Introduction
au
Traitement Automatique du Langage
LZO15 Devoir
n°4
Question
1
Dans le cas
d’Elizia, les cookies
ont une influence sur l’échange que le locuteur
entreprend avec le logiciel
informatique. En effet, si l’on ne supprime pas les cookies
après chaque
utilisation de ce chatbot, il nous
reconnaît. On se rend alors compte que les
répétitions sont plus fréquentes et
que le temps de réponses d’Elizia est plus lent.
Question
2
Le
mot clé est un terme général ou
générique
regroupant plusieurs autres mots ayant un sens commun ou une racine
commune.
Pour distinguer ce mot clé des formes complexes de mots
clés, plusieurs indices
existent :
- Tout
d’abord le trait d’union
«_ » qui caractérise une forme
composée.
-
Ensuite,
l’apostrophe
« ‘ » qui symbolisent
une union de deux mots clés.
-
Enfin
la majuscule et le point caractérisant une suite
ordonnée de mots clés formant
une phrase ou un énoncé.
La
pertinence c’est
quoi ?
Exercice
1
Voici les 5
cas choisis sous forme de
tableau :
Cas
1
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Wed Feb 9
19:02:18 2011 :
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je n'ai
pas d'amis.
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Si tous
les hommes savaient ce qu'ils disent les uns les autres, il n'y aurait
pas quatre amis dans le monde.
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Cas
2
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Wed Feb 9
19:09:23 2011 :
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une famille n'a pas de
qualités.
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Êtes-vous
sure d'avoir résolu votre (Œdipe/Electre) ?
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Cas
3
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Tue Feb 8
23:42:34 2011 :
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je dois donc me projeter
comme étant une autre personne que je dois aider
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Vouloir
est pouvoir.
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Cas
4
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Tue Feb 8
01:32:17 2011 :
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que
pensez- vous de l amour
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Mais de
quoi avez-vous réellement envie ?
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Cas
5
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Mon Feb 7
19:38:16 2011 :
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vous
pensez que cela résoudrait
mon problème
?
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Je ne suis
pas là pour parler de moi.
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Exercice
2
Le
premier cas a été déclenché
par
le nom commun « amis » mais la
négation
« n’ » peut aussi
influencer ce cas.
Pour
le second cas, le nom commun
« famille » a permis de
déclencher le cas.
Le
cas n°3 a été
déclenché par le
verbe de modalité
« dois » symbolisant
l’obligation.
Le
cas suivant a été réalisé
grâce
au mot clé « amour »
qui est un nom commun.
Enfin,
pour ce qui est du dernier
cas, deux mots clés sont à l’origine du
déclenchement : le verbe
« résoudrait » et le
nom commun
« problème. »
Exercice
3
Pour
améliorer la discussion, il
faudrait tout d’abord diversifier et développer
l’éventail de mots clés dans
l’inventaire d’Elizia pour que
l’échange soit plus complet et fructueux.
De
plus, afin d’éviter les
répétitions,
il faudrait décocher, pour les cas normaux, toutes las cases
intitulées
« ce cas peut-être
repris ».
C’est-à-dire
modifier le déclencheur
de répétitions.
En voici
l’illustration :
Cependant,
en tant que locuteur
« étranger » au
système, on ne peut apporter de réelles
améliorations
à ce chatbot.
Exercice
4
Pour
avoir une meilleure pertinence
dans les réponses, il faut rester dans des questions
d’ordre général pour ne
pas avoir d’incohérences au sein de
l’échange.
Ensuite,
il faudrait enrichir
l’ensemble des signes linguistiques que possède le
chatbot Elizia. Mais, il
nous est impossible de le modifier sans toucher à aux bases
de données à
l’origine de ce logiciel.
Il
serait donc nécessaire
d’améliorer l’ossature
d’Elizia qui est à la base de sa conception.
Autrement
dit, la sémantique s’avère
être essentielle dans ce type de nouvelle technologie car
c’est à travers elle
que l’on se rend compte si l’échange est
compréhensible, cohérent et riche.
Exercice
5
Dans
le cadre d’Elizia, la
sémantique et la syntaxe sont tout d’abord
restreintes.
De
plus, la sémantique fonctionne
sous forme de mots clés qui ont été
acceptés, parfois avec des fautes
d’orthographe, en petit nombre. Cela explique donc la
« pauvreté » de
l’échange car Elizia n’a pas la
capacité de répondre en détail,
à des questions
précises.
La
sémantique est donc une des
limites de ce logiciel informatique qui nuit à son
efficacité et à son authenticité.
Attachons
nous maintenant à la
syntaxe de ce chatbot. Après avoir
étudié l’onglet supervision de ce
dernier,
des phrases déjà construites sont
enregistrées afin qu’Elizia les
réutilisent
dans l’échange. Mais elles sont en nombre
limité et donnent alors naissance aux
répétitions ou à des phrases
syntaxiquement incorrectes que le logiciel créait
en temps réel pour pouvoir perdurer dans
l’échange. Elles sont dans la plupart
des cas à l’origine des contre-sens et des
incohérences.
Conclusion
Après
cet étude de cas, nous pouvons
dire que ce chatbot est en devenir. En effet, il comporte des limites
et n’est
pas réellement adapté au domaine de la
thérapie.
Mais
il est tout de même innovant et
ne demande qu’à être
améliorer pour devenir performant.
Grâce
à la recherche et aux
nouvelles technologies, les chatbots deviendront un jour des locuteurs
indissociables des locuteurs réels.
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