LE CPE SERA PLUS AVANTAGEUX" ESTIME LA DROITE De son côté, le ministre de l'emploi Jean-Louis Borloo juge a tenté de défendre, au nom du gouvernement, le rôle du CPE." J'ai une fille de 23 ans, actuellement en stage. On ne lui propose que ça ou des CDD. Le CPE sera plus avantageux", a déclaré M. Borloo dans un entretien au Journal du Dimanche. " C'est un CDI souple qui ouvre des droits à la formation", selon le ministre qui estime qu'en cas de rupture anticipée " le CPE propose des indemnités et la possibilité d'être couvert par l'assurance-chômage". " Je souhaite que le bon sens l'emporte", a-t-il ajouté, comme en réponse à l'organisation d'un journée de mobilisation le 7 février. Il a également justifié les chiffres de la baisse du chômage,qui selon lui ne sont pas dus aux radiations des listes de l'ANPE : " C'est totalement faux! (...) Je le répète, il y a beaucoup plus de créations d'emplois aujourd'hui que les statistiques ne l'indiquent, notamment dans les services à la personne et les très petites entreprises." " Le CDI généralisé, nous le souhaitons pour tous et les partenaires sociaux sont ouverts au dialogue. Mais les situations professionnelles sont variées et nous devons renforcer dans le même temps les formations en alternance pour ceux qui recherchent un poste", a-t-il souligné. Le ministre de l'économie Thierry Breton a voulu se montrer souple sur les applications du contrat " Si jamais on voit qu'il y a des domaines qui ne vont pas, on les adapte. Si on voit par contre que cela fonctionne, on avance", a-t-il déclaré au grand jury RTL-LCI-Le Figaro. " Il faut tester. On voit bien ce que cela donne. Si jamais une solution ne marche pas, et bien on ne la maintient pas obligatoirement", a-t-il répondu, interrogé sur une éventuelle marche arrière du gouvernement en juin.

§ <MOIS=" 200601"><JOUR="20060130"><HEURE="2006013009"> Alors que le texte sur le contrat première embauche doit être examiné mardi à l'Assemblée, les pro et anti-CPE s'affrontent par déclarations interposées. Lors de la réunion de ses secrétaires de sections à la Mutualité à Paris, dimanche 29 janvier, le Parti socialiste a tenté de se mettre en ordre de bataille. En fixant sa feuille de route pour 2006, il a fait de la lutte contre le CPE une priorité pour faire face à la" machine de guerre" de l'UMP. La logique du gouvernement, a dénoncé Dominique Strauss-Kahn, est "inégalitaire". " La droite n'a qu'un seul ennemi, l'égalité, elle n'a qu'un seul drapeau, la généralisation de la précarité", a déclaré l'un des nombreux candidats à l'investiture du parti. " Le CPE, c'est pas mieux que rien, c'est pire que tout", avait lancé un peu plus tôt ce matin sur Canal+ l'ancien ministre de l'économie. " Je voudrais qu'on m'explique pour les jeunes comment ils sont susceptibles de s'installer, de louer un appartement, d'emprunter de l'argent pour acheter une bagnole, de se marier, d'avoir des enfants, avec comme projet d'emploi une journée", a-t-il ajouté. De son côté, Laurent Fabius a opposé" la société inégalitaire" mise en place par la droite à" une société solidaire" à construire. Pour couper court aux attaques de la droite sur l'absence d'idées du PS, il a proposé une alternative au CPE, rebaptisé " contrat précarité exclusion" : un " contrat sécurité insertion" qui " garantirait une rémunération" et ouvrirait la voie à un CDI. Les syndicats lycéens, réunis en congrès chacun de leur côté à Paris, ont également fait monter la pression sur le CPE. La FIDL dénonce les" réformes anti-jeunes du gouvernement", tandis que l'UNL avait invité le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, pour préparer la mobilisation du 7 février. " LE CPE SERA PLUS AVANTAGEUX", ESTIME LA DROITE De son côté, le ministre de l'emploi, Jean-Louis Borloo, a tenté de défendre, au nom du gouvernement, le rôle du CPE." J'ai une fille de 23 ans, actuellement en stage. On ne lui propose que ça ou des CDD. Le CPE sera plus avantageux", a déclaré M. Borloo dans un entretien au Journal du dimanche. " C'est un CDI souple qui ouvre des droits à la formation", selon le ministre, qui estime qu'en cas de rupture anticipée, " le CPE propose des indemnités et la possibilité d'être couvert par l'assurance-chômage". " Je souhaite que le bon sens l'emporte", a-t-il ajouté, comme en réponse à l'organisation d'un journée de mobilisation le 7 février. Il a également justifié les chiffres de la baisse du chômage, qui, selon lui, ne sont pas dus aux radiations des listes de l'ANPE : "C C'est totalement faux! (...) Je le répète, il y a beaucoup plus de créations d'emplois aujourd'hui que les statistiques ne l'indiquent, notamment dans les services à la personne et les très petites entreprises." " Le CDI généralisé, nous le souhaitons pour tous et les partenaires sociaux sont ouverts au dialogue. Mais les situations professionnelles sont variées, et nous devons renforcer dans le même temps les formations en alternance pour ceux qui recherchent un poste", a-t-il souligné. Le ministre de l'économie, Thierry Breton, a voulu se montrer souple sur les applications du contrat. " Si jamais on voit qu'il y a des domaines qui ne vont pas, on les adapte. Si on voit par contre que cela fonctionne, on avance", a-t-il déclaré au "Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro". " Il faut tester. On voit bien ce que cela donne. Si jamais une solution ne marche pas, et bien on ne la maintient pas obligatoirement", a-t-il répondu, interrogé sur une éventuelle marche arrière du gouvernement en juin.