Il est nécessaire de
compléter le lexique et la grammaire fournis pour prendre en compte les
contraintes d'accord entre déterminant et nom, mais aussi entre sujet et
verbe.
Dans un premier temps, il faut ajouter dans le lexique des verbes à la troisième personne du pluriel, ainsi que des noms et des articles au féminin et au pluriel. Ensuite, nous apporteront des précisions dans le lexique, et ce en introduisant des traits spécifiant le genre et le nombre. Soulignons qu'en Français, la connexion se joue au niveau de l'accord (jointure). Le champ \f, qui est utilisé pour chaque entrée lexicale, comprend une série de paires attribut-valeur, qui décrivent l'entrée lexicale. Ces attributs sont le genre et le nombre pour les noms et articles, le nombre et la personne pour les verbes. Pour les termes tels que "souris", qui est à la fois singulier et pluriel, j'ai choisi de créer deux entrées complètement spécifiées : l'une pour le singulier et l'autre pour le pluriel. J'aurais pu opter pour une autre solution, qui consisterait à ne pas spécifier le nombre (on parlerait alors de sous-spécification, ce qui permettrait de toujours satisfaire les équations d'unification), mais celles-ci présente l'inconvénient de considérer une phrase telle que "Les souris mange" comme correcte, étant donné qu'en ce cas le nombre du nom percole au niveau du nombre du GN. Voici une partie de mon lexique aidant à comprendre ces explications. La grammaire fournie utilise déjà
dans l'écriture des règles de réécriture les équations fonctionnelles portant
sur les structures des différents constituants, pour ainsssi exprimer les
contraintes d'accord. Dans la description PC-PATR, les équations fonctionnelles
sont simplement rajoutées (en nombre illimité) à la suite de la descritpion de
la règle de réécriture : Enfin, je terminerai cette partie en
évoquant la grammaire d'unification, consistant à régénérer, simuler des phrases
pour généraliser celles ayant une construction commune. Certaines structures
sont généralisables en utilisant des phrases fréquentes dans la vie courante. On
les appelle "soutien" ou "socle" dans la mesure où elles peuvent convenir à un
analyseur. Dans cette optique, on raisonne en terme de traits distinctifs,
ceux-ci étant des attributs différenciant les catégories les unes par rapport
aux autres. Chaque trait peut donner des pistes d'information, et plus il y a de
traits, plus la base de données est
complexe.
Si l'on modifie la grammaire, il faut que toutes les contraintes d'unification soient définies, et avoir exprimé la percolation des traits au niveau supérieur. Il nous faut également modifier le lexique et la grammaire de manière à ce que les attributs soient réunis sous un même attribut complexe appelé "tête". Ceci permettra d'exprimer simplement le phénomène d'unification.par une seule et unique équation dans les règles. Ci-dessus, quelques exemples de modifications dans mon lexique et ma grammaire : |