Vendredi 02 Mars 2007 18:27:32

Projection sur un fichier (au format Lexico3) et constitué de 2 volets :

  • des segments maximaux communs (cf lien à droite),
  • des segments répétés communs,
  • des sous-segments maximaux propres à chaque volet (cf lien à droite),
  • des hapax de l'ensemble des 2 volets,
  • des hapax associés à chacun des 2 volets du texte,
  • des formes propres à chaque volet.

On trouve ci-dessous, le résultat de la projection sur les 2 volets d'un même texte.

Grille de lecture

segment répété
hapax des 2 fichiers
hapax du fichier 1
hapax du fichier 2
forme propre (non hapax) à l'un des 2 fichiers

Liste des SMC : segments maximaux commun
(i.e chaîne comprise entre 2 délimiteurs)
Liste des s-SMC : sous-segments maximaux
(i.e chaîne maximale commune non-SMC)
FICHIER 1FICHIER 2

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060207"><HEURE="2006020715"> AToulouse, environ 8 000 personnes, selon un nouveau comptage de la police, et 15 000 personnes, d'après les organisateurs, ont pris part au cortège. Rassemblé sur les boulevards, il s'est ébranlé peu après 11 heures, conduit par des étudiants et des lycéens regroupés derrière une banderole" Ni manipulés ni désinformés, lycéens 82 contre le CPE". Aux cris de" La jeunesse motivée, de Villepin tu vas virer" ou " A ceux qui veulent précariser la jeunesse, les jeunes répondent: 'Résistance'", les manifestants, au sein desquels figuraient des délégations de syndicats(SUD, CGT, FO, Solidaires, UNEF notamment) et de partis politiques de gauche( LCR et Mouvement des jeunes socialistes), ont commencé à défiler en direction du centre-ville. Une importante délégation d'étudiants de STAPS a distribué des cartons rouges avant de les brandir ensemble en scandant" Carton rouge, carton rouge, CPE qui bouge". Selon un étudiant faisant partie des organisateurs, 500 élèves de l'université de Toulouse-Rangueil et un millier de lycéens et étudiants de Montauban( Tarn-et-Garonne), où un rassemblement est prévu en fin d'après-midi, avaient rejoint la manifestation toulousaine. Avant le départ du cortège, un lycéen portant une casquette factice de policier et une mention Medef animait le rassemblement en fouettant un demandeur d'emploi virtuel, tandis qu'un autre brandissait un carton sur lequel était inscrit"Gauche, unis-toi! Le peuple a besoin de toi". Dans la matinée, une trentaine d'étudiants avaient établi un barrage filtrant devant l'entrée du campus de l'université Paul-Sabatier, derrière des banderoles" Unité pour la suppression des CPE" ou "Q Qui sème la misère récolte la colère!". Dans le sud-ouest, 3 000 personnes, selon la police, 8 000 d'après les syndicats, ont manifesté à Tarbes( Hautes-Pyrénées) pour exiger le retrait du contrat première embauche. Aux cris de" Les jeunes en colère, le CPE en galère", les manifestants, parmi lesquels 1 500 étudiants et lycéens, de sources concordantes, ont défilé dans les rues de Tarbes. A Auch, entre 1 100 et 1 500 personnes, dont une importante proportion d'étudiants et de lycéens, se sont rassemblées. Selon un comptage de la police, 600 jeunes venus d'Auch, de Mirande et Lectoure, accompagnés d'associations d'enseignants et de parents d'élèves, avaient rejoint le cortège en tête duquel défilait Philippe Martin, député socialiste et président du conseil général. Des slogans hostiles au CPE ponctuaient le défilé, auquel s'étaient associés des partis politiques de gauche et d'extrême gauche, des syndicats, sous des bannières fustigeant les contrats nouvelle embauche et première embauche tels que"CNE = contrat nouvelle embrouille" ou "CPE, contrat précaire d'exploitation". 4 000 personnes, selon la police, 10 000, selon la CFDT, ont défilé mardi en fin de matinée à Marseille, du Vieux Port jusqu'à la préfecture. Les représentants des confédérations avaient pris place derrière la banderole de tête demandant le" Retrait du contrat première embauche". Des mouvements étudiants et lycéens et politiques( Mouvement des Jeunes socialistes) étaient également présents dans la cortège. Selon la fédération lycéenne FIDL, 1 500 lycéens de la région marseillaise environ sont mobilisés. " Si les lycéens ne sont pas plus nombreux, c'est parce que c'est un jour de bac blanc, aujourd'hui nous disons non à la précarité, non au CPE et oui à l'avenir", a déclaré leur représentant, Tristan Rouquier. Parmi les manifestants, avaient pris place des salariés à la fois du secteur privé, comme Gemplus, Nestlé ou des dockers, et des fonctionnaires. Des représentants de la compagnie maritime SNCM, en cours de privatisation, étaient également présents. Aux cris de" précaires à 20 ans, précaires à 57 ans", les manifestants ont défilé derrière des banderoles demandant l'arrêt du CEP" contrat première exclusion". Entre 8 500 et 10 000 manifestants selon les syndicats ont manifesté à Rennes. La moitié du cortège, parti à 11 heures de la Place de la Mairie, était composée de lycéens et d'étudiants, tandis que l'autre moitié était constituée de salariés et chômeurs rassemblés. Derrière une banderole unitaire UNEF-CFTC-CFDT-CGT-FSU-FO, les manifestants ont défilé aux cris de"retrait, retrait du CPE, on remplace le chômage par la précarité". " Leurs droits avancent, nos droits reculent", " Non à la précarité", "CPE= chômage, précarité, exclusion" proclamaient d'autres banderoles. Une étudiante arborait un panneau" Jeune fille, 20 ans, cherche homme riche pour pallier sa précarité". " Le CPE légalise les contrats abusifs", affirme Elie Salaun, 19 ans, de l'UNEF, étudiant en art du spectacle. " C'est aberrant de dire que c'est la nature du contrat qui va améliorer l'emploi. Depuis la mise en place du CNE( contrat nouvelle embauche), on se rend compte que la majorité des embauches aurait de toute façon eu lieu, même sans CNE, en CDD ou CDI", affirme-t-il. De nombreux professeurs manifestaient également, ainsi que des salariés du secteur hospitalier, des services sociaux, de la métallurgie, de Thomson ou de Peugeot-PSA. Enfin des salariés de l'industrie automobile CF Gomma, qui a annoncé fin janvier la suppression de 328 postes dans son usine de Rennes, étaient également dans le cortège. Par ailleurs, environ 200 étudiants occupaient la chambre des métiers pour demander le retrait du CPE et du CNE et dénoncer la baisse des postes dans la fonction publique. A Brest, 5 000 personnes ont manifesté selon la police, 9 000 selon la CFDT et 12 000 selon la CGT. A Saint-Brieuc, ils étaient 3 500 selon la police, et entre 8 000 et 10 000 selon les syndicats. Enfin à Lorient, la police a comptabilisé 3 000 manifestants contre 4 500 selon les syndicats, et 2 000 à Vannes contre 2 500 selon les syndicats.

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060207"><HEURE="2006020716"> AToulouse, environ 8 000 personnes, selon un nouveau comptage de la police, et 15 000 personnes, d'après les organisateurs, ont pris part au cortège. Rassemblé sur les boulevards, il s'est ébranlé peu après 11 heures, conduit par des étudiants et des lycéens regroupés derrière une banderole" Ni manipulés ni désinformés, lycéens 82 contre le CPE". Aux cris de" La jeunesse motivée, de Villepin tu vas virer" ou " A ceux qui veulent précariser la jeunesse, les jeunes répondent: 'Résistance'", les manifestants, au sein desquels figuraient des délégations de syndicats(SUD, CGT, FO, Solidaires, UNEF notamment) et de partis politiques de gauche( LCR et Mouvement des jeunes socialistes), ont commencé à défiler en direction du centre-ville. Une importante délégation d'étudiants de STAPS a distribué des cartons rouges avant de les brandir ensemble en scandant" Carton rouge, carton rouge, CPE qui bouge". Selon un étudiant faisant partie des organisateurs, 500 élèves de l'université de Toulouse-Rangueil et un millier de lycéens et étudiants de Montauban( Tarn-et-Garonne), où un rassemblement est prévu en fin d'après-midi, avaient rejoint la manifestation toulousaine. Avant le départ du cortège, un lycéen portant une casquette factice de policier et une mention Medef animait le rassemblement en fouettant un demandeur d'emploi virtuel, tandis qu'un autre brandissait un carton sur lequel était inscrit"Gauche, unis-toi! Le peuple a besoin de toi". Dans la matinée, une trentaine d'étudiants avaient établi un barrage filtrant devant l'entrée du campus de l'université Paul-Sabatier, derrière des banderoles" Unité pour la suppression des CPE" ou "Q Qui sème la misère récolte la colère!" Dans le Sud-Ouest, 3 000 personnes, selon la police, 8 000 d'après les syndicats, ont manifesté à Tarbes( Hautes-Pyrénées) pour exiger le retrait du contrat première embauche. Aux cris de" Les jeunes en colère, le CPE en galère", les manifestants, parmi lesquels 1 500 étudiants et lycéens, de sources concordantes, ont défilé. A Auch, entre 1 100 et 1 500 personnes, dont une importante proportion d'étudiants et de lycéens, se sont rassemblées. Selon un comptage de la police, 600 jeunes venus d'Auch, de Mirande et Lectoure, accompagnés d'associations d'enseignants et de parents d'élèves, avaient rejoint le cortège en tête duquel défilait Philippe Martin, député socialiste et président du conseil général. Des slogans hostiles au CPE ponctuaient le défilé, auquel s'étaient associés des partis politiques de gauche et d'extrême gauche, des syndicats, sous des bannières fustigeant les contrats nouvelle embauche et première embauche tels que"CNE = contrat nouvelle embrouille" ou "CPE, contrat précaire d'exploitation". 4 000 personnes, selon la police, 10 000, selon la CFDT, ont défilé mardi en fin de matinée à Marseille, du Vieux Port jusqu'à la préfecture. Les représentants des confédérations avaient pris place derrière la banderole de tête demandant le" Retrait du contrat première embauche". Des mouvements étudiants et lycéens et politiques( Mouvement des jeunes socialistes) étaient également présents dans la cortège. Selon la fédération lycéenne FIDL, 1 500 lycéens de la région marseillaise environ se sont mobilisés. " Si les lycéens ne sont pas plus nombreux, c'est parce que c'est un jour de bac blanc, aujourd'hui nous disons non à la précarité, non au CPE et oui à l'avenir", a déclaré leur représentant, Tristan Rouquier. Parmi les manifestants, avaient pris place des salariés à la fois du secteur privé, comme Gemplus, Nestlé ou des dockers, et des fonctionnaires. Des représentants de la compagnie maritime SNCM, en cours de privatisation, étaient également présents. Aux cris de" précaires à 20 ans, précaires à 57 ans", les manifestants ont défilé derrière des banderoles demandant l'arrêt du CEP" contrat première exclusion". Entre 8 500 et 10 000 manifestants selon les syndicats ont manifesté à Rennes. La moitié du cortège, parti à 11 heures de la place de la Mairie, était composée de lycéens et d'étudiants, tandis que l'autre moitié était constituée de salariés et chômeurs rassemblés. Derrière une banderole unitaire UNEF-CFTC-CFDT-CGT-FSU-FO, les manifestants ont défilé aux cris de"retrait, retrait du CPE, on remplace le chômage par la précarité". " Leurs droits avancent, nos droits reculent", " Non à la précarité", "CPE = chômage, précarité, exclusion" proclamaient d'autres banderoles. Une étudiante arborait un panneau" Jeune fille, 20 ans, cherche homme riche pour pallier sa précarité". " Le CPE légalise les contrats abusifs", affirme Elie Salaun, 19 ans, de l'UNEF, étudiant en art du spectacle. " C'est aberrant de dire que c'est la nature du contrat qui va améliorer l'emploi. Depuis la mise en place du CNE( contrat nouvelle embauche), on se rend compte que la majorité des embauches aurait de toute façon eu lieu, même sans CNE, en CDD ou CDI", affirme-t-il. De nombreux professeurs manifestaient également, ainsi que des salariés du secteur hospitalier, des services sociaux, de la métallurgie, de Thomson ou de Peugeot-PSA. Enfin des salariés de l'industrie automobile CF Gomma, qui a annoncé fin janvier la suppression de 328 postes dans son usine de Rennes, étaient également dans le cortège. Par ailleurs, environ 200 étudiants occupaient la chambre des métiers pour demander le retrait du CPE et du CNE et dénoncer la baisse des postes dans la fonction publique. A Brest, 5 000 personnes ont manifesté selon la police, 9 000 selon la CFDT et 12 000 selon la CGT. A Saint-Brieuc, ils étaient 3 500 selon la police, et entre 8 000 et 10 000 selon les syndicats. Enfin à Lorient, la police a comptabilisé 3 000 manifestants contre 4 500 selon les syndicats, et 2 000 à Vannes contre 2 500 selon les syndicats.