Vendredi 02 Mars 2007 18:30:52

Projection sur un fichier (au format Lexico3) et constitué de 2 volets :

  • des segments maximaux communs (cf lien à droite),
  • des segments répétés communs,
  • des sous-segments maximaux propres à chaque volet (cf lien à droite),
  • des hapax de l'ensemble des 2 volets,
  • des hapax associés à chacun des 2 volets du texte,
  • des formes propres à chaque volet.

On trouve ci-dessous, le résultat de la projection sur les 2 volets d'un même texte.

Grille de lecture

segment répété
hapax des 2 fichiers
hapax du fichier 1
hapax du fichier 2
forme propre (non hapax) à l'un des 2 fichiers

Liste des SMC : segments maximaux commun
(i.e chaîne comprise entre 2 délimiteurs)
Liste des s-SMC : sous-segments maximaux
(i.e chaîne maximale commune non-SMC)
FICHIER 1FICHIER 2

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060222"><HEURE="2006022219"> Condamnés à trente ans de réclusion en première instance pour"complicité" dans l'assassinat du préfet de Corse, Claude Erignac, Vincent Andriuzzi et Jean Castela ont été acquittés, mercredi 22 février, par la cour d'assises spéciale d'appel de Paris. Par contre, ils ont été condamnés respectivement à huit ans d'emprisonnement et dix ans de réclusion pour leur implication dans des attentats commis sur le continent en 1994 et 1997. Les familles des accusés n'ont pas caché leur joie à l'annonce du verdict. "Malheureusement, il a fallu attendre plus de sept ans pour qu'enfin on ait une justice équitable", a estimé l'épouse de Jean Castela. Le parquet général avait requis trente ans de réclusion criminelle contre les deux hommes, soit la peine à laquelle ils avaient été condamnés en première instance, en juillet 2003. DÉDOUANÉS PAR LE COMMANDO CONTRE ERIGNAC Emprisonnés depuis 1998, Jean Castela, un agrégé de géographie de 46 ans, et Vincent Andriuzzi, un professeur de mathématiques de 50 ans, étaient accusés d'avoir conçu l'opération contre le préfet de Corse, le 6 février 1998 à Ajaccio, et d'avoir participé à la rédaction des revendications. Lors du procès, quatre membres du commando condamnés pour l'assassinat du préfet les ont dédouanés. Ils étaient également jugés pour des attentats commis sur le continent en 1994 et 1997, à Paris, en Lozère et à Nice. Ces actions contre des bâtiments publics avaient fait des dégâts mais pas de victime. Depuis le début du procès, il y a trois semaines, les deux hommes clamaient leur innocence. Seul Castela a reconnu avoir rendu" des services" au mouvement terroriste corse FLNC en recueillant des informations qui ont servi pour des repérages d'attentats. L'ANTITERRORISME CRITIQUÉ Le procès en appel des deux commanditaires supposés de l'assassinat du préfet Erignac a relancé la polémique sur le système judiciaire antiterroriste français, dont les méthodes ont été jugées"indignes" par les avocats de Jean Castela et Vincent Andriuzzi. Selon la défense, il y a une utilisation trop extensive de l'incrimination d'" association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", particularité du droit français et outil principal des juges. Lors du procès, la défense a révélé que la première pièce visant Jean Castela était un procès-verbal de police faisant état d'un" renseignement anonyme", qui a été antidaté. Puis, les avocats ont réussi à mettre en cause la crédibilité d'un policier de haut grade de la division nationale antiterroriste(DNAT), le commandant Georges Leboss, l'un des accusateurs les plus virulents d'Andriuzzi. Jean Castela et Vincent Andriuzzi pourraient être libérés dans les prochains jours, leur peine étant purgée, en tenant compte des remises de peine. L'affaire Erignac n'est pas terminée puisque le procès d'Yvan Colonna, auteur présumé des coups de feu mortels, arrêté en juillet 2003 dans le maquis corse, n'a pas encore eu lieu. Les juges antiterroristes devraient prononcer prochainement son renvoi en cour d'assises, et l'audience pourrait se tenir à la fin de l'année ou début 2007.

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060222"><HEURE="2006022221"> Condamnés à trente ans de réclusion en première instance pour"complicité" dans l'assassinat du préfet de Corse, Claude Erignac, Vincent Andriuzzi et Jean Castela ont été acquittés, mercredi 22 février, par la cour d'assises spéciale d'appel de Paris. Par contre, ils ont été condamnés respectivement à huit ans d'emprisonnement et dix ans de réclusion pour leur implication dans des attentats commis sur le continent en 1994 et 1997. Les familles des accusés n'ont pas caché leur joie à l'annonce du verdict. "Malheureusement, il a fallu attendre plus de sept ans pour qu'enfin on ait une justice équitable", a estimé l'épouse de Jean Castela. Le parquet général avait requis trente ans de réclusion criminelle contre les deux hommes, soit la peine à laquelle ils avaient été condamnés en première instance, en juillet 2003. DÉDOUANÉS PAR LE COMMANDO CONTRE ERIGNAC Emprisonnés depuis 1998, Jean Castela, un agrégé de géographie de 46 ans, et Vincent Andriuzzi, un professeur de mathématiques de 50 ans, étaient accusés d'avoir conçu l'opération contre le préfet de Corse, le 6 février 1998 à Ajaccio, et d'avoir participé à la rédaction des revendications. Lors du procès, quatre membres du commando condamnés pour l'assassinat du préfet les ont dédouanés. Ils étaient également jugés pour des attentats commis sur le continent en 1994 et 1997, à Paris, en Lozère et à Nice. Ces actions contre des bâtiments publics avaient fait des dégâts mais pas de victime. Depuis le début du procès, il y a trois semaines, les deux hommes clamaient leur innocence. Seul Castela a reconnu avoir rendu" des services" au mouvement terroriste corse FLNC en recueillant des informations qui ont servi pour des repérages d'attentats. L'ANTITERRORISME CRITIQUÉ Le procès en appel des deux commanditaires supposés de l'assassinat du préfet Erignac a relancé la polémique sur le système judiciaire antiterroriste français, dont les méthodes ont été jugées"indignes" par les avocats de Jean Castela et Vincent Andriuzzi. Selon la défense, il y a une utilisation trop extensive de l'incrimination d'" association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", particularité du droit français et outil principal des juges. Lors du procès, la défense a révélé que la première pièce visant Jean Castela était un procès-verbal de police faisant état d'un" renseignement anonyme", qui a été antidaté. Puis, les avocats ont réussi à mettre en cause la crédibilité d'un policier de haut grade de la division nationale antiterroriste(DNAT), le commandant Georges Leboss, l'un des accusateurs les plus virulents d'Andriuzzi. L'avocat de la famille Erignac s'en est lui pris à l'ex-chef de la police antiterroriste Roger Marion, qui a admis à l'audience l'absence de preuves contre les deux accusés dans le dossier de l'assassinat du préfet. "C'est insensé que le directeur d'enquête vienne dire qu'il n'y a aucune raison de les condamner. Je ne sais pas pourquoi il a dit ça, je trouve ça absolument consternant", a déclaré M^e Philippe Lemaire. Jean Castela et Vincent Andriuzzi pourraient être libérés dans les prochains jours, leur peine étant purgée, en tenant compte des remises de peine. L'affaire Erignac n'est pas terminée puisque le procès d'Yvan Colonna, auteur présumé des coups de feu mortels, arrêté en juillet 2003 dans le maquis corse, n'a pas encore eu lieu. Les juges antiterroristes devraient prononcer prochainement son renvoi en cour d'assises, et l'audience pourrait se tenir à la fin de l'année ou début 2007.