§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060223"><HEURE="2006022320"> Jacques Chirac a souligné jeudi 23 février, dans un communiqué, la " mobilisation totale du gouvernement et des pouvoirs publics", quelques heures après la révélation de soupçons de grippe aviaire dans un élevage de dindes de l'Ain, dans la zone où ont été découverts deux cadavres de canards sauvages testés positifs au virus H5N1. Si les analyses en cours se révélaient positives, ce serait la première fois en Europe que des volailles d'élevage seraient touchées par ce virus. " Toutes les mesures de surveillance, de protection et d'actions vétérinaires et sanitaires sont prises sans délai", a indiqué l'Elysée dans un communiqué. M. Chirac venait de recevoir le président de la FNSEA, Jean-Michel Lemétayer, qu'il a" assuré de la solidarité de la nation face aux difficultés notamment économiques auxquelles sont confrontés les producteurs de volailles". A sa sortie de l'Elysée, M. Lemétayer s'est déclaré pour sa part"inquiet" de " toutes les questions que vont se poser les consommateurs". Avec " 12 000 tonnes de stocks pour les ventes à l'exportation et 20 000 tonnes de stocks qui n'ont pas été écoulées sur le marché français", et une baisse de consommation de volailles en France" actuellement de l'ordre de 30 %", " la filière est d'ores et déjà sinistrée", a-t-il déclaré, demandant l'application urgente des mesures d'aide du gouvernement, aux éleveurs et aux entreprises de la filière. " On n'a pas le droit de laisser sombrer une filière aussi importante", a-t-il ajouté, soulignant le fait que la France était le premier producteur de volailles en Europe. Peu après, Dominique de Villepin a annoncé le déblocage d'une aide supplémentaire de 52 millions d'euros pour la filière avicole, s'ajoutant aux 11 millions déjà annoncés: vingt millions seront versés aux éleveurs, trente millions iront aux entreprises de la filière avicole, et deux millions seront consacrés à" une campagne d'information sur la situation et pour encourager à la consommation des volailles". " Nous serons amenés à adapter les aides en fonction de l'évolution de la situation", a ajouté le premier ministre, après une réunion avec la directrice générale de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments(Afssa) et le ministre de l'agriculture, Dominique Bussereau. Selon son ministère, les représentants de la filière avicole française estiment le préjudice subi à 130 millions d'euros.
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§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060223"><HEURE="2006022321"> Jacques Chirac a souligné jeudi 23 février, dans un communiqué, la " mobilisation totale du gouvernement et des pouvoirs publics", quelques heures après la révélation de soupçons de grippe aviaire dans un élevage de dindes de l'Ain, dans la zone où ont été découverts deux cadavres de canards sauvages testés positifs au virus H5N1. Si les analyses en cours se révélaient positives, ce serait la première fois en Europe que des volailles d'élevage seraient touchées par ce virus. " Toutes les mesures de surveillance, de protection et d'actions vétérinaires et sanitaires sont prises sans délai", a indiqué l'Elysée dans un communiqué. M. Chirac venait de recevoir le président de la FNSEA, Jean-Michel Lemétayer, qu'il a" assuré de la solidarité de la nation face aux difficultés notamment économiques auxquelles sont confrontés les producteurs de volailles". A sa sortie de l'Elysée, M. Lemétayer s'est déclaré pour sa part"inquiet" de " toutes les questions que vont se poser les consommateurs". Avec " 12 000 tonnes de stocks pour les ventes à l'exportation et 20 000 tonnes de stocks qui n'ont pas été écoulées sur le marché français", et une baisse de consommation de volailles en France" actuellement de l'ordre de 30 %", " la filière est d'ores et déjà sinistrée", a-t-il déclaré, demandant l'application urgente des mesures d'aide du gouvernement, aux éleveurs et aux entreprises de la filière. " On n'a pas le droit de laisser sombrer une filière aussi importante", a-t-il ajouté, soulignant le fait que la France était le premier producteur de volailles en Europe. Peu après, Dominique de Villepin a annoncé le déblocage d'une aide supplémentaire de 52 millions d'euros pour la filière avicole, s'ajoutant aux 11 millions déjà annoncés: vingt millions seront versés aux éleveurs, trente millions iront aux entreprises de la filière avicole, et deux millions seront consacrés à" une campagne d'information sur la situation et pour encourager à la consommation des volailles". " Nous serons amenés à adapter les aides en fonction de l'évolution de la situation", a ajouté le premier ministre, après une réunion avec la directrice générale de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments(Afssa) et le ministre de l'agriculture, Dominique Bussereau. Selon son ministère, les représentants de la filière avicole française estiment le préjudice subi depuis le début d ela crise, en novembre, à 130 millions d'euros. "Il faut admettre que c'est une première étape non négligeable qu'il faut pouvoir mettre en oeuvre le plus vite possible", a réagi M. Lemétayer, soulignant que"le premier ministre a parfaitement convenu qu'il faudra regarder comment va évoluer la situation" en matière de consommation de volailles.
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