§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060212"><HEURE="2006021214"> Le Français Antoine Dénériaz a créé l'évènement en raflant la médaille d'or de descente hommes de ski alpin, l'épreuve phare du deuxième jour des JO de Turin, dimanche 12 février, à Sestrières. Avec un temps de 1 minutes 48 secondes, il devance l'Autrichien Michael Walchhofer qui avait tenu la tête de la compétition pendant une grande partie de l'épreuve et qui termine deuxième du podium devant le Suisse Bruno Kernen. " Je ne pense qu'à ça depuis trois jours, même depuis un an", a commenté Antoine Dénériaz, 29 ans, à la sortie de l'épreuve. Le Français, vainqueur de trois descentes en Coupe du monde en 2004-2005, avait terminé 12^e aux JO de Salt Lake City en 2002. " Aujourd'hui, les zéro pointés des deux derniers Championnats du monde sont effacés et je suis sûr que mes copains dans les prochains jours vont faire pareil. Je dédie cette médaille à tous ceux qui m'ont supporté et m'ont aidé après ma blessure de l'année dernière", a-t-il ajouté. Parmi les autres surprises de cette épreuve, l'absence sur le podium des grands favoris: le tenant du titre Fritz Strobl mais aussi l'Allemand Herman Maier et l'Américain Bode Miller. Maier, grippé avant l'épreuve a manqué de force pour partir à l'assaut d'une médaille et a terminé 6^e. Tandis que le skieur le plus médiatique, Bode Miller, qui n'avait même pas participé à la reconnaissance de piste le matin même, a perdu plusieurs dixièmes sur le bas du parcours et a terminé à la 5^e place.
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§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060212"><HEURE="2006021215"> Le Français Antoine Dénériaz a créé l'événement en raflant la médaille d'or de descente hommes de ski alpin, l'épreuve phare du deuxième jour des JO de Turin, dimanche 12 février, à Sestrières. Avec un temps de 1 minute 48 secondes, il devance l'Autrichien Michael Walchhofer qui avait tenu la tête de la compétition pendant une grande partie de l'épreuve et qui termine deuxièmedevant le Suisse Bruno Kernen. " Je ne pense qu'à ça depuis trois jours, même depuis un an", a commenté Antoine Dénériaz, 29 ans, à la sortie de l'épreuve. Le colosse de Morillon, vainqueur de trois descentes en Coupe du monde en 2004-2005, avait terminé 12^e aux JO de Salt Lake City en 2002. " Aujourd'hui, les zéro pointés des deux derniers championnats du monde sont effacés et je suis sûr que mes copains dans les prochains jours vont faire pareil. Je dédie cette médaille à tous ceux qui m'ont supporté et m'ont aidé après ma blessure de l'année dernière", a-t-il ajouté. Le ministre des sports, Jean-François Lamour, s'est félicité de ce titre olympique." C'est un grand champion, qui revient de blessure. Il se blesse à un genou et il revient", a déclaré le ministre présent dans l'aire d'arrivée. De son côté, Henri Sérandour, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a déclaré que "la victoire d'Antoine Dénériaz, est une grosse émotion. Mais c'est surtout la victoire d'un garçon qui y a toujours cru en dépit de tous les pépins qu'il a connus". "En regardant sa course, j'ai chialé tout le long. D'abord c'était le stress et après le 2^e temps intermédiaire, c'était des larmes d'envie. C'est un très beau champion olympique, c'est un mec géant", a commenté la skieuse française Carole Montillet qui avait connu pareil bonheur en 2002 à Salt Lake City. Parmi les autres surprises de cette épreuve, dimanche, l'absence sur le podium des grands favoris: le tenant du titre Fritz Strobl mais aussi l'Allemand Herman Maier et l'Américain Bode Miller. Maier, grippé avant l'épreuve, a manqué de force pour partir à l'assaut d'une médaille et a terminé 6^e. Tandis que le skieur le plus médiatique, Bode Miller, qui n'avait pas participé à la reconnaissance de piste le matin même, a perdu plusieurs dixièmes sur le bas du parcours et a terminé à la 5^e place.
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