§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060219"><HEURE="2006021911"> La police italienne a mené, samedi 18 février, une perquisition dans les appartements privés des équipes autrichiennes de biathlon et de ski de fond engagées aux Jeux olympiques de Turin, dont les membres ont fait l'objet de contrôles antidopage inopinés. " Dans cette affaire, le CIO a agit sur la foi d'une information transmise par l'Agence mondiale antidopage(Ama) qui évoquait la présence de M. Walther Mayer dans les appartements privés des équipes autrichiennes de biathlon et de ski de fond", précise le Comité international olympique dans un communiqué. " Dans la mesure où M. Mayer a été déclaré inapte à participer aux Jeux olympiques jusqu'à ceux de Vancouver 2010 compris, suite à des délits de manipulations sanguines commis aux JO de Salt Lake City 2002, le CIO a engagé sa responsabilité pour soumettre les athlètes qu'il aurait pu influencer à des contrôles antidopage." A la tête de l'équipe nationale de ski de fond, Mayer a obtenu en 1998 les premières médailles olympiques de l'histoire autrichienne. Il y a ajouté l'or des championnats du monde, l'année suivante en relais, et a décroché deux nouvelles médailles aux Jeux de Salt Lake City. La Fédération internationale de ski(FIS) a prononcé son exclusion à vie après la découverte de matériel de transfusion lors de ces mêmes JO d'hiver de 2002. Mayer a assuré que son usage était exclusivement thérapeutique. La FIS a ramené l'an dernier la durée de son exclusion à dix ans. De source proche de l'enquête, on indiquait dans la soirée que la perquisition avait été menée à la demande du parquet de Turin. " Les recherches se poursuivent dans les appartements du biathlon autrichien", avait-on précisé, ajoutant qu'elles n'avaient rien donné. " ILS N'ONT RIEN FAIT DE MAL" Peu après minuit, deux hommes escortés par des policiers sont sortis, devant l'objectif d'une équipe de Reuters TV, d'un bâtiment de San Sicario, où se déroulent les épreuves de biathlon. Une voiture de l'équipe autrichienne se trouvait devant le bâtiment en question. L'un des deux hommes portait une accréditation pour les JO et l'autre avait le visage dissimulé sous la veste d'un policier. Ils ont été emmenés à bord d'une voiture des carabiniers. Les policiers présents sur les lieux se sont refusés à tout commentaire. Heinz Junqwirth, secrétaire général du Comité olympique autrichien, avait auparavant déclaré qu'une plainte serait déposée auprès du CIO. Selon lui, carabiniers et agents chargés des contrôles sont arrivés dans la soirée à Pragelato. Tous les membres des équipes de biathlon et de ski fond autrichiennes, soit 15 athlètes hommes qui y logent dans deux bâtiments, ont ensuite été conduits à Sestrière, à 5 km, où ils ont été contrôlés avant de regagner leurs appartements. " Les athlètes ne se sentent pas coupables. Ils n'ont rien fait de mal", a souligné Junqwirth. " Nous allons protester vigoureusement contre la manière dont cela a été mené. " Nous sommes favorables aux contrôles, mais ce genre de méthodes, à une heure aussi tardive, est inacceptable", a-t-il poursuivi, précisant qu'il attendait les résultats dimanche à la première heure.
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§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060219"><HEURE="2006021914"> La police italienne a mené, samedi 18 février, une perquisition dans les appartements privés des équipes autrichiennes de biathlon et de ski de fond engagées aux Jeux olympiques de Turin, dont les membres ont fait l'objet de contrôles antidopage inopinés. " Dans cette affaire, le CIO a agit sur la foi d'une information transmise par l'Agence mondiale antidopage(Ama) qui évoquait la présence de M. Walther Mayer dans les appartements privés des équipes autrichiennes de biathlon et de ski de fond", précise le Comité international olympique dans un communiqué. " Dans la mesure où M. Mayer a été déclaré inapte à participer aux Jeux olympiques jusqu'à ceux de Vancouver 2010 compris, suite à des délits de manipulations sanguines commis aux JO de Salt Lake City 2002, le CIO a engagé sa responsabilité pour soumettre les athlètes qu'il aurait pu influencer à des contrôles antidopage." A la tête de l'équipe nationale de ski de fond, Mayer a obtenu en 1998 les premières médailles olympiques de l'histoire autrichienne. Il y a ajouté l'or des championnats du monde, l'année suivante en relais, et a décroché deux nouvelles médailles aux Jeux de Salt Lake City. La Fédération internationale de ski(FIS) a prononcé son exclusion à vie après la découverte de matériel de transfusion lors de ces mêmes JO d'hiver de 2002. Mayer a assuré que son usage était exclusivement thérapeutique. La FIS a ramené l'an dernier la durée de son exclusion à dix ans. De source proche de l'enquête, on indiquait dans la soirée que la perquisition avait été menée à la demande du parquet de Turin. " Les recherches se poursuivent dans les appartements du biathlon autrichien", avait-on précisé, ajoutant qu'elles n'avaient rien donné. " ILS N'ONT RIEN FAIT DE MAL" Peu après minuit, deux hommes escortés par des policiers sont sortis, devant l'objectif d'une équipe de Reuters TV, d'un bâtiment de San Sicario, où se déroulent les épreuves de biathlon. Une voiture de l'équipe autrichienne se trouvait devant le bâtiment en question. L'un des deux hommes portait une accréditation pour les JO et l'autre avait le visage dissimulé sous la veste d'un policier. Ils ont été emmenés à bord d'une voiture des carabiniers. Les policiers présents sur les lieux se sont refusés à tout commentaire. Heinz Junqwirth, secrétaire général du Comité olympique autrichien, avait auparavant déclaré qu'une plainte serait déposée auprès du CIO. Selon lui, carabiniers et agents chargés des contrôles sont arrivés dans la soirée à Pragelato. Tous les membres des équipes de biathlon et de ski fond autrichiennes, soit 15 athlètes hommes qui y logent dans deux bâtiments, ont ensuite été conduits à Sestrière, à 5 km, où ils ont été contrôlés avant de regagner leurs appartements. " Les athlètes ne se sentent pas coupables. Ils n'ont rien fait de mal", a souligné Junqwirth. " Nous allons protester vigoureusement contre la manière dont cela a été mené. " Nous sommes favorables aux contrôles, mais ce genre de méthodes, à une heure aussi tardive, est inacceptable", a-t-il poursuivi, précisant qu'il attendait les résultats dimanche à la première heure. Six fondeurs et quatre biathlètes ont été testés, selon le Pr Arne Ljungqvist, président de la commission médicale et scientifique du CIO qui s'est exprimé plus tard dans la journée. "Les résultats de ces tests, tous urinaires, seront connus dans deux jours. Il n'y a pas eu de test sanguin", a précisé le Pr Ljungqvist.
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