Volet

SEGMENT

Freq/Volet
1Sem(v1)

200602

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2Sem(v1)

20060203

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3Sem(v1)

2006020315

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4Sem(v1)

Les autorités sanitaires ne cachent plus leur inquiétude devant l'évolution rapide de la situation épidémiologique qui sévit à la Réunion où plus de 50 000 personnes entre 7 % et 8 % de la population de l'île sont victimes de la maladie de chikungunya

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5Sem(v1)

Lors d'une conférence de presse organisée jeudi 2 février

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6Sem(v1)

Laurent Cayrel

1
7Sem(v1)

préfet de ce département français

1
8Sem(v1)

a annoncé que le nombre des cas augmentait désormais de manière

1
9Sem(v1)

exponentielle

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10Sem(v1)

Depuis la mi-décembre

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11Sem(v1)

le nombre des personnes touchées par cette affection inoculée par un moustique croît en effet de manière considérable

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12Sem(v1)

confirme le docteur Philippe Renault

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13Sem(v1)

membre de la cellule interrégionale épidémiologique de la Réunion et de Mayotte qui précise que

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14Sem(v1)

pour la 4^e semaine de janvier

1
15Sem(v1)

près de 15 000 personnes ont contracté la maladie

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16Sem(v1)

Les responsables du dispositif de surveillance récemment mis en place et organisé autour d'un réseau de médecins

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17Sem(v1)

sentinelles

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18Sem(v1)

exerçant dans l'île estiment que depuis la mi-décembre 45 000 cas sont apparus

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19Sem(v1)

Lors du bilan officiel du 27 janvier dressé par l'Institut de veille sanitaire

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20Sem(v1)

il apparaissait que 30 000 cas avaient été enregistrés depuis février 2005 dont plus de 5 000 pour la deuxième semaine de janvier

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21Sem(v1)

Alors qu'aucun cas mortel de cette infection virale n'a été à ce jour rapporté dans la littérature médicale

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22Sem(v1)

les autorités sanitaires s'interrogent sur une vingtaine de décès qui

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23Sem(v1)

de manière directe ou indirecte

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24Sem(v1)

pourraient être dus à cette maladie

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25Sem(v1)

De fait

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26Sem(v1)

la maladie de chikungunya était jusqu'à présent assez mal connue

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27Sem(v1)

explique Didier Houssin

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28Sem(v1)

directeur général de la santé

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29Sem(v1)

Aujourd'hui

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30Sem(v1)

nous disposons grâce aux professionnels de santé qui exercent sur l'île de données nouvelles

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31Sem(v1)

Nous avons pu ainsi recenser quelques cas de formes neurologiques sévères de cette infection ainsi que des transmissions materno-foetales

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32Sem(v1)

ENQUÊTES EN COURS

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33Sem(v1)

Nous nous interrogeons d'autre part sur le rôle qu'a pu jouer cette infection dans une vingtaine de décès concernant notamment des personnes âgées

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34Sem(v1)

poursuit Didier Houssin

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35Sem(v1)

Des enquêtes sont en cours

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36Sem(v1)

mais

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37Sem(v1)

jusqu'à preuve du contraire cette maladie ne peut

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38Sem(v1)

à elle seule

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39Sem(v1)

être mortelle

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40Sem(v1)

Il faut bien comprendre que toutes ces données résultent du fait que nous sommes confrontés à une épidémie de pays en voie de développement qui survient dans un pays développé

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41Sem(v1)

Les autorités sanitaires ont-elles tardé à réagir face à cette épidémie qui sévit dans ce département français depuis près d'un an

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42Sem(v1)

Il n'y a pas eu retard à l'identification des cas qui ont été recensés dès mars 2005 par l'Institut de veille sanitaire

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43Sem(v1)

estime le professeur Houssin

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44Sem(v1)

Nous avons suivi l'évolution avec un petit pic épidémique avant l'été et une reprise en novembre

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45Sem(v1)

date à laquelle le ministère de la santé a envoyé une mission d'experts sur l'île

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46Sem(v1)

Cette mission a formulé des recommandations sanitaires qui ont été appliquées

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47Sem(v1)

Mais

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48Sem(v1)

à la fin du mois de décembre

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49Sem(v1)

nous avons observé une nouvelle et importante poussée épidémique que l'on peut rapporter

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50Sem(v1)

du fait du climat

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51Sem(v1)

à la pullulation des moustiques

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52Sem(v1)

Des poussées qui inquiètent les autorités sanitaires

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53Sem(v1)

Ainsi

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54Sem(v1)

aux Seychelles

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55Sem(v1)

2 000 personnes auraient été touchées ces dernières semaines par la maladie

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56Sem(v1)

Selon Jules Gédéon

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57Sem(v1)

directeur de la santé rurale des Seychelles

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58Sem(v1)

la progression de cette infection s'accélère et près de 1 000 nouveaux cas ont été recensés en janvier

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59Sem(v1)

L'île de Madagascar pourrait également être atteinte

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60Sem(v1)

L'évolution de la situation épidémiologique dans cette partie de l'océan Indien n'est pas sans conséquences économiques

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61Sem(v1)

Jeudi 2 février

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62Sem(v1)

Jocelyne Lauret

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63Sem(v1)

présidente du Comité du tourisme de la Réunion

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64Sem(v1)

CTR

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65Sem(v1)

a d'ailleurs réclamé des

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66Sem(v1)

mesures d'urgence

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67Sem(v1)

pour faire face aux 10 000 annulations de nuitées enregistrées en 10 jours par l'organisme

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68Sem(v1)

Dans la zone ouest de l'île où se concentrent les hôtels

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69Sem(v1)

les professionnels estiment à 30 % le nombre des annulations depuis le 23 janvier

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70Sem(v1)

Une situation

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71Sem(v1)

affirme M^m^e Lauret

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72Sem(v1)

qui représente une perte de 1

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73Sem(v1)

4 million d'euros

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74Sem(v1)

soit l'équivalent de ce qui a été investi pour la promotion de l'île en 2005

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1Sem(v2)

200602

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2Sem(v2)

20060204

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3Sem(v2)

2006020411

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4Sem(v2)

Les autorités sanitaires ne cachent plus leur inquiétude devant l'évolution rapide de la situation épidémiologique qui sévit à la Réunion où plus de 50 000 personnes entre 7 % et 8 % de la population de l'île sont victimes de la maladie de chikungunya

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5Sem(v2)

Lors d'une conférence de presse organisée jeudi 2 février

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6Sem(v2)

Laurent Cayrel

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7Sem(v2)

préfet de ce département français

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8Sem(v2)

a annoncé que le nombre des cas augmentait désormais de manière

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9Sem(v2)

exponentielle

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10Sem(v2)

Depuis la mi-décembre

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11Sem(v2)

le nombre des personnes touchées par cette affection inoculée par un moustique croît en effet de manière considérable

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12Sem(v2)

confirme le docteur Philippe Renault

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13Sem(v2)

membre de la cellule interrégionale épidémiologique de la Réunion et de Mayotte qui précise que

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14Sem(v2)

pour la 4^e semaine de janvier

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15Sem(v2)

près de 15 000 personnes ont contracté la maladie

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