§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060226"><HEURE="2006022608"> Une chose est sûre, rien ne se fera sans l'Etat au sein de la direction du nouvel ensemble GDF-Suez annoncé samedi par le premier ministre Dominique de Villepin. " La participation de l'Etat ne sera en aucun cas inférieure à la minorité de blocage, soit 34 %", a déclaré le lendemain le ministre des finances Thierry Breton dans un entretien au" Journal du Dimanche". Le groupe public Gaz de France va fusionner avec le groupe privé Suez, une opération précipitée samedi par le gouvernement français pour fermer la porte à l'électricien italien Enel, et qui suscite l'inquiétude des syndicats. Pour bien marquer" toute l'importance stratégique de l'énergie" pour la France, c'est le premier ministre Dominique de Villepin qui a lui même annoncé cette fusion. Il est vrai que l'Etat est le premier actionnaire de GDF avec 80, 2% du capital, le reste étant en Bourse et aux mains des salariés. MINORITÉ DE BLOCAGE Le Parlement sera saisi" dans des délais rapprochés des modifications législatives nécessaires", et dès lundi M. Breton entamera les négociations avec les salariés principalement sur le statut des gaziers. L'Etat aura plus d'un tiers du capital de la nouvelle entreprise, soit la minorité de blocage, a-t-il affirmé. " Il est encore trop tôt pour déterminer la part définitive de l'Etat dans le nouvel ensemble La participation de l'Etat ne sera en aucun cas inférieure à la minorité de blocagee, soit 34 %", déclare le ministre. Le seuil de 34 % est celui qui permet de prévenir notamment toute possibilité de rachat. " Si l'Etat devient minoritaire, le nouvel ensemble pourrait devenir la cible d'une offre publique d'achat(OPA). La taille du nouvel ensemble et le fait que l'Etat détienne une participation supérieure à la minorité de blocage mettront l'entreprise à l'abri d'opérations hostiles", ajoute M. Breton. FEU VERT DES DEUX CONSEILS D'ADMINISTRATION A l'image du premier ministre, Thierry Breton s'est bien gardé de mentionner la menace d'un raid hostile de l'Italien Enel. Pour tenter d'étouffer les polémiques sur la défense des entreprises françaises, le premier ministre avait indiqué que les deux groupes discutaient" depuis plusieurs mois". Pourtant, la précipitation semble dominer puisque le gouvernement n'a pas été en mesure de dévoiler les modalités de la fusion pour savoir qui de Suez ou de GDF achète l'autre. Les conseils d'administration des groupes Suez et Gaz de France, dont la fusion a été annoncée samedi par le gouvernement, ont donné leur feu vert au projet mais sans se prononcer sur les modalités, selon des communiqués publiés samedi soir.Selon un administration CGT de GDF, un nouveau conseil d'administration doit se tenir dimanche soir pour fixer les modalités. Cette fusion va créer un des" tout premiers groupes mondiaux de l'énergie", a dit M. de Villepin et sera" le premier acteur mondial du gaz naturel liquéfié"). Cette fusion donnera en outre à la France" un deuxième grand acteur énergétique à côté d'EDF et renforcera la vocation industrielle mondiale de notre pays", a-t-il ajouté. EDF est pour l'heure le leader européen de l'électricité.
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§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060226"><HEURE="2006022612"> Une chose est sûre, rien ne se fera sans l'Etat au sein de la direction du nouvel ensemble GDF-Suez annoncé samedi par le premier ministre Dominique de Villepin. " La participation de l'Etat ne sera en aucun cas inférieure à la minorité de blocage, soit 34 %", a déclaré le lendemain le ministre des finances Thierry Breton dans un entretien au" Journal du Dimanche". Le groupe public Gaz de France va fusionner avec le groupe privé Suez, une opération précipitée samedi par le gouvernement français pour fermer la porte à l'électricien italien Enel, et qui suscite l'inquiétude des syndicats. Pour bien marquer" toute l'importance stratégique de l'énergie" pour la France, c'est le premier ministre Dominique de Villepin qui a lui même annoncé cette fusion. Il est vrai que l'Etat est le premier actionnaire de GDF avec 80, 2% du capital, le reste étant en Bourse et aux mains des salariés. MINORITÉ DE BLOCAGE Le Parlement sera saisi" dans des délais rapprochés des modifications législatives nécessaires", et dès lundi M. Breton entamera les négociations avec les salariés principalement sur le statut des gaziers. L'Etat aura plus d'un tiers du capital de la nouvelle entreprise, soit la minorité de blocage, a-t-il affirmé. " Il est encore trop tôt pour déterminer la part définitive de l'Etat dans le nouvel ensemble La participation de l'Etat ne sera en aucun cas inférieure à la minorité de blocagee, soit 34 %", déclare le ministre. Le seuil de 34 % est celui qui permet de prévenir notamment toute possibilité de rachat. " Si l'Etat devient minoritaire, le nouvel ensemble pourrait devenir la cible d'une offre publique d'achat(OPA). La taille du nouvel ensemble et le fait que l'Etat détienne une participation supérieure à la minorité de blocage mettront l'entreprise à l'abri d'opérations hostiles", ajoute M. Breton. FEU VERT DES DEUX CONSEILS D'ADMINISTRATION A l'image du premier ministre, Thierry Breton s'est bien gardé de mentionner la menace d'un raid hostile de l'Italien Enel. Pour tenter d'étouffer les polémiques sur la défense des entreprises françaises, le premier ministre avait indiqué que les deux groupes discutaient" depuis plusieurs mois". Pourtant, la précipitation semble dominer puisque le gouvernement n'a pas été en mesure de dévoiler les modalités de la fusion pour savoir qui de Suez ou de GDF achète l'autre. Les conseils d'administration des groupes Suez et Gaz de France, dont la fusion a été annoncée samedi par le gouvernement, ont donné leur feu vert au projet mais sans se prononcer sur les modalités, selon des communiqués publiés samedi soir. Les conseils d'administration des deux sociétés se réunissent dimanche soir pour examiner les parités de fusion. Les modalités pourraient d'ailleurs être annoncées dans la soirée etune conférence de presse est prévue lundi matin. Cette fusion va créer un des" tout premiers groupes mondiaux de l'énergie", a dit M. de Villepin et sera" le premier acteur mondial du gaz naturel liquéfié"). Cette fusion donnera en outre à la France" un deuxième grand acteur énergétique à côté d'EDF et renforcera la vocation industrielle mondiale de notre pays", a-t-il ajouté. EDF est pour l'heure le leader européen de l'électricité.
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