§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060213"><HEURE="2006021308"> Le système d'alerte a été" monté d'un cran", a indiqué, dimanche 12 février, le ministre de l'agriculture, Dominique Bussereau. " Nous augmentons les prélèvements sur le terrain dans les élevages professionnels comme sur les oiseaux sauvages", a ajouté le ministre. Après l'apparition cette semaine du virus H5N1 sur le continent africain, au Nigeria, la pression était monté d'un cran. Mais l'identification, samedi 11 février, de ce même virus en Grèce et en Italie sur des cygnes migrateurs a poussé les autorités françaises à renforcer le système de surveillance de l'Hexagone. Dès vendredi, l'agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) s'était autosaisie afin d'évaluer s'il y avait augmentation du risque de contamination des volailles en France après l'apparition du virus au Nigeria. Le ministre de l'agriculture, qui suit heure par heure l'évolution de la situation sanitaire en lien avec la Commission européenne, pourrait ainsi élargir le confinement des volailles, voire décider d'un confinement total. Jusqu'à présent, les volailles sont confinées en France dans 58 des 96 départements métropolitains, dans le cadre du plan de lutte contre une éventuelle pandémie de grippe aviaire. LES AUTORITÉS SE VEULENT RASSURANTES" Si l'estimation de l'Afssa devait montrer que l'on passe à un stade supérieur, sachant que le 15 janvier, nous avons déjà étendu le confinement de 36 à 58 départements, je proposerais à ce moment-là une mesure plus large de confinement en milieu de semaine", a expliqué le ministre de l'agriculture. Les premiers résultats de l'agence seront connus lundi, a-t-il précisé. Les autorités se veulent néanmoins rassurantes. Le ministre de la santé, Xavier Bertrand, a déclaré, dimanche, qu'il fallait" garder une vraie sérénité", en rappelant que" le cas de transmission d'homme à homme ne s'est jamais produit sur la planète" et qu'il" n'y a toujours aucun risque à consommer de la volaille", d'autant plus que" le virus ne résiste pas à une cuisson de 70 degrés". Un rappel que le ministre de l'agriculture n'a pas manqué, lui non plus, de relayer, en expliquant que la consommation de volailles ne présente" aucun danger" et que les services vétérinaires du ministère, " en alerte", " sont préparés à intervenir si nécessaire". Plus de 1 600 vétérinaires privés ont ainsi été spécialement formés pour dépister l'influenza aviaire. DES EXPERTS FRANÇAIS ET ALLEMANDS AU NIGERIA Mobilisée à l'intérieur de ses frontières, la France l'est également en dehors. Samedi, le ministre des affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a indiqué que la France et l'Allemagne allaient envoyer conjointement des experts au Nigeria et" éventuellement les pays limitrophes" pour appuyer les efforts internationaux contre la grippe aviaire et évaluer la situation sur le terrain. Des experts des deux pays seront ainsi dépêchés dans les prochains jours dans la région pour y dresser un bilan épidémiologique et appuyer les initiatives de l'Organisation internationale de la santé animale (OIE), de l'Agence des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture(FAO) et de l'Organisation mondiale de la santé(OMS).
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§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060213"><HEURE="2006021309"> Le système d'alerte a été" monté d'un cran", a indiqué, dimanche 12 février, le ministre de l'agriculture, Dominique Bussereau. " Nous augmentons les prélèvements sur le terrain dans les élevages professionnels comme sur les oiseaux sauvages", a ajouté le ministre. Après l'apparition cette semaine du virus H5N1 sur le continent africain, au Nigeria, la pression était montée d'un cran. Mais l'identification, samedi 11 février, de ce même virus en Grèce et en Italie sur des cygnes migrateurs a poussé les autorités françaises à renforcer le système de surveillance de l'Hexagone. Dès vendredi, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) s'était autosaisie afin d'évaluer s'il y avait augmentation du risque de contamination des volailles en France après l'apparition du virus au Nigeria. Le ministre de l'agriculture, qui suit heure par heure l'évolution de la situation sanitaire en lien avec la Commission européenne, pourrait ainsi élargir le confinement des volailles, voire décider d'un confinement total. Jusqu'à présent, les volailles sont confinées en France dans 58 des 96 départements métropolitains, dans le cadre du plan de lutte contre une éventuelle pandémie de grippe aviaire. LES AUTORITÉS SE VEULENT RASSURANTES" Si l'estimation de l'Afssa devait montrer que l'on passe à un stade supérieur, sachant que le 15 janvier nous avons déjà étendu le confinement de 36 à 58 départements, je proposerais à ce moment-là une mesure plus large de confinement en milieu de semaine", a expliqué le ministre de l'agriculture. Les premiers résultats de l'agence seront connus lundi, a-t-il précisé. Les autorités se veulent néanmoins rassurantes. Le ministre de la santé, Xavier Bertrand, a déclaré, dimanche, qu'il fallait" garder une vraie sérénité", en rappelant que" le cas de transmission d'homme à homme ne s'est jamais produit sur la planète" et qu'il" n'y a toujours aucun risque à consommer de la volaille", d'autant plus que" le virus ne résiste pas à une cuisson de 70 degrés". Un rappel que le ministre de l'agriculture n'a pas manqué, lui non plus, de relayer, en expliquant que la consommation de volailles ne présente" aucun danger" et que les services vétérinaires du ministère, " en alerte", " sont préparés à intervenir si nécessaire". Plus de 1 600 vétérinaires privés ont ainsi été spécialement formés pour dépister l'influenza aviaire. DES EXPERTS FRANÇAIS ET ALLEMANDS AU NIGERIA Mobilisée à l'intérieur de ses frontières, la France l'est également en dehors. Samedi, le ministre des affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a indiqué que la France et l'Allemagne allaient envoyer conjointement des experts au Nigeria et" éventuellement les pays limitrophes" pour appuyer les efforts internationaux contre la grippe aviaire et évaluer la situation sur le terrain. Des experts des deux pays seront ainsi dépêchés dans les prochains jours dans la région pour y dresser un bilan épidémiologique et appuyer les initiatives de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), de l'Agence des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture(FAO) et de l'Organisation mondiale de la santé(OMS).
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