Vendredi 02 Mars 2007 18:32:18

Projection sur un fichier (au format Lexico3) et constitué de 2 volets :

  • des segments maximaux communs (cf lien à droite),
  • des segments répétés communs,
  • des sous-segments maximaux propres à chaque volet (cf lien à droite),
  • des hapax de l'ensemble des 2 volets,
  • des hapax associés à chacun des 2 volets du texte,
  • des formes propres à chaque volet.

On trouve ci-dessous, le résultat de la projection sur les 2 volets d'un même texte.

Grille de lecture

segment répété
hapax des 2 fichiers
hapax du fichier 1
hapax du fichier 2
forme propre (non hapax) à l'un des 2 fichiers

Liste des SMC : segments maximaux commun
(i.e chaîne comprise entre 2 délimiteurs)
Liste des s-SMC : sous-segments maximaux
(i.e chaîne maximale commune non-SMC)
FICHIER 1FICHIER 2

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060226"><HEURE="2006022620"> Gaz de France et Suez bouclaient dimanche les modalités de leur fusion encouragée par le gouvernement en vue de créer un nouveau géant français dans une Europe de l'énergie en pleine ébullition. " Les modalités techniques de la fusion sont en cours de finalisation. Toute communication aujourd'hui sur ce sujet est prématurée", ont souligné les deux groupes dans une déclaration commune diffusée dans l'après-midi. Ils se sont refusé à tout autre commentaire. Au ministère de l'économie et des finances, personne n'a pu être joint. Le conseil d'administration de Gaz de France devait se réunir dans la soirée pour examiner les modalités qui auront été préalablement étudiées par son comité d'audit, selon des sources proches du dossier qui ont indiqué que les parités pourraient être dévoilées dans la foulée. Les administrateurs de Suez doivent en principe se réunir également pour avaliser la fusion mais rien n'est certain. " Les deux groupes sont d'accord pour fusionner mais c'est compliqué. Il y a encore des questions juridiques et fiscales à régler. Nous ne sommes pas à vingt-quatre heures près", a dit un responsable impliqué dans le processus. Selon une source proche des administrateurs, c'est Gaz de France qui avalerait juridiquement Suez alors que certaines sources évoquaient jusqu'ici le schéma inverse. " Ce serait pour des raisons d'affichage politique. Le gouvernement ne veut pas donner l'impression qu'il vend Gaz de France", a-t-on dit. DE NOMBREUX PROBLÈMES À SURMONTER Il y aurait également un impact fiscal. En absorbant Suez, GDF pourrait bénéficier des reports déficitaires liés aux pertes passées( près de trois milliards d'euros sur les exercices 2002 et 2003) du groupe de services à l'environnement. Mais une absorption de Suez par GDF comporte un risque juridique dans la mesure où un changement de contrôle du groupe donne la possibilité à de nombreuses collectivités locales de dénoncer les contrats de distribution d'eau qui ont été signés. La question de la direction du nouvel ensemble est également posée. Le PDG de Suez, Gérard Mestrallet, dont le groupe est plus gros, peut revendiquer le poste d'autant qu'il bénéficie de soutiens puissants dans l'establishement. Mais le président de GDF, Jean-François Cirelli, ancien conseiller du président de la République, Jacques Chirac, et directeur adjoint de cabinet du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin jusqu'à sa nomination à la tête de l'entreprise fin 2004, a ses entrées au gouvernement. " Il y a une bataille d'egos. Tout cela devrait être arbitré par l'Etat", a-t-on dit de source proche du gouvernement. S'agissant des parités du fusion, les deux groupes et leurs conseils doivent trouver un schéma permettant à l'Etat de conserver une participation supérieure à la minorité de blocage, conformément à ce qui a été annoncé par le ministre de l'Economie et des Finances, Thierry Breton. Suez affiche une capitalisation boursière de plus de 43 milliards d'euros contre 29 milliards pour Gaz de France. En cas de fusion par simple échange d'actions, les 80% de l'Etat dans le capital du gazier se transformeraient en une participation de 32,4%, en dessous des 34% souhaités par les pouvoirs publics. La loi interdisant à l'Etat de descendre sous les 70% de GDF pourrait être modifiée dès la semaine prochaine, selon certaines sources. La date de mardi a été évoquée pour un examen à l'Assemblée nationale mais cette information n'a pas été confirmée par les parties prenantes. Thierry Breton s'est contenté de parler des" prochaines semaines". Les syndicats CGT, CFDT et FO sont particulièrement remontés contre le projet de fusion qu'ils qualifient de privatisation déguisée de Gaz de France. " Pour permettre à un groupe privé d'échapper à une OPA, on fait appel à l'Etat. Dans cette affaire, l'Etat est appelé au secours des intérêts privés", a jugé un responsable de la CGT.

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060226"><HEURE="2006022621"> Gaz de France et Suez bouclaient dimanche les modalités de leur fusion encouragée par le gouvernement en vue de créer un nouveau géant français dans une Europe de l'énergie en pleine ébullition. " Les modalités techniques de la fusion sont en cours de finalisation. Toute communication aujourd'hui sur ce sujet est prématurée", ont souligné les deux groupes dans une déclaration commune diffusée dans l'après-midi. Ils se sont refusé à tout autre commentaire. Le conseil d'administration de Gaz de France devait se réunir dans la soirée pour examiner les modalités qui auront été préalablement étudiées par son comité d'audit, selon des sources proches du dossier qui ont indiqué que les parités pourraient être dévoilées dans la foulée. Les administrateurs de Suez doivent en principe se réunir également pour avaliser la fusion mais rien n'est certain. " Les deux groupes sont d'accord pour fusionner mais c'est compliqué. Il y a encore des questions juridiques et fiscales à régler. Nous ne sommes pas à vingt-quatre heures près", a dit un responsable impliqué dans le processus. Selon une source proche des administrateurs, c'est Gaz de France qui avalerait juridiquement Suez alors que certaines sources évoquaient jusqu'ici le schéma inverse. " Ce serait pour des raisons d'affichage politique. Le gouvernement ne veut pas donner l'impression qu'il vend Gaz de France", a-t-on dit. DE NOMBREUX PROBLÈMES À SURMONTER Il y aurait également un impact fiscal. En absorbant Suez, GDF pourrait bénéficier des reports déficitaires liés aux pertes passées( près de trois milliards d'euros sur les exercices 2002 et 2003) du groupe de services à l'environnement. Mais une absorption de Suez par GDF comporte un risque juridique dans la mesure où un changement de contrôle du groupe donne la possibilité à de nombreuses collectivités locales de dénoncer les contrats de distribution d'eau qui ont été signés. La question de la direction du nouvel ensemble est également posée. Le PDG de Suez, Gérard Mestrallet, dont le groupe est plus gros, peut revendiquer le poste d'autant qu'il bénéficie de soutiens puissants dans l'establishement. Mais le président de GDF, Jean-François Cirelli, ancien conseiller du président de la République, Jacques Chirac, et directeur adjoint de cabinet du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin jusqu'à sa nomination à la tête de l'entreprise fin 2004, a ses entrées au gouvernement. " Il y a une bataille d'egos. Tout cela devrait être arbitré par l'Etat", a-t-on dit de source proche du gouvernement. S'agissant des parités du fusion, les deux groupes et leurs conseils doivent trouver un schéma permettant à l'Etat de conserver une participation supérieure à la minorité de blocage, conformément à ce qui a été annoncé par le ministre de l'Economie et des Finances, Thierry Breton. Suez affiche une capitalisation boursière de plus de 43 milliards d'euros contre 29 milliards pour Gaz de France. En cas de fusion par simple échange d'actions, les 80% de l'Etat dans le capital du gazier se transformeraient en une participation de 32,4%, en dessous des 34% souhaités par les pouvoirs publics. La loi interdisant à l'Etat de descendre sous les 70% de GDF pourrait être modifiée dès la semaine prochaine, selon certaines sources. La date de mardi a été évoquée pour un examen à l'Assemblée nationale mais cette information n'a pas été confirmée par les parties prenantes. Thierry Breton s'est contenté de parler des" prochaines semaines". Les syndicats CGT, CFDT et FO sont particulièrement remontés contre le projet de fusion qu'ils qualifient de privatisation déguisée de Gaz de France. " Pour permettre à un groupe privé d'échapper à une OPA, on fait appel à l'Etat. Dans cette affaire, l'Etat est appelé au secours des intérêts privés", a jugé un responsable de la CGT.