§ <MOIS=" 200601"><JOUR=" 20060124"><HEURE="2006012417"> Le nouvel émir du Koweït, Cheikh Saad Al-Abdallah Al-Sabah, a été destitué, mardi 24 janvier, pour raisons de santé. Les prérogatives du souverain, qui a accédé au trône le 15 janvier, à la mort de son prédécesseur, ont été transférées provisoirement au gouvernement, a annoncé le président de la chambre, Jassem Al-Khorafi. " En l'absence d'un prince héritier, le conseil des ministres exerce les prérogatives de chef de l'Etat dans l'attente du choix d'un émir en vertu de l'article 4 de la Constitution et de l'article 4 de la loi sur la succession", datant de 1964, a déclaré M. Khorafi, qui lisait un communiqué. Le gouvernement devrait se réunir mardi soir pour désigner un nouveau souverain, selon un responsable koweïtien. UNE LETTRE D'ABDICATION TROP TARDIVE Les membres du Parlement ont voté à l'unanimité la destitution de l'émir. Le vote a eu lieu au cours d'une session extraordinaire organisée à la demande du gouvernement et reportée deux fois. Selon le président de la chambre, c'est après avoir attendu toute la journée la lettre d'abdication promise par l'entourage du Cheikh Saad que le Parlement a décidé de donner lecture à un rapport médical sur la santé de l'émir, puis de voter. Immédiatement après, la missive tant attendue est parvenue à la chambre. C'est la première fois que le souverain d'une monarchie du Golfe est destitué par la voie constitutionnelle. Le vote du Parlement met fin à une crise politique sans précédent au Koweït. Jusqu'à lundi, Cheikh Saad Al-Abdallah Al-Sabah s'obstinait, malgré son état de santé, à vouloir occuper officiellement son nouveau poste. La destitution devrait permettre au premier ministre, Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah, de devenir émir. Cet homme de 76 ans bénéficie d'un très large soutien au sein de la famille régnante et de l'appui sans réserve de son gouvernement. Il dirige de facto depuis plusieurs années le riche émirat pétrolier du Golfe, l'émir précédent, Jaber Al-Ahmad Al-Sabah, décédé à l'âge de 79 ans, ayant été malade pendant de nombreuses années.
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§ <MOIS=" 200601"><JOUR=" 20060124"><HEURE="2006012419"> Apeine désigné, l'émir du Koweït, Cheikh Saad Al-Abdallah Al-Sabah, a été destitué, mardi 24 janvier, pour raisons de santé. Les prérogatives du souverain, qui a accédé au trône le 15 janvier, à la mort de son prédécesseur, ont été transférées provisoirement au gouvernement, a annoncé le président de la chambre, Jassem Al-Khorafi. " En l'absence d'un prince héritier, le conseil des ministres exerce les prérogatives de chef de l'Etat dans l'attente du choix d'un émir en vertu de l'article 4 de la Constitution et de l'article 4 de la loi sur la succession", datant de 1964, a déclaré M. Khorafi, qui lisait un communiqué. UNE LETTRE D'ABDICATION TROP TARDIVE Les membres du Parlement ont voté à l'unanimité la destitution de l'émir, lors d'une session extraordinaire demandée par le gouvernement et reportée deux fois. Selon le président de la chambre, c'est après avoir attendu toute la journée la lettre d'abdication promise par l'entourage du Cheikh Saad que le Parlement a décidé de donner lecture d'un rapport médical sur la santé de l'émir, puis de voter. Immédiatement après, la missive tant attendue est parvenue à la chambre. C'est la première fois que le souverain d'une monarchie du Golfe est destitué par la voie constitutionnelle. Le vote du Parlement met fin à une crise politique sans précédent au Koweït. Jusqu'à lundi, Cheikh Saad Al-Abdallah Al-Sabah s'obstinait, malgré son état de santé, à vouloir occuper officiellement son nouveau poste. Sans surprise, le premier ministre Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah a été nommé émir dans la soirée, lors d'une réunion du gouvernement. Cet homme de 76 ans bénéficie d'un très large soutien au sein de la famille régnante et de l'appui sans réserve de ses ministres. Il dirige de facto depuis plusieurs années le riche émirat pétrolier du Golfe, l'émir précédent, Jaber Al-Ahmad Al-Sabah, décédé à l'âge de 79 ans, ayant été malade pendant de nombreuses années. Sa nomination sera "soumise au Parlement", vendredi, pour y être ratifiée, conformément à la Constitution.
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